Synthèse de l'article de Philippe Le jeune
Par Andrea • 27 Septembre 2018 • 935 Mots (4 Pages) • 629 Vues
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Dans le film de Kechiche, les gros plans qui sont hors du temps et de l’espace, montrent les corps symbolisant l’intériorité communiquée aux spectateurs; ils ne sont pas les points de vue subjectifs, mais les objets de la représentation par le public, ce dernier rendant les images plus profondes. Mais les spectateurs ne font pas partie de l’histoire du film, en dépit des situations sociales, avec lesquelles ils pourraient s’identifier, pour la cause susmentionnée étant le rôle des voyeurs qui prévaut sur celui des participants.
La conclusion de l’article résume que dans le film de Kechiche la représentation a peu à voir avec la perception, tandis que dans la BD elles sont liées, la perception étant marqué par la couleur bleue, qui provoque en plus un effet contradictoire dans le titre. Mais la fonction clé de cette couleur est le rôle d’une métaphore visuelle dans la tentative de Marot de communiquer l’expérience homosexuelle au grand public dans l’espoir d’augmenter l’acceptation la homosexualité hors de la dite communauté LGBTQ.
Il me paraît difficile, voire un peu illogique de comparer les techniques de chaque des deux genres, dont il s’agit dans l’article de Wiese, et de juger de l’effet qu’elles provoquent au public. C’est bien évident que l’auteur de la BD et le réalisateur du film se sont focalisés sur les choses bien différentes: dans le cas de Marot, l’homosexualité est placée dans le cadre du dévéloppement personnel, tandis que Kechiche montre d’une façon explicite les scènes qui pourraient être choquantes pour certains spectateurs, il met largement en relief les relations sexuelles entre les personnes du même sex sans les placer dans un contexte social, comme le fait Marot. Je ne crois pas que dans la BD la couleur serve à créer une impression trop influente, sauf la référence à la couleur des cheveux d’Emma et ses répercussions dans les images liées à cette personnage et la distinction temporelle. À mon avis, la couleur contribue à la compréhension de la lecture et témoigne de la créativité de l’auteur de la BD, mais reste quand même incomparable aux effets du film de Kechiche sur le plan de la perception du contenu. a
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