APP neuro-vasculair
Par Andrea • 26 Mars 2018 • 1 224 Mots (5 Pages) • 699 Vues
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- La distance intime (Moins de 45cm)
- La distance personnelle (De 45cm a 1m20)
- La distance sociale (De 1m20 a 3m60)
- La distance publique (Plus de 3m60)
La posture professionnelle
C'est une manifestation d'un état mental , façonné par nos croyances et orientée par nos intentions qui exerce une influence directrice et dynamique sur nos actions , leur donnant sens et justification.
Puisque qu'un câlin signifie quelque chose et qu'il est donné dans un but précis , il est un véritable moyen de communication. En effet , au même titre que le regard , l'odeur , la gestuelle , il est une forme de communication non verbale par la toucher. Le toucher est omniprésent dans les soins et il est très important dans la relation soignant/soigné. Le câlin est le plus souvent un signe d'affection et il est donné aux personnes qui partagent une relation proche. La relation soignant/soigné implique une relation quotidienne avec des personnes vulnérables mais on ne peut pas parler de relation proche , le Larousse définit proche comme « Qui a d’étroites relations de parenté , ou d'amitié » , donc accepter un geste affectueux de la part d'un patient peu être risquer car pour la personne cela veut peut être dire l'acceptation de la part du soignant d'instaurer entre eux ce type de relation. Les attentes du patient ne seraient donc plus en phase avec les intentions du soignant et cela pourrait compromette leur relation de confiance (= Relation réciproque , un état psychologique partagé , se caractérisant par le fait d'accepter sa vulnérabilité face a l'autre en se basant sur des croyances optimistes de ses intentions).
D’autre part l’IDE se doit d’être impartial dans les soins. L’article R.4312-25 mentionne que l’IDE « doit dispenser ses soins à toute personne avec la même conscience quels que soient les sentiments qu'il peut éprouver à son égard… ». Cette neutralité permet d’éviter le sentiment d’inéquité que pourraient ressentir d’autres patients témoins d’actes perçus comme du favoritisme.
L'une des qualités essentielles requises pour exercer le métier infirmier est l'empathie. Cela signifie que face à l’émotion d’autrui, l’empathie est une réponse qui consiste à ressentir son émotion comme si on était à sa place mais en prenant garde de ne pas impliquer son propre ressenti. L’empathie permet ainsi au soignant de mieux comprendre les patients et donc de mieux répondre à leur besoin d’une manière globale. Mais, l’empathie étant chargée d’émotion, il parait difficile d’adopter cette position emphatique sans se laisser déborder par celle de la personne soignée.
La posture professionnelle, c’est l’ensemble des gestes, des pensées et des attitudes de l’IDE. Elle est caractérisée dans un cadre législatif et déontologique mais elle est également conditionnée par son savoir-faire, son savoir-être, ses propres valeurs et son expérience. Je pense donc que ressentir des émotions pour un soignant est une chose « normale » mais que dans l’intérêt du patient, il doit apprendre à les canaliser, les maîtriser.
Je suis consciente qu’il est facile pour un soignant de basculer et de se laisser déborder par les émotions. En tant que future professionnelle l’expérience devra m’apprendre à gérer les inévitables émotions provoquée par certaines situations. L’important est de ne pas chercher à les enfouir mais plutôt à bien les analyser pour mieux les gérer et ainsi conserver la « juste distance » et la bonne posture permettant d’apporter des soins de qualité dans le respect des droits de la personne soignée et les devoirs de tout soignant.
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