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Par Andrea • 12 Juin 2018 • 1 557 Mots (7 Pages) • 927 Vues
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6. L’auteur du manuel rejette l’idée voulant que les médias aient une fonction de gratification. Vrai ou faux ? Expliquez.
Faux – Selon le fonctionnalisme, les médias existent pour nous gratifier, pour répondre à des besoins personnels. C’est leur fonction. Cependant, selon Paul Attallah, cette vision des médias est certainement très utopique et ne correspond nullement à la réalité. Il est vrai que les médias cherchent à nous gratifier puisqu’ils ne récolteraient pas beaucoup de consommateurs par la menace. Mais il est faux de croire que les médias sont de simples fournisseurs répondant à nos besoins préexistants. En considérant la télévision par exemple, il est certain que dans une certaine mesure, celle-ci, et tous les médias, cherchent à nous gratifier mais il est moins certain que ce soit leur seule fonction ou leur seule raison d’être. Ces derniers correspondent aussi à des intérêts sociaux. Les médias permettent aussi au centres de communiquer avec les périphéries, aux centres de structurer le savoir des périphéries. Ainsi, même s’il est vrai que les contenus des médias peuvent nous gratifier, parfois dans une très large mesure, il est aussi vrai que ces contenus sont choisis et qu’ils correspondent à certains intérêts sociaux.
7. Pourquoi les fonctionnalistes préfèrent-ils parler d’influence personnelle plutôt que de pouvoir, selon l’auteur du manuel ?
À un pouvoir centralisateur et hégémonique, le fonctionnalisme oppose un pouvoir diffus, démocratique et partagé, bref, un pouvoir qui n’en est presque plus un et qu’il appelle, on s’en souviendra, l’influence personnelle. L’influence est un concept beaucoup plus démocratique et rassurant que le pouvoir. Tout le monde a l’occasion d’influencer et d’être influencé tandis que le pouvoir suppose un partage inégalitaire, une contrainte, une volonté contraire et dominatrice. Bien sûr, l’influence personnelle existe et fonctionne, mais il faut sérieusement se demander si elle l’emporte réellement sur le pouvoir des médias.
8. Selon l’auteur du manuel, quelle est la contradiction inhérente au concept de leader d’opinion ?
En outre, le concept de leader d’opinion ne fonctionne réellement qu’à condition de concéder que les leaders sont eux-mêmes directement influencés par les médias. En d’autres mots, pour présumer de l’efficacité de l’influence personnelle, il faut d’abord présumer de l’efficacité directe des médias sur une certaine catégorie de personnes. Les leaders d’opinion sont précisément les plus sujets à l’influence des médias puisqu’ils les consomment plus que les autres et ne cessent de relayer leurs contenus. Bref, pour prouver l’existence des leaders d’opinion, il faut d’abord présumer de l’impact des médias et c’est précisément cet impact que le concept de leader d’opinion doit récuser !
9. À quoi sert essentiellement la communication dans le modèle cybernétique ?
Un système cybernétique peut être défini comme un ensemble d'éléments en interaction, les interactions entre les éléments peuvent consister en des échanges de matière, d'énergie, ou d'information. Ces échanges constituent une communication, à laquelle les éléments réagissent en changeant d'état ou en modifiant leur action. La communication, le signal, l'information, et la rétroaction sont des notions centrales de la cybernétique et de tous les systèmes, organismes vivants, machines, ou réseaux de machines.
10.Quelles conditions assurent la fiabilité de la transmission de l’information selon la théorie de l’information ?
Mais la théorie de l’information, rappelons-le, s’était posée une deuxième question : que faire pour que le signal transmis soit reçu tel quel ? À cela, plusieurs solutions : (1) le code doit être absolument rigide afin d’éliminer tout ambiguïté ; (2) le canal de transmission doit être sécuritaire afin d’éliminer tout parasite et toute interférence ; (3) les sources de bruit doivent elles-mêmes être contrôlées ou éliminées.
11. Faites une comparaison entre l’intelligence artificielle et l’intelligence humaine.
Comment s’y prennent-elles, respectivement, pour résoudre un problème ?
Question à développement (13 points)
Dans le chapitre 6 du manuel, Paul Attallah présente une approche critique du fonctionnalisme et des médias. Selon ce point de vue, les médias ne sont pas de simples fournisseurs d’informations qui répondent à des besoins préexistants; leurs contenus servent certains intérêts.
Dans Médias et démocratie, l’auteure Anne-Marie Gingras cherche à faire le point sur « une série de malaises relatifs aux médias » en posant un ensemble de questions qui rejoignent celles de Paul Attallah et celles des tenants du courant critique du fonctionnalisme quant aux contextes d’émergence et d’évolution des entreprises médiatiques.
Faites un résumé des principales observations et questions apportées par Anne-Marie Gingras dans son texte « Les médias et le pouvoir » (semaine 7 – À lire).
(2 pages à double interligne)
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