DC1 Auto-Évaluation

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- Acquisition du savoir, savoir faire, savoir être

Lors de mes stages j’ai su intégrer un cadre institutionnel déterminé par la législation en vigueur, ainsi que les missions de la structure et celles de l’assistante sociale. Le choix de faire un stage dans un centre social m’a permis d’avoir une approche beaucoup plus globale des problématiques et de la réalité du terrain. Cela m’a permis de mettre en pratique les méthodes d’intervention sociale vue en théorie. J’ai également pu faire l’articulation entre pratique et théorie et par la suite entre accompagnement individuel et collectif. A travers ses trois ans de formation il nous a été enseigné l’art de l’entretien. Nous avons travaillé sur le face à face avec le ou les usagers, la notion de l ‘écoute et d’empathie. Cette expériences m’a permis de porter ma réflexion sur la relation d’aide et sur les ressentis de l’usager. Un des avantages d’avoir suivit une formation professionnalisante, et d’avoir eu l’occasion d’être confronter à mes appréhensions concernant la posture professionnelle à adopter lors d ‘un entretien. Lors de mon premier entretien seul sans référant fut un moment très compliqué car j’avait peur de mal faire ou de ne pas cerner la demande initiale de l’usager. Cependant se fut un moment privilégié lors de l’instauration de la relation de confiance. Au cours de mes suivis j’ai pu accompagner et travailler avec les personnes sur leurs ressources et leurs potentialités de façons à ce quelles soit actrices de leurs situations et leurs permettre de réapprendre à avoir confiance en elle. Les entretiens menés m’ont permis de réaliser la nécessitée de développer des capacités d’adaptation et de communication pour mettre en place un accompagnement social. Ce qui m’a aidé à perfectionner mes interventions, sont les échanges avec l’équipe de la structure ainsi que les cours d’analyses des pratiques lors des retours écoles. La formation et mes stages m’ont aidé, à intégrer les raisonnement d’analyse, d’évaluation relatif à l’intervention sociale ainsi qu’à améliorer ma présentation. Le travail en partenariat m’a permis de me remettre en question et de prendre du recul, d’analyser les éléments sous un autre angle et ainsi consolider un projet ou une action.

- La construction de mon identité professionnelle

- Les principes de la profession

L’apprentissage de la profession se fait obligatoirement à travers la construction d’une identité professionnelle. La mienne s’est faite via l’éthique, la déontologie, le positionnement professionnel et la posture professionnelle. Pour moi ce sont des notions qui permettent à l’ASS de mettre tout son potentiel et son professionnalisme à disposition de l’usager. Cela consiste à rendre acteur le/les individu(s). Par son autonomisation, son insertion, son équilibre, son épanouissement et lui redonner confiance. L’ASS est pour moi au cœur de la communication et l’information. En outre, c’est pour ça que le secret professionnel est inévitable dans cette profession car pour la mise en place d’un accompagnent profitable a l’usager ou au groupe d’usagé il est nécessaire qu’une relation de confiance soit mise en place. Un principe de transparence au regard des actes en direction de personnes aidées est la condition principale à une bonne relation de confiance. A travers cette formation j’ai compris que le fait de transmettre ou pas l’information à la personne et la capacité de poser clairement les limites de l’intervention, me permettra de sécuriser ma posture et mon positionnement professionnel. Le secret professionnel est pour moi le cœur de la profession. Cependant, à travers mes différents stages je me suis rendue compte que le secret professionnel était en danger avec l’arrivé des nouvelles technologies dans le secteur du travail social. Il est vrai que l’utilisation pratiquement systématique du dossier informatique permet une plus grande marge de manœuvre. Cela peut néanmoins augmenter la vulnérabilité des personnes accompagnées dans certaines conditions. En effet, avec la mise en place dune base de donner dans la plupart des structures cela veut dire que toute personne peut avoir accès au donnés et nuire au secret professionnel.

- L’acquisition des attitudes professionnelles

Au cours de mes trois ans de formation, l’ASS qui est en moi a pris forme au fur et à mesure. Ma vision de la profession s’est élargie et à laissé place à une opinion beaucoup plus réaliste. Dans cette formation j’ai su m’imprégner des connaissances et expériences complémentaires par l’auto-formation. Progressivement ce processus m’a permis de forger mon éthique professionnelle et à apprendre à prendre en compte l’autre et son autonomie. Au cours de ces deux ans j’ai acquis de l’assurance et de la confiance en moi grâce a multiplicité des situations rencontrées et des interventions mises en place. Lors de mes différentes expériences professionnelles à travers les stages je pense avoir appris à prendre du recul vis a vis de mon implication personnelle face aux usagers notamment celles qui ont été difficiles émotionnellement. De plus j’ai su améliorer ma rigueur et mon organisation face au travail, car j’ai été amenée à prendre des initiatives face à la charge de travail et mon emploi du temps. C’est un dispositif qui m’a permis d’acquérir une certaine autonomie professionnelle et fonctionnelle et j’ai appris à me connaître professionnellement. Néanmoins je suis consciente que ce sont des acquis qui tendent à se perfectionner tout au long de mon parcours professionnel. Ces trois années de formation m’ont beaucoup apporté d’un point vu humain, personnel et professionnel. D’un point de vue humain les rencontres que j’ai pue faire tout au long de ma formation ont été pour moi très constructives. La découverte de différents publics, de leurs difficultés, problématiques et de leurs positionnements face à leurs vulnérabilités. Au niveau personnel, mes trois années de formations m’ont permis de me découvrir autrement, j’ai appris à me remettre en question et m’auto évaluer, à progresser et à dépasser mes limites.

CONCLUSION

In fine, mon stage de troisième année, m’a permis de finaliser ma formation. Il m’a appris à comprendre la conduite, à m’adopter face au public en grande précarité tel que les personnes sans abris. D’autre part, ma troisième année de formation m’a permis de me remettre en question, afin de me