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Le désir est souffrance

Par   •  27 Juin 2018  •  892 Mots (4 Pages)  •  416 Vues

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Le plaisir est synonyme d' accélérateur de souffrance. En effet la satisfaction ne s' éprouve que dans la remémoration du manque, les désirs sont de plus en plus douloureux. On est condamné à désirer, à des manques et donc à souffrir.

Le bonheur n'est qu'illusoire, il est éphémère, il est considéré comme la suspension provisoire de la souffrance. A.Schopenhauer n' a qu' une vision négative, pour lui seule la douleur et la souffrance sont des choses positives donc réelles.

En effet le bonheur est une illusion éphémère alors que la souffrance est considéré comme durable et réel.

Schopenhauer tient son analyse sur le paradoxe du désir, tant que le désir n'est pas satisfait, j'en suis conscient, j'en souffre ce qui cause un sentiment de frustration, mais dès qu'il est satisfait le désir disparaît. De plus pour le philosophe le bonheur est inaccessible à l' homme, il a une vision pessimiste du bonheur.

Nous pouvons montrer en perspective la vision de Platon dans le ''Gorgias'' avec l'image des tonneaux percés. A première vue si le tonneaux reste plein c'est le bonheur et si le tonneau est vide c' est l'insatisfaction, le manque. Mais au fond si le tonneau ne reste jamais plein on n'est jamais heureux, le désir est impossible à combler.

En alternative la thèse de Spinoza propose une vision positive du bonheur, il dit que le désir est dynamique et lorsqu'il est satisfait il procure de la joie. Et Épicure dans ''Lettre à Ménécé'' explique comment on peut maîtriser nos désirs et dit que la souffrance est un mal absolue, que le bonheur est réel, pour être heureux il faut prendre du plaisir par la seule satisfaction des désirs naturels et nécessaires. Il qualifie le bonheur comme l'ataraxie, c'est à dire l' absence de troubles pour le corps et l' âme.

Malgré la thèse extrême de Schopenhauer, il est vrai que nous devons nous arranger pour ne pas souffrir de nos désirs mais il est impossible de se défaire de ses désirs, comme Spinoza insiste sur son aspect positif. Éprouver des désirs doit être un moteur et non la condamnation à la souffrance. Il est nécessaire de combler ses désirs.

Mais si nos désirs ne faisaient qu'imiter les désirs des autres ?

Bibliographie : Manuel

Sitographie : l' étudiant et wikipédia

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