Descartes, Discours de la Methode

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Dans le paragraphe 7, Descartes aborde le terme des « livres anciens » (l.10 p.34). Il affirme qu’en ayant l'apprentissage des langues, la compréhension des livres anciens serait ainsi plus simple et accessible.

(l.19), « les mathématiques » (l.20), les « arts » (l.23), les « écrits » (l.24), la « théologie » (l.26), la « philosophie » (l.27), la « jurisprudence, la médecine et les autres sciences » (l.29-30). Après avoir examiner et étudié les diverses sciences, Descartes peut fonder son propre jugement sur toutes ces disciplines.

Paragraphe 8

Descartes aborde le thème des « voyages » ligne 8 page 35 et cette métaphore est pour lui une méthode pour l'ouverture de l'esprit, c'est à dire que en voyageant nous pouvons découvrir « divers peuples » ligne 9 et ainsi juger différemment « plus sainement » ligne 10. Les voyages sont donc des moyens positifs pour l'ouverture d'esprit et la quête de vérité. Les voyages lui ont permis en outre de prendre du recul sur les préjugés de son pays

Cependant, aux lignes 13 et 14 il affirme « Mais lorsqu'on emploie trop de temps à voyager, on devient enfin étranger son pays ». Il veut dire par là qu'il serait plus judicieux de vouloir s'en remettre aux écrits de son pays. Il ne faut pas mépriser certaines œuvres.

Paragraphe 9

Selon moi « don de l'esprit » (l.3 p.36) pourrait signifier les qualités comme les défauts qui permettent de distinguer les hommes entre eux, contrairement « aux fruits de l'étude » qui signifieraient l'apprentissage de la technique. Les dons de l'esprit seraient donc naturels et innés, issue de la raison à l’inverse des fruits de l'étude qui auraient besoin d'éducation d'apprentissage et qui seraient une opposition à la nature.

Paragraphe 10

Dans ce dixième paragraphe, Descartes parle des mathématiques. Il en fait l'éloge par ses différents usages. Les mathématiques sont une science exacte. Grâce aux mathématiques, il est possible de vérifier et d'avoir la certitude du vrai. « Je m’étonnais » (l.17) montre bien que Descartes semble plus attiré par cette discipline.

La « certitude » c'est l'assurance intellectuelle ou morale fondée sur les conclusions d'une démonstration, sur une évidence ou sur un très grande probabilité. Son terme opposé est le doute.

L' « évidence » (l.14) est une intuition intellectuelle d'une idée claire et distincte sans qu'il soit nécessaire de la démontrer. Son terme opposé est l’inintelligibilité (possibilité d'un phénomène d'être saisie par l'esprit ou la raison).

Paragraphe 11

Les « vérités révélées » (l.7 p.37) sont une opposition aux vérités scientifiques. Ces vérités renvoient sûrement au caractère divin car Descartes énonce à la ligne 11 « il était besoin de quelque extraordinaire assurance du ciel ».

Paragraphes 13, 14, 15

Le domaine du premier homme est l’alchimie, c’est une discipline qui peut se définir comme « un ensemble de pratiques et de spéculations en rapport avec la transmutation des métaux », le second est un astrologue, l'astrologie est un ensemble de croyances concernant la position des planètes dans le système solaire, et le dernier est un magicien, une personne pratiquant la magie. Le trait commun qui se dégage de ces trois types de personnages est qu’ils pratiquent chacun une matière qui n’a pas grand intérêt aux yeux de Descartes : leurs fondements ne peuvent être vérifiés.

Le terme de « sujétion » (l.2 p.39) désigne celui qui est obligé de faire quelque chose, c’est l’état de quelqu’un qui est soumis à une autorité.

Dans le paragraphe 14 , Descartes fait allusion au « grand livre du monde » (l.5 p.39). Si l’on s’en réfère à l’œuvre de Montaigne « De l'institution des enfants » extrait des Essais ce terme désigne ce qui peut faire l'objet de notre propre existence. La méthode ici relève donc des connaissances.

Dans le quinzième paragraphe, grâce à la métaphore « la lumière naturelle » (l.5 p.40), Descartes fait référence à la raison innée dont chacun dispose. Nous comprenons ici que ce sont les préjugés qui vont empêcher la raison de bien s'appliquer sur nos esprits. C'est cette lumière qui va guider l'homme dans la recherche de la vérité.

Partie 2 :

1. Descartes préfère choisir l’introspection comme moyen de connaissance. Il a exploré plusieurs domaines et s’est rendu compte qu’il serait intéressant de s’étudier lui-même