Nos pensées sont-elles en notre pouvoir?
Par Christopher • 21 Août 2018 • 1 544 Mots (7 Pages) • 536 Vues
...
De plus peux ton vraiment dire que nous contrôlons nos pensées lorsque nous regardons une publicité ? Une étude a récemment porté sur les publicités à la télévision. On proposait aux participants de regarder pendant cinq minutes un extrait de comédie et on leur offrait des biscuits apéritifs. Les chercheurs ont constaté que, pendant les pauses dédiées à la publicité durant la projection, les sujets consommaient davantage de biscuits dès qu’il s’agissait d’une publicité pour de la nourriture que pour un autre produit. Ainsi, les publicités pour de la nourriture déclenchent le grignotage .Ce n’est pas parce que nous sommes conscients d’un message publicitaire et que nous croyons donc en contrôler les effets qu’il n’influe pas sur notre comportement. Il y a donc en effet une part d’inconscient, nous ne sommes pas entièrement maitres de nos actes, et cela pose un problème : celui du pouvoir. Si l’inconscient détermine mes actes alors la liberté n’est-elle pas une fiction ?
Enfin certaines pensées extérieures comme par exemple celles de nos parents peuvent inévitablement influencer les nôtres. Comme par exemple leur statut professionnel et donc statue de vie influent directement sur notre manière de penser car nos parents nous éduquent de leurs propre pensées. Nous vivons en outre dans une société, avec des échanges, des conversations ... Comment être sur que ce que l’on nous dit n’est pas erroné ? L’isolement serait-il alors une solution ? L’homme est un être social, la solitude lui provoque des altérations mentales, il devient fou, et il a besoin des autres pour subvenir à ces besoins. L’isolement total est même considéré comme une torture psychique. Donc quel que soit le milieu d’éducation d’un homme, celui-ci entraîne un obstacle au contrôle de nos pensées.
Pour finir nous allons donc imaginer la part d’inconscient dans la formation de nos pensées. Et comment pouvons notre reprendre contrôle de nos pensées ?
Tout d’abord il existe en l’être humain la pensée spontanée qui est celle de l’inconscient, celles qui forment les rêves, les intuitions. Mais ce sont elles également qui influence notre jugement. Elles sont instinctives comme celle des animaux, et est souvent prouver grâce au reflex .Par exemple lorsque l'on touche un objet excessivement chaud, la main se retire immédiatement sans nécessiter de réflexion .L ’action est involontaire. Seulement l’homme se différencie des animaux car il possède une pensée réflexive, il est capable de se faire sa propre opinion et penser par lui-même. C’est un être intelligent qui peut apprendre. Cette pensée permet de poser le pour et le contre. On peut donc dire ces deux types de pensées sont complémentaires, sans la pensée spontanées, les pensées réflexives ne pourraient pas exister, car elles sont bâties sur nos perceptions, nos intuitions du monde qui nous entoure.
On dit que plus l’influence de l’inconscient n’est forte, plus le contrôle conscient ne doit être important pour la surmonter. C’est particulièrement vrai pour un homme alcoolique qui, à peine rentré chez lui le soir, se verse un verre et aussi pour une personne en surpoids qui ouvre un paquet de chips. L’un et l’autre dissimule le fait qu’ils devraient éviter de boire ou de grignoter. Pour ne pas se laisser submerger par des pulsions difficiles à maîtriser il faut reprendre le contrôle de nos pensées et pour cela dépasser notre inconscient en identifiant nos pulsions, ou nos émotions automatiques et à les surmonter.
Pour conclure, le pouvoir sur nos pensées réflexives nous sont indispensables car elles nous permettent d’apprendre, d’avoir un libre arbitre parce que nous sommes des êtres intelligents et que nous en avons la capacité psychique. Cependant ce pouvoir peut être altéré par les pensées extérieurs, les préjugés mais aussi par une part d’inconscient pour laquelle nous ne connaissons pas encore son étendue dans notre cerveau. Il faut enfin comprendre l’inconscient pour pouvoir le surmonter, et contrôler pleinement nos penser.
...