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Patrice Pomey, André Tchernia - Archéologie (méthodes et techniques) - l'archéologie sous-marine

Par   •  27 Septembre 2018  •  2 260 Mots (10 Pages)  •  440 Vues

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Le Vulcano a été construit en 1913 par Cantieri Navali Riuniti. Il mesurait 380 pieds de long et faisait la liaison entre différentes villes italiennes, Liverpool et New York. Le 18 octobre 1927, le Vulcano fut éperonner par un navire de l’Union. Cela causa trop de dommage au navire et le capitaine décide de faire demi-tour dans le brouillard. Or, le bateau ne parvient pas à destination et sombre près de Rimouski. Les membres du Vulcano ont pu survivre grâce à des chaloupes de sauvetage. C’est seulement en 2004 que le Service hydrographique du Canada repéra le navire.

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« L’archéologie maritime : un fossé à combler » Daniel Laroche Continuité, n° 24, 1984, p. 25-27

Il y a 32 ans, l’archéologie sous-marine était décrite comme une « spécialité qui n’existe qu’à l’état embryonnaire au Québec ». On voulait développer cette catégorie d’archéologie afin d’avoir une « meilleure compréhension de la technologie et de l'occupation humaine d'autrefois ». On justifiait l’importance d’explorer les fonds marins en affirmant que les cours d’eaux comme le fleuve Saint-Laurent étaient autrefois les principales vois de communication au Québec.

La première équipe québécoise d’archéologues subaquatiques fut assemblé en 1964.Comme le mentionne l’archéologue Daniel Laroche, ils se sont « intéressé à quelques reprises à la rivière Richelieu mais il s'est surtout illustré, au début des années soixante-dix, lors de l'excavation des restes du Machault, navire français coulé à Restigouche en Gaspésie pendant la guerre franco-anglaise (1760) ».

Les archéologues étaient contraints par la législation canadienne et québécoise dans leurs recherches. Certaines lois compliquaient l’étude des sites archéologiques. Par exemple, si un archéologue trouve une épave, il devait la remettre au Receveur des épaves. Le gouvernement du Canada devient donc le propriétaire officiel de l’épave. Ces lois permettaient la cueillette d’artefacts et la sortie de l’eau des épaves, mais interdisaient l’appropriation des objets trouvés par les archéologues. Cette impasse d’ordre législative rend difficile l’analyse de ces objets. Il est aussi important de mentionner que l’interprétation et l’analyse des trouvailles est l’étape la plus déterminante et la plus fructueuse en termes d’information.

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« Une épave sauvée des eaux » Kateri Morin Continuité, n° 89, 2001, p. 12-14.

Le navire Elizabeth & Mary est une des épaves ayant été le plus étudié suite à sa découverte en 1994. C’est un plongeur qui l’a découvert sur les côtes du fleuve Saint-Laurent. Ce navire avait participé à l’attaque de Québec et avait sombré en 1690. C’est une des épaves les plus anciennes qui ait été retrouvé dans nos eaux provinciales. Plusieurs artefacts ont été découvert, ce qui a motivé le Centre de conservation du Québec à travailler avec Parcs Canada et une équipe de plongeurs pour procéder aux fouilles.

Lorsque les artefacts sont dans l’eau, ils sont souvent isolés et protégés par une couche de sable. Par la suite, un procéder chimique naturel entraîne l’altération des vestiges. Seul les alliages ferreux parviennent à résister à ce phénomène. La membrane formée par les sédiments ralentit la vitesse à laquelle l’artefact subit l’altération.

Les artefacts retrouvés sous l’eau sont beaucoup plus dur à analyser et conserver que ceux que nous pouvons trouver sur des sites terrestres. Bien que plusieurs matériaux se conservent bien en étant submergés, la plupart deviennent très fragile lorsqu’ils entrent en contact avec l’air.

Il y a un procéder très spécifique pour retirer les vestiges des fonds marins. La première étape consiste à « aspirer le sable pour lentement dégager les artefacts en prenant soin de ne pas évider les objets creux ». La seconde étape est décrite ainsi : « les objets sont ensuite acheminés dans leur contenant jusqu'au laboratoire archéologique ». C’est à ce laboratoire que les archéologues finalisent la documentation des artefacts recueillis et qu’un autre professionnel entre en service, le « conservateur-restaurateur de terrain ».

Plusieurs professionnels sont impliqués dans des fouilles archéologiques sous-marines. Le conservateur-restaurateur est un des membres de l’équipe qui travaille avec les archéologues et les plongeurs. Sa présence est très importante et son rôle « consiste à examiner l'artefact pour obtenir trois types d'information : une description, une documentation des altérations et un diagnostic d'état qui permet de déterminer l'action à poser en attendant que l'objet soit transféré dans un laboratoire de restauration ». Il doit prendre soin de chaque objet avec la même attention et produire des fiches de documentations pour les enregistrer. Pour le site du Elizabeth & Mary, c’est 4000 fiches qui ont été produites par l’équipe en 1996 et 1997.

Malgré le fait que le Elizabeth & Mary a passé plus de 300 ans dans l’eau, plusieurs artefacts ont été retrouvés en très bon état. Parmi ces objets, « les plus remarquables sont une pipe trouvée avec son contenu de tabac, des cartouches de papier et un fragment de ruban en soie ». Les découvertes de ce site archéologique ont été accessible à la population via « l'exposition 1690, L'attaque de Québec... Une épave raconte » au Musée de Sept-Îles. De plus, le journal du sauvetage de l’épave ainsi que celui des recherches en laboratoire sont disponibles sur le site www.mcc.gouv.qc.ca/phips.

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FERRON evelyne, (23/06/2016). « L'épave d'un navire de la Nouvelle-France restaurée au Texas ». Un article d’Historia TV.

Le navire « La Belle » fut construit en France en 1684 et était la propriété d’un explorateur nommé René-Robert Cavalier Sieur de La Salle. Lors d’une expédition en direction du Mississipi, le navire fit naufrage sur la baie de Matagorda, au Texas, en 1686. Il fut retrouvé et restauré en 1995, après 330 ans d’histoire. La restauration et le sauvetage de cette épave a pris 17 ans.

Sieur de La Salle, d’origine française, s’est installé en Nouvelle-France

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