APP smur
Par Raze • 3 Décembre 2018 • 951 Mots (4 Pages) • 552 Vues
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III.ème et IV.ème partie
Cela s’est passé dans l’urgence de la situation, à préparer des drogues rapidement, sans table ou se poser, avec du matériel compté (n’ayant pas un stock énorme dans les sacs de matériel mis à disposition et rechargé après chaque sorties), dans un stress qui prenait tout corps de métier confondu.
Lors de la préparation de la VVP et de sa pose, cela ne s’est pas fait selon les règles d’hygiène et d’asepsie du fait de l’urgence de la situation, la désinfection s’est faite en un seul passage de bétadine alcoolique, sans gants (majoration risque AES), sans ergonomie du fait du peu de place dans le VSAV.
Aussi, l’organisation n’était pas optimale, nous étions organisés au sein de l’équipe médicale et paramédicale, cependant, les pompiers et les policiers empiétaient sur le terrain sans pour autant être réellement utiles. Cela reflète un manque de place dans un VSAV, avec une équipe nombreuse, où chacun cherche à se rendre utile ; les pompiers se relayant pour masser, et les policiers cherchant des réponses pour leur dossier médico-légal, en posant parfois des questions dérangeantes, à des moments inopportuns.
De plus, ne connaissant pas les sacs de ventilation et de circulation parfaitement, puisqu’ils sont remplis de multiples pochettes, je me suis vue demander à l’ambulancier de m’aider à trouver le matériel demandé, avant de pouvoir le faire seule.
V.ème partie
Cette situation a mobilisé l’éthique dans le sens où dans une situation d’urgence comme celle-ci, on cherche à réanimer le patient coûte que coûte ; en effet, pour essayer de faire reprendre conscience au patient, le médecin n’a pas hésité à lui donner des claques sur les joues, le pincer pour le faire réagir, et en dernier recours, toucher ses yeux pour voir s’il y avait encore un semblant de réflexe.
Après recherche, j’ai compris l’intérêt des injection d’adrénaline face à l’asystolie, de la noradrénaline, ainsi que l’hypnovel.
VI.ème partie
A l’heure actuelle, en ayant fait plusieurs sortie SMUR avec des situations urgentes, en connaissant mieux les sacs et l’équipement, je pense pouvoir mieux gérer mon stress, afin d’exécuter les ordres plus rapidement. Je ne prétends pas avoir plus d’expérience, mais ce stage aux Urgences ma permis de m’affirmer un peu plus, et de voir que j’étais capable de beaucoup de chose. Ces sorties SMUR ont été très formatrices, et très valorisantes après avoir reçu des félicitations de l’IDE et du reste de l’équipe pour mon implication.
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