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Pouvons-nous lutter contre la bêtise?

Par   •  1 Juin 2018  •  1 857 Mots (8 Pages)  •  587 Vues

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2. Par définition, ce que je crois, c'est ce que je tiens pour vrai :

Ma certitude serait le guide évident de ma raison. La raison ne peut pas être sûre par tous, qu'elle soit universelle en raison de l'ignorance et du refus de chacun, la bonne raison viendrais d'une personne qui aurait la science infuse, Nous pouvons savoir que l'on ne peut pas tout savoir, dans ce cas, nous devrions avoir raison quand nous annonçons que nous ne pouvons pas tout savoir. Le savoir accroit la raison, tout savoir ne nous donnes pas forcement raison comme nous donne pas forcement tort. Du point de vue des mathématiques, la raison fais partie de la matière avec l'exemple concret de 2+2=4 mais savons-nous réellement ce qu’est 2? Comment savoir si ce que l'on dit est vrai? Je peux prendre un exemple scientifique, qu'est-ce que le vide? Le vide n'existe pas vraiment, ce qui est vide pour l'homme c’est ce qu'il ne veut pas ou qu'il ne peut pas voir. Si le réel s'observe que par l'un des 5 sens qui est en fait une impulsion électromagnétique envoyée au cerveau, comment savons-nous si nous sommes réellement? Nous pouvons prendre pour exemple le film Matrix des frères (...) qui nous démontre que nous ne savons pas réellement si nous sommes vrai ou dans un matrix; Nous pouvons aussi nous référencer a Descartes avec > Et > qui voudrais dire que seul notre raison peu nous dire si nous sommes vrai et si l'on pense c'est que l'on existe. La pensée est conçue de t'elle manière que chacun a sa définition de la raison, chacun en est sûr à sa manière. Ainsi, nous sommes sûr et certain d'avoir raison si nous pouvons ouvrir notre raison à celle des autres, me mettre à la place de tout autre, bref si nous pouvons comprendre rationnellement que ce qui compte, c'est que nous ayons raison non en masse mais ensemble

3- Les méthodes pour valider la rationalité de mon jugement consiste à épurer mon jugement de tout ce qui relève de ma certitude subjective et à ne tenir qu'à la raison.

a) Il s'agirait de comprendre que la rationalité de notre jugement relève d'une réforme du rapport entretenu aux opinions. Spinoza remarque, dans l'Ethique (livre II) que mes idées relèvent d'abord de ma relation au monde et ma manière d'être affectée par les choses qui m'entourent. Mes idées sont d'abord des perceptions qui confondent les effets des choses et la nature des choses. Mon point de vue énonce quelque chose de ma relation particulière au monde mais par forcément de quelque chose qui peut être universalisé, c'est-à-dire valable pour tous ; mon opinion reste relative.

b) En cela, il faudrait dire que, par principe, mon « opinion pense mal » et même « qu'elle ne pense pas ». Le jugement rationnel ne peut être que mutilé par la subjectivité et la partialité de mon jugement. Le problème tient donc au fait que se confondent la réalité et mon rapport psychologique aux choses. Mes premières notions font donc obstacle à la rationalité de mon jugement : c'est ce que G. Bachelard nomme « obstacle épistémologique », dans le chapitre premier de la Formation de l'esprit scientifique. Ainsi, pour prendre un exemple qui appartient à Spinoza, il y a un écart réel entre ma perception du soleil comme disque de chaleur de quelques pouces de rayon et ce que le soleil est pour la connaissance astronomique.

c) C'est pourquoi il s'agirait d'élaborer une méthode pour s'assurer du fondement en raison de mes assertions. C'est le rôle du doute méthodique élaboré par R. Descartes dans la première Méditation Métaphysique. Délibérément excessif, il s'agit de tenir pour faux ce qui pourrait être seulement douteux, c'est-à-dire en partie juste. C'est un défi de la pensée à l'excès de croyance et de confiance des préjugés. Le doute est le geste de l'esprit pour s'assurer d'avoir raison, c'est-à-dire pour obtenir une certitude qui résiste au doute et sur laquelle fonder la savoir.

d) Cette réussite du doute cartésien à fonder sur l'évidence intellectuelle de la raison mon jugement nourrirait ainsi les principes d'une méthode dont les règles s'assurent de la validité démonstrative de la lumière naturelle de la raison. Les règles de la démonstration seraient valables parce qu'elles participent de cette intuition intellectuelle où la pensée se pense.

Mais n'est-ce pas présupposer que la raison est une faculté indépendante de toute croyance ou de toute illusion sur soi ? Il y aurait fort à parier que ce défi de la raison couvre en fait un attachement, voire un désir profond de voir une raison triomphée de l'obscurantisme des opinions. Vocabulaire qui annonce déjà la couleur d'une valeur attachée à la raison. Mais si l'on ne peut ne se fier ni à la raison ni à moi pour avoir raison, est-ce nous condamner au scepticisme ?

Vie—scolaire1.0390013c@ac-besancon.fr

Thierry-mathet@mathey@ac-besancon.fr

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