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Est-ce que la connaissance nous rend libre?

Par   •  13 Septembre 2018  •  2 118 Mots (9 Pages)  •  515 Vues

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mode qui nous est particulier, mais qui peut fort bien n’être pas nécessaire pour tous les êtres, bien qu’il le soit seulement pour tous les hommes.» D’où on admet que la liberté est aussi une choix personnelle qui dès fois n’a pas toujours à faire avec la connaissance de bon et mauvais mais du point de vue de chaque personne car les objets de notre expérience sont les choses en soi qui nous affectent.

Par exemple, une personne qui vit dans une imagination dont elle a créé dans sa tête peut être beaucoup plus heureuse et libre spirituellement qu’une personne qui a de connaissances approfondis de la vie car les deux ont une diffèrent point de vue de la liberté. Quelque chose qui fait qu’on se demande dès fois si on oublie la réalité, peut-on être libres? Si on n’est pas conscient et connaissant du cercle qui est autour de nous, peut-on se libérer des responsabilités et l’engagement dans la vie (sociale)?

Et pour répondre à cette question; Pessoa dans «Le livre de l’intranquillité» nous dit que la liberté est le pouvoir de vivre dans la solitude, de ne pas avoir besoin des autres, être indépendant; «La liberté, c’est la possibilité de s’isoler. Tu es libre si tu peux t’éloigner des hommes sans que t’obliges à les rechercher le besoin d’argent, ou l’instinct grégaire, l’amour, la gloire ou la curiosité, toutes choses qui ne peuvent trouver d’aliment dans la solitude ou le silence. S’il t’est impossible de vivre seul, c’est que tu es né esclave. Tu peux bien posséder toutes les grandeurs de l’âme ou de l’esprit : tu es un esclave noble, ou un valet intelligent, mais tu n’es pas libre.» D’après lui, même si nous sommes des érudits, si nous ne sommes pas indépendants, nous ne sommes pas libre.

Comment est-ce qu’on peut interpréter ça d’une autre manière? Une personne qui possède une grande connaissance mais la manque de la confiance en soi et la peur de ne pas être accepté par tout le monde le fait douter d’agir, ou peut-être l’empêche absolument; son cerveau est si riche et ouvert mais son âme reste toujours serré.

Par contre, une personne avec une connaissance moyen mais qui agit en cela, il confie en soi-même. Ses actions se produisent avec ce qu’elle connaît, son âme et pas aux plaisirs des autre, lui elle vit dans la liberté qu’elle donne à elle-même donc elle se libère de ses sentiments d’insécurité. D’où on voit l’importance d’avoir confiance en soi et comment cette confiance nous aide à être libres, et c’est vrai que la connaissance nous aide à avoir de confiance en soi; puisque avoir confiance, nécessite d’apprendre à se connaître, c’est-à-dire connaître ses forces, ses faiblesses et ses manques. Cependant, il y des gens qui ont de confiance en soi même sans avoir beaucoup de connaissances et cela leur permet de faire de décisions et se sentir plus libre que quelqu’un qui a beaucoup de connaissance, dès lors on voit souvent des gens qui se sentent bien avec les peu des connaissances qu’ils ont, ils n’aspirent pas d’avoir plus ou de réussir académiquement et ils sont content d’être ça qu’ils sont, pas des érudits. Et c’est ça qui les fait sentir libres. Et une bonne exemple pour ça pourrait être Patrick, l’étoile de mer qui est tout content avec sa vie même si il n’est pas le plus intelligent de tous. Il n’a pas besoin des connaissances pour se sentir libre tandis qu’il a manger et son amie Bob, l’éponge, il est content de vivre sous une grosse pierre et c’est ça sa vie. Il n’a pas besoin d’être érudit d’avoir ça, et comme Jean-Jacques Rousseau dit dans «Les rêveries du promeneur solitaire» que «La liberté de l’homme consiste à ne jamais faire ce qu’il ne veut pas.» on voit bien que la volonté a un grande rôle sur la liberté, mais tout le monde ne veut pas avoir beaucoup de connaissances et ça ne les rend pas moins libres que ceux qu’ont un désir insatiable pour connaître plus.

Mais il est à noter aussi que Cicéron dans «De finibus» nous dit que la connaissance libère les gens des préjugés donc, d’une autre point de vue elle libère le cœur humain de ses passions violentes et de l’ignorance: «La connaissance de toute la nature nous délivre de la superstition, nous libère de la crainte de la mort, nous empêche d’être troublés par l’ignorance des choses, de laquelle proviennent souvent d’horribles épouvantes.» Donc, on voit bien que la connaissance est une source des pouvoirs qui nous aident à ouvrir l’esprit. Toutefois, la connaissance est le fait de comprendre la vie et soi-même mais elle ne garantie pas la liberté.

Finalement, on admet que la liberté est une choix et son definition est différent par rapport à chaque personne. Donc, on voit que même si nous, on considère quelqu’un ignorant parce qu’on pense que la connaissance est la seule qui nous rende libre, on est trompé, car le terme “liberté” peut définir quelque chose tout à fait différent pour la personne de ce qu’on pense. Mais, si on parle d’une personne totalement ignorante, “l’ignorance vulgaire” on peut dire que même si on a des connaissances ou pas, on est doué de libre arbitre, on a au moins cette condition de la liberté.

Néanmoins, la connaissance est une source de pouvoirs qui libère la personne de l’ignorance, et qui aide à faire de bons choix pour éviter les conséquences désagréables qu’on pourrait rencontrer après ses actions. La connaissance aide à faire de choisies qui ne nous empêchent pas d’atteindre la liberté et la connaissance de soi peut aider la personne se sentir plus libre. Mais, on ne peut pas dire qu’elle le rend libre puisque la liberté n’est pas quelque chose en commun; quelque chose qui a un definition concrète ou quelque chose qu’on peut gagner après faire quelque chose; chaque humain agit sous une nécessité, un sentiment intérieure qui affecte son point de vue sur la liberté et l’emprisonnement de l’esprit. Après tout, la liberté, (selon le dictionnaire) est juste le pouvoir d’agir librement, pas quelque chose qu’on peut avoir juste après qu’on fait des études; si on voulait l’expliquer dans une autre manière on peut dire que la connaissance est une briquette dans un mur, elle n’est pas tout le mur.

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