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Sartre et l'existentialisme

Par   •  8 Mai 2018  •  1 040 Mots (5 Pages)  •  541 Vues

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- Les 5 concepts clés de l'existentialisme

a) La mauvaise foi

Définition : négation de notre liberté, excuses, affirmer des catégories qui nous détermineraient.

-ex du garçon de café : les gens sont déterminés à l'avance !; Il fait tout pour être conforme à son essence. Ici, la mauvaise foi commence.

-Les rôle quotidiens : infinité de façons de céder à la mauvaise foi, ns identifier à des rôles bien connus.

Ex : militaire rigide, petite fille modèle...

Sun d'hypocrisie. Mais certains rôles sont valorisés.

-Une hypocrisie envers soi même

Mauvaise foi : moyen pour éviter l'angoisse et pour se masquer la liberté. Mensonge à soi. Csqce : réification de soi.

b) La réification

Définition : l'homme de mauvaise foi se transforme en chose, en objet.

-Le propre de l'objet : déterminé, dépend de l'homme. Son essence précède tjrs son existence.

-La liberté figée en chose : l'homme fige sa liberté, refus de s'affronter à son propre néant.

c) L'Etre et le Néant

Définition de Sartre dans L'Etre et le Néant.

L' « en soi » : sans conséquence, réalité de ce qu'elle est, remplie d'elle m^me.

Le « pour soi » : conséquence de soi, conscience réfléchie, l'homme ne coincide jamaisvraiment avec lui même.

La conscience réfléchie fait de l'homme un être particulier.

Conscience de soi : dédoublement du moi : moi objet (que je juge être tel) et moi sujet (qui me juge moi même)

Ex : « je suis inconscient » : je ne le suis dc pas totalement puisque je l'affirme.

Ce « ne » « pas » : « trou dans l'être » que Sartre appelle le «néant ».

-Le refus de nier ce néant qui fait l'être de l'homme. C'est pourquoi Sartre condamne ces instruments théologiques qui nient la présence du néant dan l'homme , ce qui fait la marque même de l'homme.

La conscience humaine amène l'homme à éprouver des sentiments, notamment la nausée.

d) La nausée

-Définition : sentiment intime de la profonde contingence du monde et du caractère injustifiable de l'existence.

-Le sentiment fort de la contingence.

Aucun Dieu n'a crée le monde, celui-ci n'est pas déterminé----> indéterminisme

Chacun donne soi-même un sens à sa vie.

Nous vivons dans un monde contingent qui aurait très bien pu ne pas être. L'homme est aussi cet être qui possède les moyens d'une destruction totale de la vie.

-Un sentiment d'angoisse

Sentiment de contingence, nommé angoisse par Heidegger. Sartre le désigne sous le nom de nausée.

Roquentin : « Il est gratuit, le jardin, cette ville et moi-même. Quand il arrive qu'on s'en rende compte, ça vous tourne le cœur et tout se met à flotter. Voilà la nausée. »

CONCLUSION

Une prise de position sur la façon de penser l'homme.

Existentialisme :

*Critique de mauvaise foi

*Refus de la réification

*Affirmation que l'homme est une part du néant

*Sentiment de nausée, prise de csce de la liberté.

-Une critique radicale et engagée :

Certains ont vu dans l'existentialisme un immoralisme, un nihilisme ---> destruction de ttes valeurs.

-Critique sans concession de la théologie dogmatique et du matérialisme.

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