Emile Zola - L'Assommoir, scène du repas
Par Raze • 30 Mai 2018 • 772 Mots (4 Pages) • 900 Vues
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Coupeau est un bon vivant, jovial, comme le montre les expressions >, >, il est exubérant. Zola emploie des signes de ponctuation expressif, comme le point d'exclamation et le point d'interrogation.
Clémence nous apparaît comme une fille légère. Elle est provoquante, comme le montre >.
On comprend les relations entre les différents personnages. Gervaise est attirée par Goujet, elle souhaite qu'il ait une bonne opinion d'elle. Goujet la trouve > On lit dans ses pensées grâce à l'emploi du style indirect libre : >.
On sent que Coupeau est attiré par Virginie Il fait le fanfaron et s'oppose même au mari de celle-ci : >.
Les Lorilleux sont jaloux de Gervaise et de sa réussite sociale : le stye indirect libre nous permet de lire dans leurs pensées : ils veulent >. Ce surnom est péjoratif et signifie boiteuse, il témoigne de la haine qu'ils éprouvent envers Gervaise.
Plus que des personnages, ce sont des types sociaux qui nous sont présentés lors de ce repas.
Les invités sont le reflet de la société de l'époque.
Le naturalisme a une goût particulier pour les instincts humains : Zola fair ressortir l'animalité des participants au repas, comme en témoignent les noms : >. Ils sont comparés à des animaux, parfois d'une façon gentille : >, parfois d'une façon beaucoup plus péjorative : le père Bru est abêti, il a un gésier.
On a parfois l'impression d'assister à un repas de bêtes plus que d'êtres humains : >, >, >.
Zola donne une idée dévalorisante du petit peuple en employant l'argot, comme le montre ces quelques mots : >, >, et des expressions comme >. Il emploie aussi des jurons : >, >, l'image visuelle des personnages est un peu dégoûtante : >, >, >. Le milieu ouvrier est frappé par l'alcoolisme, l'auteur le suggère dans la dernière phrase par la comparaison hyperbolique > et par la métaphore >.
Derrière les aspects comiques de ce festin gargentuesque, c'est un réel portrait de la société du XIXème siècle que nous trace Zola. Le naturalisme en tant qu'exploration scientifique du monde à travers la littérature est donc bien présent, le repas devient un lieu d'expérience sociologique. Zola adopte ce procédé dans d'autres romans de la série des Rougons Macquart, comme Germinal où l'on s'attarde sur le milieu de la mine.
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