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Dossier infectiologie et hygiène

Par   •  10 Octobre 2018  •  2 012 Mots (9 Pages)  •  594 Vues

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en débarrassant le chariot du container à DAOM et OPCT/DASRI. Je procède à la décontamination du chariot et du plateau comme au début de la préparation du matériel en appliquant le désinfectant et en mettant à tremper le plateau dans le bac. J’effectue un lavage de mains et une friction-hydro-alcoolique.

I- Les modes de transmissions des agents infectieux

Dans un premier temps je vais expliquer ce qu’est un risque infectieux, c’est une cause potentielle liée à une contamination microbiologique qui peut entrainer des conséquences infectieuses. L’infection est un déséquilibre entre les moyens d’attaque exercés par l’agent pathogène et les moyens de défense de l’hôte au profit des attaquants. Elle peut être une source de contamination par aérobiocontamination (l’air), ou elle peut-être :

- Exogène : les germes responsables d’une infection sont extérieurs au patient

- Endogène : le patient est contaminé par ses propres germes

Il y a différents transmetteurs de germes : L’homme : malade, porteur en incubation, porteur sain, convalescent. L’air et l’environnement : l’air, le matériel. Les animaux. La transmission des microorganismes peut se faire : soit de manière directe, d’un individu à un autre, les mains étant le plus souvent les premières responsables : c’est le manuportage. Soit de manière indirecte: un objet, un matériel souillé. Le manuportage est un facteur déterminant dans la transmission de l’infection nosocomiale : c’est une infection contractée à l’hôpital. Les différents germes en cause sont des micro-organismes tels que des parasites, des bactéries et des virus.

II- Les moyens de lutte contre les risques infectieux

Par rapport à la situation de soin que j’ai choisi, c’est à dire le prélèvement sanguin, les règles d’hygiènes et d’asepsie sont très importantes. Si elles sont respectées cela permet d’éviter les AES (Accident d’Exposition au Sang) car le risque peut être élevé. L’hygiène des mains est primordiale à la prévention des infections associées aux soins, l’objectif étant d’éliminer la flore transitoire et de réduire la flore permanente ce qui permet d’éviter les infections nosocomiales. Le lavage des mains doit durer environ 30 secondes et l’effectuer : avant d’avoir un contact avec le patient, pendant et après et ainsi éviter la transmission croisée. Avant un geste qui concerne une asepsie pour éviter les infections endogènes et exogènes, après un contact avec des liquides biologiques pour ne pas contaminer le soignant et l’environnement, quand il y a une muqueuse, une peau saine ou lésée. Et après un contact avec l’environnement du patient. Il existe 7 étapes : Paume sur paume, paume sur le dos de la main, doigts entrelacés, paumes/doigts, les pouces, les ongles puis les poignets. Cependant il est conseillé d’effectuer une friction-hydro-alcoolique pour remplacer le lavage simple des mains s’il n’y a pas de souillures présentes sur les mains. Le port de gants est également important, s’il y a risque de contact avec du sang ou des liquides biologique et si les mains du soignants sont lésée et notamment lors de mon soin car il y a risque de piqure avec l’aiguille et de contact avec les tubes de prélèvement biologique. La désinfection des surfaces et du matériel avant et après chaque soin est également indispensable. Le désinfectant est un « produit capable d’éliminer, ou de tuer, par action direct, les micro-organismes indésirables ou d’inactiver les virus lorsqu’ils sont portés par des milieux ou des surfaces inertes » . Il a une action bactéricide qui permet de réduire le nombre de bactéries, une action fongicide qui va éliminer ou limiter le développement des champignons parasites, et virucide qui permet de détruire les virus. Pendant mon stage, j’ai utilisé les lingettes désinfectantes MDM de la marque « PROP» (voir en annexe). 5 On appelle cela les « précautions standards ». Ce sont les règles générales d’hygiène que tout professionnel de santé doit respecter.

Trier les déchets permet de respecter les règles d’hygiène et de sécuriser les personnes. Il existe deux types de déchets : ménagers (DAOM) et contaminés (DASRI). Il existe différents types d’éliminations.

- Les DAOM comportent les déchets d’activités de soins non souillés par du sang et des liquides biologiques (les emballages et les compresses utilisés lors de mon soin), les ordures d’origines ménagères produites par des patients non infectés et les visiteurs, et les déchets provenant des services administratifs, techniques et logistiques. Pour le traitement des DAOM il existe plusieurs couleurs pour les sacs, chaque établissement choisi. Dans ma situation les DAOM vont dans les bennes que les éboueurs récupèrent toutes les semaines afin de les amener à la déchetterie.

- Les DASRI à OPCT ou non sont les déchets à risques infectieux c’est-à-dire souillés par du sang ou des liquides biologiques (l’aiguille lors de mon soin). Il faut une élimination spécifique car ils ne peuvent pas être éliminés dans les poubelles au risque de causer un Accident d’Exposition au Sang pour les personnes qui les ramassent. Dans ma situation, après fermeture définitive et contenant la date de fermeture, les boîtes OPCT/DASRI et les cartons à emballage DASRI étaient entreposés dans le local « linge sale/DASRI » au R-2. La collecte se faisait le jeudi matin par les prestataires avant 11 heures. Ensuite ils sont incinérés par une société extérieure.

Conclusion

Après avoir présenté ma situation de soin qu’est le prélèvement veineux, et après avoir mis en avant les modes de transmissions des agents infectieux ainsi que les moyens mis en œuvre pour lutter contre les infections, j’insiste sur le fait qu’il est indispensable de respecter les règles d’hygiène, d’asepsie puis le traitement, le tri et l’élimination des déchets. Effectivement en tant que professionnel de santé il est primordial de respecter les règles d’hygiène et de les appliquer strictement car si on ne les respecte pas on peut transmettre des germes aux patients et causer des infections. Il faut donc être vigilant en protégeant le patient et son environnement, et nous protéger également. Au quotidien on participe à la prévention des infections nosocomiales en appliquant les règles d’hygiène.

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