Analyse de pratique

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L'article 1 du décret n° 93-345 du 15 Mars 1993, relatif aux actes professionnels et à l'exercice de la profession d'infirmière, dit que « les soins infirmiers ont pour objet de prévenir et évaluer la souffrance et la détresse des personnes et de participer à leur soulagement, d'accompagner les patients en fin de vie et, si besoin, leur entourage ».

Le premier contact entre les proches et le personnel soignant est important. Une entrevue avec l'ensemble de la famille permet de faire passer un message : nous l'informons que nous désirons travailler avec chacun de ses membres et que nous attendons d'eux une certaine solidarité. Cette première entrevue peut nous donner l'occasion :

– de les informer de la situation actuelle,

– d'identifier les ressources de chacun à s'impliquer dans l'accompagnement du patient,

– d'établir une relation de confiance et de coopération avec l'équipe soignante.

Ensuite, nous pourrons mettre en œuvre les moyens dont nous disposons pour faciliter et encourager au mieux leur implication dans les soins portés à la personne malade.

5. A l'issue de cette analyse et de votre point de vue, qu'avez-vous appris d'important à travers cette situation. 5 à 10 lignes

A l’issue de cette analyse, mais aussi à l’issue de la lecture de ce texte, j’ai développé mes connaissances sur la prise en charge d’un patient en fin de vie et de sa famille. Il est important pour les soignants d’établir une relation de confiance pour que le patient se sente en sécurité et en apaisement. qu’il est courant de voir que bon nombre de personnes ont besoin de rester en relation avec ceux qui les ont accompagnées dans la vie : la famille, les amis, les proches qui constituent l'entourage affectif. Ainsi, je pense que l'accompagnement des proches peut nous aider à mieux connaître la personne soignée et donc à optimiser sa prise en charge.

6. Quel autre point souhaitez-vous approfondir et pourquoi? Environ 10 lignes

La relation équipe soignante-famille dans le processus de fin de vie des patients doit s’instaurer petit à petit. Accompagner les familles en deuil repose que les soignants reçoivent une formation sur les techniques relationnelles basées sur la communication, la reformulation. Les professionnels de santé doivent se rendre disponible, être à l’écoute mais si cela peut-être parfois vécu comme de l’agressivité des familles. Face à cette situation, je me suis posée d’autres questions : quelle distance faut-il vraiment mettre auprès des patients et de leurs familles afin de ne pas être submerger par nos émotions ? Pourquoi cacher ses émotions ?

7. Répondez à la question: "Vous sentez-vous suffisamment autonome sue l'ensemble de ces activités pour les assurer seul? Oui-Non-Pourquoi?" 5 à 10 lignes

Cette patiente est décédée quelques jours après. Les soignants appréhendaient la réaction de la famille. Malgré tout, ils ont remercier l’équipe d’avoir été là pour leur mère et pour eux. J’ai pensé alors que le fait d’établir une relation de confiance avec eux et de leur dire vraiment les mots qu’ils voulaient entendre les a rassuré. Cette relation leur permettre de ressortir plus facilement de ce deuil. Cette situation a été soulevé en équipe et avec les médecins en réunion pluridisciplinaire quelques jours après : un travail de réflexion est en cours. Pour ma part, si cette situation se reproduisait, je comprendrais plus facilement les réactions de la famille et serait à même de les accompagner dans leur processus de deuil.

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