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COM2005

Par   •  11 Octobre 2017  •  2 776 Mots (12 Pages)  •  472 Vues

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Comme nous l’avons mentionné, l’anglais prend énormément de place dans notre société et c’est sans oublié bien sûre sa place dans le domaine culturel. Nous ne serons évidemment pas étonné de constater que c’est aux Etats-Unis que la dimension marchande de la culture est la plus forte. La logique marchande fait que la culture est devenue une mise en marché qui a tendance à n’être qu’un mode consensuel d’homogénéisation et de reproduction de ce qui doit être. La culture n’est plus ce que l’on produit mais bien ce que l’on consomme. Le phénomène de l’Américanisation que nous avons mentionné précédemment dans notre introduction, représente en fait le déversement massif à faible coût des produits culturels et l’invasion des médias de masse par des produits étrangers.

Nous sommes actuellement dans une ère où le modèle américain prédomine et ce à tous les niveaux. Voici d’ailleurs quelques exemples ; l’anglais, langue des américains, est la langue internationale ; Hollywood envahit le domaine culturelle tant au niveau vestimentaire qu’au niveau des coiffures, les marques américaines dictent leur façon de manger, de boire, bref de vivre ! En subissant ainsi cette forme de mondialisation, nous perdons lentement notre propre identité culturelle française. La mondialisation culturelle est en train de modifier les conditions dans lesquelles s’opèrent les interactions entre les sociétés et leurs cultures.

L’évolution rapide et radicale que la culture a connue depuis les dernières années a suscité des appréhensions devant la sécurité culturelle dans laquelle elle baignait. Du télégraphe nous sommes passées au journal, pour ensuite passer au téléphone, à la radio, la télévision, l’internet…et l’évolution continue à un rythme effréné. En quelques clics de souris nous pouvons savoir ce qui se passe à la minute près, de l’autre côté du continent. Nous sommes là à nous inquiéter pour notre langue française, mais je crois qu’il doit en être de même pour les pays étrangers. Ils sont eux aussi victime de l’américanisme.

Par contre, il y a une chose que l’on ne doit pas oublier et c’est que si la télévision américaine est en constante progression chez les francophone au Québec c’est bien sûre à cause du développement des réseaux de télédistribution, mais aussi en grande partie parce que celle-ci a un énorme publique au Québec. De plus, il faut être conscient que la population québécoise qui écoute en majeur partie la télévision en anglais aura beaucoup plus tendance à adopter les autres produits culturels issu des américains et à être influencé par ceux-ci. Les vedettes américaines contribuent aussi à accroître le sentiment et le lien qui attachent les québécois aux américains.

Le processus d’intégration des marchés, l’intensification de la concurrence, le rapprochement des hommes qui résulte des retombées des technologies de l’information ainsi que des communications, font en sorte que la culture et l’information se retrouve en expansion. Aujourd'hui les films américains occupent plus de la moitié des représentations dans nos cinémas et si on compare les Etats-Unis aux autres pays du monde entier, ce sont eux qui exportent le plus grand nombre de programmes de télévisions sur nos écrans. La diffusion des émissions de télévision et des films américains véhicule non seulement un modèle de pensée unique mais confère à cette langue un pouvoir d'attraction dont les effets se font sentir sur toute la planète.

Comme le français perd petit à petit de son importance dans notre société avec ce phénomène, il devient primordial de mettre sur pied des stratégies de protection et de développement en matière de culture et de communication pour contrer l'invasion culturelle américaine. Pour contrer ce genre d’influence voir même de concurrence, nos artistes et nos créateurs culturels de langue française, pourraient se voir obligés d'adopter le style à l’américaine pour regagner du public. Que l’on parle de thématique, d’effets spéciaux, ou de leur façon de raconter les histoires, nous pourrions être dans l’obligation de se résigner à faire comme eux. Peut-être devrions-nous seulement contrer cette concurrence en y allant avec la quantité? C’est-à-dire bombarder les ondes en augmentant le nombre de chaîne de langue française? Quel avantage en tirerions-nous?

En mettant de l’avant cette solution, peut-être risquerions-nous de mettre en marché des produits culturels de moindre qualité? Ce qui ne ferait qu’empirer la situation, car vu la qualité des produits américains qui paraissent sur nos écrans et leur popularité, nous comprenons que c’est ce que la population désire, de la qualité Nous risquerions de connaitre une plus grande baisse d’intérêt envers les produits de langue française. Il va donc de soi que nous misions à 100% sur la qualité de nos produits culturelle que ce soit la mise en scène, les scénarios, la sélection des comédiens et aussi bien évidemment la programmation qui est mise en onde.

Nous devons nous faire un devoir de stimuler la production d’œuvres culturelles françaises. Ceci aurait pour effet de redonner un sentiment d’appartenance au peuple et stimulerait par le fait même l’économie. Avec l’aide du CRTC, nous pourrions élaborer une procédure bien simple qui voudrait que les œuvres culturelles produites au Québec se voient accorder une subvention direct pour ainsi contribuer à la création de ces dites œuvres. Bien évidemment, ces subventions ne devraient être offerte qu’au production française et devrait être diffusé à des heures de grande écoute pour assurer le maximum de visibilité. Cette stratégie irait dans la même ligné que le droit à la communication, car elle nuirait en aucun cas aux productions étrangères.

Celles-ci continueraient d’être produites, mais ne recevraient aucune aide monétaire, aucune subvention. Il faut dire que dans le contexte qui nous intéresse ici, c’est-à-dire l’américanisation des ondes, les produits culturels anglais ont loin d’avoir besoin d’un coup de main pour assurer leur prospérité. En instaurant une stratégie qui prônerait l’affirmation de l’identité culturelle, qui soutiendrait les créateurs et leur art et qui inciterait la participation des citoyens à la vie on veillerait un tant soit peu au développement de la culture française qui se voit petit à petit envahir par les Etats-Unis. Mise à part la stimulation des productions d’œuvres culturelles françaises, une autre stratégie qui pourrait être développé serait d’instaurer des conditions d’interaction entre

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