George Rodger: petit garçon se promenant sur une route bordée de cadavres près du camp de Bergen-Belsen
Par Matt • 14 Septembre 2018 • 1 246 Mots (5 Pages) • 678 Vues
...
Ainsi, lors de cette libération, les correspondants de guerre sont présents et immortalisent cet événement, dont George Rodger.
- L'oeuvre : Petit garçon se promenant sur une route bordée de cadavres près du camp de Bergen-Belsen
[pic 12]
[pic 13]
- Analyse de l'image
Ce cliché a une forme carré, même si on sait que la photo est d'origine rectangulaire, elle aurait donc été recadrée. On peut supposer que Rodger ait fait cela pour recentrer le sujet, qui est lez petit garçon. Ce petit garçon qui viendrait de loin, comme le symbolise cette route.
Le photographe a pris un plan d'ensemble, qui, lui encore, permet de situer le thème dans son contexte et son environnement.
C'est ici un plan de face légèrement en plongé. Cela permet de donner de la profondeur et de ne délaisser aucun détail présent sur ce portrait. Cela prouve aussi la véracité de l'oeuvre : George Rodger a déclenché l'appareil sur le vif, sans mise en scène.
La pellicule couleur apparaît vers les années 1970, cela explique le fait que c'est une photo en noir et blanc. La photo est prise le jour, il y a donc de la lumière naturelle(il fait beau temps). De plus, il y a un contraste entre l'ombre et la clarté, comme le route et les cadavres, la forêt et le ciel. On peut aussi voir l'opposition entre la route bordée de cadavres et l'enfant debout, entre la mort et la vie.
Nous pouvons aussi voir un grand arrière champ, avec une grande profondeur qui est un peu flou.
[pic 14]
[pic 15]
[pic 16]
- Description de l'image
Sur cette photographie, on distingue clairement deux plans et un arrière plan. D'autre part, la route constitue aussi l'entre-deux plans, elle les coupe en deux.
Au premier plan, c'est l'enfant qui domine. Il marche d'un pas assuré vers l'avant. Il paraît séparé des cadavres, le regard détourné, il semble sur la photo indifférent, voire insouciant. Il est aussi bien habillé, je suppose qu'il a été habillé par ceux qui ont libéré son camp.
Au second plan, on voit des cadavres, allongés en lignes sur le bas côté. Ils sont mis ainsi car les soldats veulent les éradiquer afin d'éviter toute épidémie. Une fois de plus, on nous montre l'atrocité de ces camps.
L'arrière plan est constitué de la forêt, à proximité du camp. Elle peut représenter la guerre, que fuit la petit garçon à pied. Il y a aussi le ciel, qui peut reproduire la vie.
- Le message véhiculé par la photo
Les objectifs de George Rodger ici sont nombreux, il veut faire passer un message aux populations du monde, afin de leur faire comprendre ce qui est en train de se passer sans que les autorités ne sévissent.
Selon moi, cette image prise par George Rodger permet :
-de rendre optimiste les populations malgré l'horreur (grâce au petit garçon)
-de dénoncer les horreurs de la guerre et l'ampleur de l'atrocité des nazis
-de parler de l'avenir et de l'après-guerre
-d'évoquer de la compassion pour les populations massacrées au travers de ce petit garçon
-d'apporter un élément de preuve contre la déshumanisation
-de ne pas oublier
-mais surtout de faire réfléchir à la guerre.
Conclusion
Cette photographie, de George Rodger a permis à de nombreuses populations de découvrir toutes ces atrocités à travers un enfant qui marche aux abords d'une route bordée de cadavres. George Rodger décide même de ne pas donner de nom à cette photo car il décide que c'est « l'image qui parle d'elle même ».
J'ai décidé, après de nombreuses recherches, de mon côté, d'associer cette photographie à une autre photo, nommée : « La petite fille brulée au napalm », prise durant la guerre du Vietnam. Je l'ai choisi car on peut aussi ici bien voir la notion de guerre avec la petite fille, Kim Phuc, qui pleure. Il y a aussi la route qui peut faire penser à la route sur la photographie de George Rodger.
Cette
...