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Suis je maitre de mes pensees

Par   •  3 Octobre 2017  •  1 410 Mots (6 Pages)  •  2 830 Vues

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établissent sur lui l’oblige à se voir dans la pensée des autres. L’homme est ainsi plus maître de ses pensées. Il est contraint d’adopter la même pensée que les autres ont sur le monde. Sa propre pensée s’en échappe. Nous ne sommes donc pas réellement maître de nos pensées. D’après Sigmund Freud, il se produit en nous des phénomènes psychiques dont nous avons pas conscience, mais qui détermine en nous certains de nos actes conscients. Ces phénomènes psychiques proviennent de l’inconscient. L’inconscient forme un système indépendant qui ne peut pas devenir conscient. C’est une force psychique active, pulsionnelle, résultat d’un conflit intérieur entre des désirs qui cherchent à se satisfaire et une personnalité qui leur oppose une résistance. Selon Freud, il existe un équilibre particulier entre la conscience et l’inconscience qu’il surnomme le « ça », le « moi » et le « surmoi ». Le « ça » est totalement inconscient; il correspond à la part pulsionnelle. Le « moi » est conscient; la part inconsciente est chargée de se défendre contre toutes les pulsions du « ça » et les exigences du « surmoi ». Enfin le « surmoi » désigne l’instance psychique inconsciente, exprimant la puissance des interdits intériorisés qui sont à l’origines du refoulement et du sentiment de culpabilité. Le « surmoi » est celui qui interdit ou autorise les actes du « moi ». Donc selon Freud l’homme ne serait pas totalement maître de ses pensées puisque celles-ci sont contrôlées par l’inconscient. Une partie de nous est libre de maîtriser nos pensées et une autre se charge d’autoriser ou d’interdire les actes conscients. Si nos pensées nous appartiennent qu’à moitié, il suffirait de mieux les apprivoiser pour pouvoir mieux les maîtriser

3- Maîtriser ses pensées est une chose, les comprendre en est une autre. Il suffit de faire le tri entre les pensées qui m’appartiennent, qui sont réellement les miennes et les autres qui ne proviennent pas de mon esprit mais qui m’ont été imposé par l’environnement qui m’entoure. En plus de cela, je dois les comprendre pour mieux les apprivoiser et ainsi mieux les maîtriser. En effet si je pense sans comprendre ce que je pense, je ne domine pas mes pensées puisque je ne fais pas l’effort de les comprendre. Mais si je pense en essayant de comprendre pourquoi je pense cela, je fais un effort de réflexion pour mieux comprendre mes pensées. Et c’est en connaissant mes pensées que je finis par les maîtriser. En effet si je m’obstine à penser sans penser, je pense certes mais ces pensées ne m’appartiennent en aucun cas. Ce sont des pensées volantes, négligées qui n’ont pas été soumises à une réflexion de ma part. Ainsi Comprendre c’est penser.

ccl: A travers le développement nous avons pu nous apercevoir que nos pensées sont maîtrisables certes mais qu’elles semblent parfois nous échapper jusqu’à ne plus émaner de notre propre conscience. Pour qu’elles semblent nous appartenir ou que l’on soit maître de nos pensée il suffirait de les apprivoiser, de mieux les connaître afin de mieux les maitriser. L’homme est conditionné pour penser et c’est en pensant que l’homme progresse. Pour conclure l’homme est maître de ses pensées car ses pensées ne peuvent appartenir aux autres. Lui et lui seul pense ce qu’il veut car il est libre de penser ce qu’il veut. Il maîtrise ainsi ses pensées pour penser ce qu’il souhaite penser

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