Analyse de pratique "toilette"

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Madame L a des antécédents d'hypertension, de dépression et de problèmes cardiaques, elle possède donc une pompe au niveau du cœur.

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Traitements :

Cette résidente est sous Dafalgan 500 mg en gélule matin / midi et soir pour calmer la douleur, si elle ne prend pas le traitement, l'infirmière met un suppositoire.

Elle a aussi des bains de bouche de bicarbonate sodium trois fois par jour pour pallier à ses douleurs buccale.

Puis elle est sous perfusion sous cutanée de G 5% avec un ajout de deux ampoules de chlorure de sodium 10 % chaque soir afin de l'hydrater puisqu'elle ne boit plus.

Le pansement d'escarre est à changer à chaque grande toilette au lit.

Description du soin :

Les soins quotidiens deviennent de plus en plus difficile à réaliser, notamment la toilette.

Madame L appréhende beaucoup ce soin car c'est une personne très pudique. De plus elle est douloureuse à la moindre mobilisation et pousse des cries. Pour pallier à cela, la toilette est réaliser sous Kalinox qui est un gaz analgésique de courte durée permettant ainsi à Madame L de se détendre et de ne plus ressentir de douleurs. Il faut donc être deux pour mobiliser la résidente plus la présence de l'infirmière pour s'occuper du Kalinox afin de réaliser ce soin.

La toilette de Madame L a lieu dans la matinée, aux alentours de 11h, dans la chambre de la résidente.

Je rentre la première dans la chambre en frappant afin de préparer le matériel nécessaire à la réalisation du soin, je mets ma présence. L'aide soignante et l'infirmière me rejoignent, l'aide soignante étant là pour m'aider à la mobilisation et l'infirmière pour le Kalinox..

Mon matériel étant prêt, l'infirmière me demande de commencer le soin par le visage, je m'exécute bien que ma réflexion aurait été de commencer d'abord par les pieds et les jambes afin de ne pas agresser la personne, et de commencer la toilette en douceur pour la rassurer et ainsi être plutôt dans un soin de confort puisqu'elle a été déclarée depuis peu en soins palliatifs. Je continue en lavant le torse et les bras, tout en préservant la pudeur de la personne, et d'un coup l'infirmière me demande d'arrêter le soin en me disant que ça ne va pas du tout. Je me suis donc interrogé car je n'ai pas compris pourquoi le soin que je proposait n'était pas de qualité. On me répond que c'est tout simplement parce que je suis trop longue et qu'une toilette complète au lit ce fait normalement en 15 minutes. Également car la toilette est réalisée sous Kalinox.. J'ai d'abord pensé que c'était par rapport aux effets que pouvait avoir le gaz sur la personne car c'est arrivé à Madame L de faire de l'hyperventilation, avant de me dire que c'est simplement que le Kalinox coûte 1 euro la minute et que c'est uniquement pour cela que mon soin a été arrêté. L'aide soignante a donc pris le relais et a finis la toilette. Je l'ai aidé pour les mobilisations et me suis concentrée sur les soins de confort comme des massages au niveau des pieds, des jambes et du dos. Ainsi qu' un soin de bouche et un lavement des yeux une fois la toilette terminée.

Mon questionnement se pose sur le fait de pouvoir faire une toilette complète au lit à une personne telle que Madame L, avec des mobilisations difficiles, un pansement d'escarre, plus des soins de confort tels que des massages, en 15 minutes.

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Analyse de pratique :

Lors de ce soin, je n'étais pas très a l'aise car ce n'est pas évident d'avoir en face de soi deux professionnels qui nous observent. J'étais un peu dans l'incompréhension suite à l'arrêt de mon soin. J'ai pas su être assez rapide, je trouve que c'est un soin difficile dans la mesure ou il faut penser à la fois à l'hygiène, à la pudeur de la personne, à être rapide pour le bien-être du résident, aux mobilisations qui ne doivent pas être douloureuses.

Il m'a manqué des connaissances sur le Kalinox, car j'aurai du savoir le coût de ce gaz et aussi qu'il n'a aucun effets néfastes sur la personne, on peut l'utiliser aussi longtemps que nécessaire.

Il faut donc que j'améliore la qualité de mon soin, et que je sois plus rapide. Et que je me documente plus sur le traitement de mes résidents à prendre en soin.

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