Analyse de pratique, en équipe médicale
Par Matt • 20 Mai 2018 • 970 Mots (4 Pages) • 501 Vues
...
« Article R. 4311-7 : L'infirmier ou l'infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d'une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin : […]3. Mise en place et ablation d'un cathéter court ou d'une aiguille pour perfusion dans une veine superficielle des membres ou dans une veine épicrânienne. »
L'infirmière me propose de réaliser la pose du cathéter. C’est pour la première fois que je vais réaliser ce soin en dehors du laboratoire de simulation. Je prépare le matériel nécessaire pour cet acte, à savoir : cathéters de trois tailles différentes, un garrot, des compresses stériles, de la Bétadine alcoolique, un pansement transparent, un prolongateur, une perfusion de SGI purgée au préalable, un sac poubelle.
Je me présente au patient en précisant mon statut. Je lui demande s'il veut bien me laisser faire le soin. Le patient accepte volontiers en précisant que la dernière fois qu’il été hospitalisé dans le service, on avait dû le piquer trois fois pour trouver la veine.
Je prépare le champ de travail, j’accroche la perfusion sur le pied de perf., j’ouvre les compresses et le pansement transparent, je mets une alaise sous le bras du patient pour protéger le lit.
Ensuite, je mets le garrot afin de repérer une veine, ceci étant fait je le desserre et je désinfecte. J’applique la SHA avant d’enfiler les gants, je resserre le garrot et je préviens le patient que je vais le piquer. Je vois le retour veineux dans la chambre témoin du cathéter, ce qui signifie que je suis bien dans la veine. L’infirmière me conseille de remonter le cathéter alors que je remonte l’ensemble du dispositif au lieu de pousser uniquement le cathéter. En conséquence de quoi, je passe à travers la veine et cède ma place à l’IDE pour finir le soin.
Pendant ce soin, j’ai su respecter les règles d’hygiène et d’asepsie. En revanche, mon manque d’expérience et les difficultés a fait que durant ce soin, je n’ai pas adressé un mot au patient en dehors de la forme de politesse et la demande de consentement. Extrêmement concentrée sur la technique et déstabilisée par les propos du patient, j’ai occulté la communication qui fait partie intégrante du soin. J’aurais dû engager une conversation neutre, sachant que les patients en USIC ont besoin de communiquer. Ils sont souvent angoissés et préoccupés par leur état de santé. Parfois il suffit juste de les écouter.
Faire le soin plus souvent m’offre un gain de dextérité sur les gestes techniques maitrisés au profit d’une plus large disponibilité nécessaire pour une communication lors du soin.
Pour réaliser ce soin j’ai utilisé les connaissances acquises dans :
UE 4.4 Thérapeutique et contribution au diagnostic médical
UE 2.1 Biologie fondamentale
UE 2.10 Infectiologie, hygiène
UE 5.2 Evaluation d’une situation clinique
UE 3.1 Raisonnement et démarche clinique infirmière
UE 1.3 Législation, étique, déontologie
...