Développement de l'enfant
Par Stella0400 • 25 Novembre 2018 • 4 437 Mots (18 Pages) • 434 Vues
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- La naissance et les réflexes du nouveau-né
Hypertonie – le réflexe de la marche
Hypotonie
Le bébé possède dès sa naissance un riche héritage fœtal qui structure son fonctionnement.
On retrouve l’ensemble des
- Réflexes archaïques
- […]
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II- L’enfant de 0 à 3 ans
- Le développement moteur et intellectuel
Quelques repères
Les réflexes archaïques vont disparaître progressivement (entre 3 et 5 mois)
- 0-3 mois ; redressement de la tête en position ventrale puis contrôle de sa tête et tenue
- 4-6 mois : position ventrale, il prend appui sur ses mains pour se soulever
- 6 mois : position assise avec appui, il roule sur lui-même
- 7-9 mois : position assise sans appui
Les recherches actuelles sur le développement cognitif ont mis l’accent sur le fait que le bébé est « actif », qu’il recherche lui-même quelles sont les règles qui gouvernent les évènements qui l’entourent ? Il est motivé dans cette activité non seulement par les besoins physiologiques et les relations affectives (un enfant stimulé recherchera à interagir avec son environnement), mais aussi par le plaisir de comprendre et de réussir.
Selon Piaget, la construction progressive de l’intelligence, moyen d’adaptation de l’individu à son milieu, se fait par l’intermédiaire de deux mécanismes complémentaires : assimilation et accommodation.
Selon Piaget, c’est le développement des processus par lequel le bébé va acquérir des informations sur son environnement, sur lui-même et sur ses relations avec le monde. Les expériences du bébé l’obligent à faire de nouveaux apprentissages c’est l’assimilation.
- L’assimilation : c’est l’intégration des données de l’expérience dans la structure de l’individu (j’apprends à faire du vélo avec les roulettes)
- L’accommodation : c’est la modification de la structure de l’individu en fonction des données du milieu (on enlève les roulettes : capacité à ajuster son comportement à la situation)
- L’adaptation : c’est un équilibre entre l’assimilation et l’accommodation
Niveau 1 période sensori-motrice (de la naissance à 2 ans) :
1er stade (0-1 mois) : réflexes innés. Exemple : d’instinct, il suce son pouce, pleure, tousse, urine, défèque, gigote…
2ème stade (1-4 mois) : réaction circulaire primaire. Acquisition d’actions adaptatives résultant de son expérience. Il adapte ses actions en fonction de son environnement. On dit qu’il « accommode ses schèmes ». Exemple : il suce son pouce, non plus par hasard, mais par coordination entre la main et la bouche, donc par « accommodation acquise ». A ce stade, il aime à répéter inlassablement les mêmes actions (réactions circulaires primaires)
3ème stade (4-8 mois) :
4ème stade (8-12 mois) : vrais actes d’intelligence. Il y a prise de conscience de la présence de personnes et d’objets : c’est le concept de permanence de l’objet. Dès que l’objet a quitté le champ de vision de l’enfant, il le cherche. L’enfant comprend aussi la relation de cause à effet, il sait prévoir une situation et adapter ses actes.
5ème stade (12-18 mois) : réactions circulaires tertiaires L’enfant recherche par une expérimentation en quoi l’objet ou l’évènement est nouveau.
- L’acquisition du langage
Les enfants « comprennent » le langage verbal et non verbal avant de pouvoir s’en servir eux-mêmes.
Avant que l’enfant ne prononce ses premiers mots réels, il émet une série de cris et de sons.
De 0 à 1 an, c’est le stade pré linguistique. Les premières vocalises apparaissent à l’âge de 2 mois, elles sont d’abord des sons voyelles « a » « eu ».
Vers 3-4 mois des gazouillis, babillages avec les « are »
6-12 mois l’enfant commence à émettre des sons de type monosyllabes « da », « ma », « pa ». Les imagiers, histoires et comptines sont essentiels au développement de l’enfant, à sa stimulation par l’adulte. Attention à l’hyper stimulation, qui peut le mettre à mal si on ne prend pas en compte son rythme.
Entre 9-10 mois, l’enfant semble imiter les sons produits par les autres même s’il ne les comprend pas. On parle d’« écholalie ». Dès son plus jeune âge, l’enfant imite les modèles qu’il a.
A partir d’un an, c’est le stade linguistique : l’enfant commence à faire des mots-phrase, il prononce un mot qui pour lui est l’équivalent d’une phrase. Exemple : mia = donne-moi ça ; da = fais ça à nouveau ; ah = c’est beau ;
Au mot phrase, succède la pré-phrase (vers 18 mois). Exemple : Apu bonbon
A la période de la Pré-phrase, l’enfant entre dans le premier âge questionneur où la question du type « ça c’est quoi ? » correspond à son besoin d’extension de son vocabulaire.
L’accès au langage se poursuit à partir de 2 ans ½ - 3 ans.
Cette évolution s’observe notamment dans l’intérêt croissant que l’enfant porte à la parole de l’adulte, son goût pour les histoires qu’on lui raconte, la découverte du dialogue avec l’adulte, l’utilisation pertinente de questions « où ? quand ? comment ? pourquoi ? exprimant son intense désir de connaître.
Le pourquoi ? exprime à l’origine (vers 2 ans ½ - 3 ans) […]
A trois ans : époque du deuxième âge questionneur – le pourquoi signifie « à quoi cela sert-il ». C’est donc entre deux et trois ans que l’enrichissement du vocabulaire est le plus important (en moyenne le nombre de mots passe de 100-200 mots à 2 ans à 1000-2000 mots à 3 ans). L’enfant end=tend le langage parlé par les personnes
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