App stage en EHPAD
Par Stella0400 • 6 Mai 2018 • 1 500 Mots (6 Pages) • 818 Vues
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Tout au long, j’ai instaurée une communication, alliant la parole et l’écoute. Rapidement j’ai pu voir qu’elle avait été submergée par l’émotion en sanglotant, cela peut être définit par une réaction affective d’assez grande intensité, habituellement provoquée par une stimulation venue de l’environnement d’après le dictionnaire le Larousse.
J’ai été m’assoir auprès d’elle en lui prenant la main car le toucher est un mode de communication profond capable de transmettre des émotions. L’objectif étant de créer un contact en apportant une sensation de chaleur et de bien-être, cela pouvant rassurer et réconforter la résidente. J’ai également diminué la distance qu’il y avait entre nous pour favoriser un climat agréable. En lui prenant la main et en étant à son écoute, j’ai fait preuve d’empathie (capacité d’une personne à se mettre à la place d’une autre afin de mieux la cerner).
J’ai par la suite favorisée l’observation, en prenant le temps de la regarder et en étant attentive à ses propos et à ses gestes. Il fallait également que je sois sensible à sa communication non-verbale qu’elle pouvait me renvoyer, c’est-à-dire à son regard, à l’expression de son visage, à ses gestes et à ses attitudes corporelles pour ne surtout pas la brusquer. L’observation vise à observer un être humain pour permettre une approche globale. C’est une source d’information essentielle qui permet de percevoir les comportements et les actes. C’est également une méthode pour recueillir des données pouvant m’aider à mieux interpréter ses paroles. Il faut savoir observer l’autre pour mieux s’adapter.
J’ai été de ce fait bienveillante, respectueuse, discrète et je ne lui ai surtout pas coupée la parole. J’ai choisi de renoncer à tout savoir sur elle, en respectant ses silences et la distance qu’elle a pu instaurer pour se protéger. Ces procédés m’ont permis de créer une relation de confiance, elle a compris que j’étais là pour l’aider. D’après Rivarol (écrivain français) : « La confiance est le sentiment de sécurité ou la foi (la sûreté) qu’a une personne vis-à-vis de quelqu’un ou de quelque chose. ». Elle s’est alors confiée en me disant la raison première de ses angoisses et de ses peurs, son fils. En lisant les transmissions quelques jours plus tôt sur le logiciel Médicor, j’ai pu voir que son fils avait prévenu l’équipe de son absence. J’ai pu ainsi lui apporter une réponse à ses interrogations. J’ai de ce fait instaurée une relation d’aide, le Petit Robert définit une relation comme étant : « une situation dans laquelle plusieurs personnes sont susceptibles d'agir mutuellement les unes sur les autres. C'est un lien de dépendance ou d'influence réciproque. » Une relation d’aide est pour conclure l’action d’aider quelqu’un, de lui donner une assistance momentanée ; un appui, un soutien d’après le dictionnaire le Larousse.
De plus, j’avais mis en place une négociation pour qu’elle accepte de se confier à une tierce personne, et de participer aux activités de la résidence pour occuper ses pensées différemment. La négociation peut être définit par une discussion qui a pour but de parvenir à un accord. Il faut s’exprimer pour renforcer la communication en étant clair et positive pour trouver un juste milieu. C’est grâce à cela qu’elle avait fini par accepter de rejoindre les autres résidents au rez-de-chaussée pour participer aux activités. Elle m’a remerciée une seconde fois, j’ai perçu ses remerciements comme une forme de reconnaissance malgré le fait que je n’ai pas pu rester à ses côtés.
Phase de transfert :
J’ai pu apprendre lors de cet entretien qu’il fallait mieux écouter plus, pour interpréter moins. C’est ce que j’ai pu mettre en pratique, et cela a permis de créer une relation de confiance entre la résidente et moi. Ainsi elle a pu se confier sans appréhension sur ses peurs et ses angoisses. Je sais maintenant que je dois observer l’ensemble de la situation, sans me focaliser sur un problème comme j’ai pu le faire au début. J’ai monopolisée la discussion autour du fait qu’elle était capable de se mobiliser seule, sans voir que le problème était bien plus profond et qu’elle avait surtout besoin de parler et de se confier. Le fait de vouloir aller au toilette, n’était qu’un subterfuge pour pouvoir avoir quelqu’un auprès d’elle et parler de ses craintes, bien qu’elle ait pu être sur la retenue au début. Je n’ai pu m’apercevoir de ça qu’au fur et à mesure, plus la discussion avançait, plus je voyais qu’elle était mal.
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