Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

CONTRIBUTIONS POUR LA REDUCTION DU COUT D’ELEVAGE D’UNE BREBIS DJALLONKE

Par   •  10 Janvier 2018  •  4 920 Mots (20 Pages)  •  647 Vues

Page 1 sur 20

...

MDR : Ministère du Développement Rural

IMVT : Institut d’élevage et de Médecine Vétérinaire des pays Tropicaux

MIPARH : Ministère de la Production Animale et des Ressources Halieutiques

DPA : Direction de la Production Animale

Kg : Kilogramme

FAO : Organisation des Nation Unies pour l’Alimentation et l’agriculture

Qté : Quantité

MAD : Matière Azotée Digestive

MS : Matière Sèche

UF : Unité Fourragère

UFV : Unité Fourragère Viande

UFL : Unité Fourragère Lait

FCFA : Franc Communauté Financière Africaine

PIB : Produit Intérieur Brut

INTRODUCTION

L’élevage en côte d’ivoire a connu un début d’organisation avec la création de la SODEPRA en 1973. L’option ovine a concerné la race Djallonké, qui proviendrait du Fouta Djallon en Guinée (d’où l’origine de leur nom Djallonké) et aurait pour ancêtre, le mouton égyptien Ovis longipes (Devendra et McLeroy, 1982) En raison de leur adaptation aux différentes régions agro-écologiques d’Afrique subsaharienne (Centre international pour l’Elevage en Afrique, 1979 ; Mawuena, 1986 ;1987 ; Bengaly et al., 1993), les ovins Djallonké sont particulièrement intéressants pour contribuer à atteindre l’objectif fondamental de sécurité alimentaire des populations en protéines animales (Faye et Lhoste, 1999 ; Faye et Alary, 2001)

L’Etat ivoirien dans sa politique de valorisation de l’élevage de ce mouton a crée en 1976 à Béoumi, le centre National Ovin (CNO).

Plutard en 1983 à Bouaké fut crée le Programme National de Sélection Ovine (PNSO) dont l’objectif est de mieux expliquer le potentiel génétique du mouton Djallonké et diffuser les béliers améliorés de hautes performances au niveau de l’élevage ovin par voie des femelles.

Les financements issus du BSIE du projet FED ont permis l’installation de jeunes éleveurs modernes (168 éleveurs installés entre 1991 et1995).

Ces financements ont également permis une augmentation du cheptel ovin et caprin entre 2000 et 2002.

En effet, pour un effectif total qui était de 2.585.000 têtes en 2000, on est passé 2.662.000 têtes en 2002.

Depuis 2003 l’analyse des dynamiques élevages ovins et caprins montre une diminution des effectifs. Ainsi pour un effectif caprin et ovin total de 2.174.000 têtes en 2003, il a été enregistré que 2.126.000 têtes en 2004(MIPARH/DPP, 2005)

Les études menées à propos de cette situation ont permis de mentionner les coûts trop élevés d’installation des bergeries………………………………Ainsi que ceux de production d’une brebis suitée, soit…………………………………. Cependant la production ovine et caprine en particulier ne cesse de baisser jusqu'à ce jour.

Cela s’explique par une importation ………………………………………

Qu’est-ce qui explique cette baisse de production ovine et caprine ? Comment y remédier ?

Pour répondre à ces questions, notre étude sera portée sur le thème : ‹‹CONTRIBUTION POUR LA REDUCTION DU COUT D’ELEVAGE D’UNE BREBIS DJALLONKE DANS LE DEPARTEMENT DE TOUMODI.››.

D’une manière spécifique, notre analyse portera sur les aspects techniques de l’élevage des brebis Djallonké à savoir l’alimentation, la reproduction,le suivi sanitaire,l’amortissement des investissements(Bergerie,forage,magasin et logement,mangeoires, abreuvoir….)

L’élaboration de cette étude consistera d’abords à aborder les généralités ensuite exposer le matériel et la méthode de travail. Ce qui permettra de discuter des résultats et enfin de proposer des solutions qui pourront être appliqués par les éleveurs de moutons Djallonké.

I.GENERALITES

1.1 Présentation de la zone d’étude

Le département de Toumodi est l’une des composantes de la région des lacs. Le département comprend 5 sous-préfectures (Toumodi, Djekanou, Angoda, Kokoumbo et Kpouébo).

Il est limité au nord par le département de Yamoussoukro, au sud par le département de Tiassalé, à l’est par le département de Bongouanou et celui de Dimbokro et à l’ouest par le département d’Oumé.

Il est situé dans une zone de transition limite entre le climat tropical humide de la zone forestière et le climat soudanais de la zone des savanes. Le relief est peu accidenté.

La température ambiante (sous abri) varie entre 28 et 35°C selon les saisons.

On y trouve deux types de végétation :

- une zone de forêt au sud et à l’Ouest qui représente le quart de sa superficie.

- une zone de savane arborée dominée par des rôniers représente les trois quarts de la superficie du département. Cette zone s’étend du Nord vers l’Est en passant par le centre qui constitue le V-Baoulé.

Toumodi à l’image des régions du centre de la côte d’ivoire est caractérisé par 4 saisons :

- une grande saison de pluie d’Avril jusqu’en Juin ;

- une petite saison de pluie en Septembre et Octobre ;

- une petite saison sèche en Juillet et Août ;

- une grande saison sèche de Novembre jusqu’en Mars.

La ville de Toumodi compte 105625 habitants (RGHPH, 1998) dont 84% de Baoulés, 1% de Gouro, 5% de Senoufos, Malinkés et autres ethnies de la côte d’ivoire. Les étrangers représentent 10% de cette population.

1.2 Présentation de l’élevage des petits ruminants en côte d’ivoire

En côte d’ivoire, l’élevage des petits ruminants est beaucoup traditionnel

...

Télécharger :   txt (40.7 Kb)   pdf (124.1 Kb)   docx (50.3 Kb)  
Voir 19 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club