Suis-je le mieux placer pour savoir qui je suis ?
Par Junecooper • 28 Octobre 2018 • 1 950 Mots (8 Pages) • 807 Vues
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IL existe donc bien une barrière, une différence entre l’intériorité de la conscience et l’extériorité d’autrui qui crée un obstacle. L’autre a un accès indirect avec le « moi », qui doit obligatoirement passer par le « je ». Je suis donc le mieux placer pour savoir qui je suis. Cependant, savoir qui je suis dans mon intériorité n’es pas l’équivalent à savoir qui je suis en vrai, dans la réalité des faits. Un certain nombre de facteurs font que parfois, je ne me perçois pas comme je suis dans la réalité des faits, et que d’autre y arrive mieux que moi.
Tout d’abord, un premier problème se pose lors que je pence à moi : mon point de vue est subjectif, quand « je » parle de « moi ». Je n’ai pas de recul, je suis à la fois sujet et objet donc je ne peux pas avoir l’objectivité nécessaire sur mon identité propre. Je peux occulter aux autres et a moi-même des caractéristiques et des trains de personnalité qui me sont propre, je me « voile la face ». On peut notamment citer les personnes homosexuelles ou malades qui ne s’assume pas, qui nie la vérité a eu même, par peur ou par honte. Dans ce cas, les autres peuvent aider le sujet à se comprendre car, comme les consciences sont hermétiquement clause, ils le voient plus comme objet que comme sujet. Ils sont donc objectifs, car le sujet n’est pas à l’intérieur d’autrui, ce qui leur permet le savoir. En effet ce point de vue neutre de l’autre nous renvoie une image plus juste, plus proche de la réalité que celle qu’on se fais de nous-même.
Pour savoir qui je suis, il faut que J’ai accès ce jugement objectif, ce point de vue externe que l’autre possède pour me définir en tant que objet et non de sujet. Mais meme cette image que je renvoi a autrui est fausse, tout conscience est comédie, nous jouons constamment un rôle donc comment savoir qui je suis, si je ne suis jamais moi-même.
C’est ce qu’avance Sartre, dans l’être et le néant pas exemple : « autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même ». En effet, je n’ai jamais la liberté d’être qui je suis vraiment, car je suis déterminée par le regard de l’autre, tout ce que je sais de moi, ce que je pence de moi passe par la médiation d’autrui car je suis conscient de son regard qui pèse sur moi et me juge. Le philosophe appelle ça la mauvaise foi. Je change donc mon attitude car je me sais observer, même par moi-même. Sartre le montre avec l’expérience e la honte : si je regarde par le trou d’une serrure, je prends conscience au bout d’un moment de ce que je fais et me sens honteux, comme si qqu m’avais surpris, pourtt je suis seul. Je suis donc bien toujours en position d’être observer par ma conscience, le naturel n’existe jamais, l’homme ne coïncide jamais avec soi. Parfois il ne joue pas se rôle, avec des gens très proche comme la famille ou les amis. Ils sont peut-être donc les mieux placer pour savoir qui je suis, étant extérieur a moi mais assez proche. Cependant, ce lien étroit avec moi-même ne serait pas la preuve d’un manque d’objectivité de leur pare aussi ?
Il est donc complexe de savoir qui je suis dans ces condition que ce soit par moi ou part autrui, si ma vie n’est que comédie, et que ne suis presque jamais moi-même. Pour finir, n’existe-t-il pas une partie de moi-même, cacher pour autrui mais aussi de pour propre personne.
Pour Freud, cette partie inconnue de tous existe et s’appelle l’inconscient. L’inconscient est l’ « Ensemble de phénomènes psychiques inaccessibles à la conscience mais qui influent largement sur elle. » Parmi les phénomènes de l’inconscient, nous pouvons citer le rêve, les sentiments profonds comme l’amour (pourquoi j’aime cette personne plutôt qu’une autre par exemple) … On pourrait pensez que l’inconscient est inaccessible, cependant cette partie de nous-même est cacher, mais pas perdu. Pour Lacan, l’inconscient est un langage qu’il faut donc déchirer. C’est le travail des psychologue et psychanalystes qui aide le sujet qui ne comprend pas certaine chose qui le concerne à le faire. Je ne suis donc pas le mieux placer dans ce cas pour savoir qui je suis, je me remets être les mains d’un homme de science, mais cet homme ne pourrait pas travailler, avancer sans mo témoignage, sans me parler, je reste donc le mieux placer pour me connaitre, même si je n’ai pas toutes les clés pour me comprendre.
Pour conclure, de par ma proximité avec moi-même, la complexité de ma conscience, et son incapacité à être compris par les autres, et le rôle majeur que cette conscience a sur mon identité, nous pouvons dire que je suis le mieux placer pour savoir qui je suis, cependant il existe des limites à se savoir, de par mon point de vu interne non objectif avec moi-même, mes attitudes influencer par autrui et mon inconscient. D’autres peuvent donc m’aider à me comprendre, à me connaitre et donc à savoir qui je suis mais je reste la seul à pouvoir faire la synthèse de toutes ces informations, entre mon intériorité que je connais grâce a l’introspection et l’extériorité, grâce aux autres.
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