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Philosophie : le sujet

Par   •  12 Novembre 2018  •  2 712 Mots (11 Pages)  •  447 Vues

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Transition

La liberté est une certitude car elle nous est donnée par la vie, par la liberté et par notre nature. Toutefois, toute certitude peut être revue pour la bonne raison qu'elle peut appliquer des limites. En effet, si on observe un peu plus en profondeur le monde et l'homme ne va-t-on pas trouver tout un ensemble de contrainte qui vont fortement fragiliser voire discréditer l'évidence de la liberté. Comment dire véritablement que la vérité existe quand on mesure l'existence des contraintes?

III. L'existance des contraintes remet en question la liberté : l'antithèse

A/ L'absence de contraintes se transforme rapidement en problème

- On s'écarte du vrai (de ce qui existe dans le réel), la raison ne peut plus s'exercer complètement et convenablement : la réalité repose sur des contraintes et des tensions entre les désirs et le réel.

- Refus de la condition : l'Homme ne peut avoir une puissance absolue, seul Dieu se situe en dehors des contraintes, des limites. Certains sont arrogants, prétentieux, pensent tout savoir : on veut abolir la barrière entre le divin et l'humain, ce qui constitue un début de non-respect vis-à-vis de Dieu.

- L'absence de contrainte devient un problème pour soi et dans la relation avec les autres : L'Homme peut vouloir tout et n'importe quoi, cela pause un problème de débordement => néfaste. La liberté absolue est un paradoxe : plus on veut amplifier la liberté plus on risque de la perte. Par conséquent, plus on minimise la liberté, plus on a des chances de la préserver.

B/ Les contraintes sont présentes, inévitables et puissantes

Le poids des contraintes fait comprendre le poids de la vérité : façon dont la liberté se perd progressivement.

On retrouve des contraintes extérieures et des contraintes intérieures.

Les contraintes extérieures sont celles qui sont les plus superficielles, visibles, accessibles, les plus faciles à définir et comprendre : elles sont plus facilement dépassables. Parmi les contraintes extérieures, on compte :

- l'état et ses lois : ses lois constituent des interdits qui fixent des limites à nos actes et à notre spontanéité

- la société et la relation aux autres : masques, rôles, personnages, l'acceptation de l'autre passe par la comédie, la société implique une part de mensonge : on parle d'hypocrisie sociale Cf. "L'enfer c'est les autres." - Sartre

- l'éducation (que nous avons reçu) : elle n'a pas été choisie mais constitue une répétition inconsciente de passé, tout se base sur la dépendance à l'autre, on est étranger à soi-même Cf. "Il nous a fallut être enfant avant de devenir homme." - Descartes

- les évènements et la vie : souffrance, échecs, maladies, pertes matérielles et affectives, désillusions

Entretiens, Epictète (stoicien)

"Il y a ce qui dépend de nous, et il y a ce qui ne dépend pas de nous."

- ce qui dépend de nous : usage que l'on fait de la raison, on peut toujours penser librement, trouver le sens de ce que l'on vit par l'esprit

- ce qui ne dépend pas de nous : aléas, pertes et fortunes, programmées par Dieu et inconnu des hommes, destinée

D'après les stoiciens, la contrainte des évènements renvoie à la volonté de Dieu, il existe selon eux un ordre du monde dépendant de l'autorité des Dieux.

Kant : se pose 4 questions fondamentales dont "qu'est-ce que l'Homme?"

Il se définit d'après trois paramètres :

- au niveau biologique, c'est un être vivant ayant une âme dans un corps

- au niveau sentimental, l'affecte, l'émotion, le coeur qui fait son humanité

- se définit également par l'esprit

Ces paramètres montre d'une certaine manière les limites de l'Homme.

Parmi les contraintes intérieures, on compte :

- le corps: besoins et dépendances, nécessité de l'entretenir : nourir, soigner etc. la génétique qui peut conduire à des maladies, des dépendances ou influer sur le comportement

"On ne sait pas ce que peut le corps" - Spinoza

"Le corps est la prison de l'âme" - Platon

- le coeur: les sentiments sont subit par le coeur et non contrôlés, d'après Pascal "Le coeur à ses raisons que la raison ne peut pas comprendre". Le sentiment est un lien avec quelqu'un, un attachement. Le sentiment à des risques et des contraintes : déceptions, souffrance. Certains changements vont conduire à des parts de souffrance.

- l'esprit: la conscience implique des devoirs (tel que la religion), réfléchir à des risques, nous n'avons pas choisit notre esprit, nous sommes des êtres limités. La conscience n'est qu'un niveau de l'esprit, avec l'inconscient on est dominés par le passé.

"L'Homme n'est pas maître de se propre maison" - Freud

- la maison représente l'esprit

On ne choisit pas son esprit : implique des contraintes, nous avons besoin des autres, cela implique également des devoirs.

Conséquences

La liberté n'existe pas, la certitude de la liberté est fausse. On pense être libre sans l'être réelement, la liberté existe mentalement : titre de croyances, de désirs. Si on pense qu'elle existe il faut la représenter sous une autre forme, conditionnée, limitée.

D/ Etude de texte : Spinoza

pages 522-523, texte 1

Spinoza est un penseur hollandais du 17ème, affiche son désaccord avec Descartes sur la liberté (l'homme choisit), refuse

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