PHILO les sens selon Leibniz
Par Junecooper • 22 Juin 2018 • 970 Mots (4 Pages) • 617 Vues
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Par ailleurs, les vérités nécessaires peuvent être détenues par différentes sciences, telles que les mathématiques. Les mathématiques suivent un raisonnement logique et purement rationnel, qui les conduisent ainsi à une vérité universelle, qui « ne peut pas ne pas être ».
Toujours est-il, qu'il faut garder à l'esprit que même si l'expérience sensible ne nous permet pas l'obtention de la vérité universelle,sans elle nous ne pourrions concevoir l'idée même de connaissance ou de mathématiques.
Dans cet extrait philosophique, Leibniz disserte sur les sens et les connaissances.
En analysant de plus prés la thèse de Leibniz, on comprend que celui-ci s'attache au idées définies, aux idées innées comme les nommes Descartes. En effet, ici, il l'exprime par le biais des idées mathématiques qui sont bels et biens des idées définies, puisqu'elles conduisent également à la vérité universelle, la vérité nécessaire.
Ainsi, on constate que Leibniz est du même avis sur au moins un point avec le philosophe Descartes : Pour connaître un objet il faut se servir de ses sens, mais surtout de sa raison ( comme dans les mathématiques), car dans la raison il y a des idées définies, des idées innées.
Néanmoins, même si Descartes affirment tout comme Leibniz que les sens ne suffisent pas à l'acquisition de toutes les connaissances, il ajoute notamment que les sens peuvent parfois êtres trompeurs : « Ainsi souvent lorsqu’on dort, et même quelquefois étant éveillé, on imagine si fortement certaines choses qu’on pense les voir devant soi ou les sentir en son corps, bien qu’elles n’y soient aucunement. »
La thèse de Leibniz, est une thèse innéiste ou plus couramment dit rationaliste, qui s'oppose à l'empirisme. L'empirisme est défendu principalement par le philosophe Hume, Bacon, Locke ou encore le philosophe Berkeley. En effet, la thèse empiriste affirme : il n'y pas de connaissance de chose sans l'expérience de cette chose. Et plus rigoureusement, John Locke, prétend que toutes nos idées viennent des expériences, c'est a dire des observations que nous faisons sur le donné, et les réflexions que nous faisons à propos de ces observations. Il a dit également : « la connaissance de l'Homme ne saurait s'étendre au delà de sa propre expérience. »
Enfin, malgré tout cela, Leibniz veut dépasser à la fois l'empirisme de Locke, comme quoi tout savoir viendrait des sens, mais également la doctrine cartésienne, comme quoi les idées innées demeurent et demeureront en nous, puisque c'est Dieu qui les a mises en nous, pour qu'on s'y retrouve dans cet univers.
Pour clôturer ce commentaire de texte, On constate que selon le philosophe Leibniz, les sens sont essentiels à l'acquisition des connaissances actuelles, mais ne sont pas suffisants pour nous apporter toutes les connaissances. De plus, on observe que la raison joue un rôle également très important dans la quête de connaissance. De ce fait, on comprend donc que l'expérience des sens ne peut nous mener qu'à des vérités contingentes et individuelles, alors que certaines sciences comme les mathématiques, qui utilisent a raison, peuvent nous mener jusqu'à des vérités nécessaires, et universelles.
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