La croyance religieuse est-elle nécessairement en conflit avec la raison ?
Par Matt • 20 Novembre 2018 • 1 198 Mots (5 Pages) • 635 Vues
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qui présupposent le cheminement vers la vérité, qui le but ultime de l’homme. Cependant le conflit résurge car ce sont des notions avec des moyens d’acheminement qui différent, c’est là que s’installe un conflit. Du côté de la croyance, on recherche la vérité, en adhérant à une qui est toute faite, et définit par ce qui est devin. La différence est que du côté de la raison, c’est le fait d’acquérir une faculté de recherche qui permet d’arriver finalement à la vérité. Le fait de croire est d’adhérer à tout ce qui nous semble vrai, et est hostile au sens critique, puisque nous ne cherchons pas de justification rationnelle à ce que nous endurons. Le fait de croire rend donc fermé également à ce qui n’est pas acquis ou qui pourrait être probable. Pourtant, le fait de croire en un Dieu ne fait en aucun cas de nous une personne irrationnelle, car si son existence n’est pas prouvée, son inexistence ne l’est pas non plus. Il y’a en ce cas là une preuve de la coexistence de la raison et la croyance. De plus, il subsiste des miracles, ou plutôt évènements extraordinaires auxquels les scientifiques ont avoué ne pas trouver d’explication rationnelle. C’est donc le croyant qui va attribuer les mérites à la force supérieure à laquelle il se remet. Pourquoi les dogmes religieux posent-ils les limites de la croyance ? Ce sont des vérités écrites dans des livres dits “ sacrés “ qui contiennent des dogmes ( des histoires, des faits rapportés qui ne peuvent en aucun cas être réfutés ). Ce procédé impose donc une imposition d’une vérité commune à tous les hommes, et qu’aucun ne peut contester sous peine d’être condamné ou excommunié. Le croyant, c’est également une personne qui à un mode de vie qui est particulièrement influencé par sa croyance, car il prie avant de manger, à la messe le dimanche matin et peut se consacrer aux oeuvres de charité.
Il faudrait maintenant faire la distinction sur qui relève de la vérité afin d’accéder à la raison. Contrairement à la croyance, le doute serait la première étape du cheminement de la raison. On parle alors d’un principe fondamental qui est en contradiction totale avec la croyance. Le doute est ce qui permet d’arriver à une vérité universalisable, c’est d’ailleurs que montre Descartes dans le célèbres recueil de ses méditations. Ce dernier part du constat qu’il doit remettre tout ce qui lui semblait comme acquis en doute, c’est de ce fait qu’il en est arrivé à des vérités encore pleine de signification, universelles aujourd’hui. Cependant Descartes ne rejette en aucun cas la religion car il est lui-même un grand pratiquant. Il prétend même que c’est justement Dieu qui a inculqué en chaque homme la notion du parfait, car nous n’aurions pu l’a découvrir nous-même. Descartes prouve donc philosophiquement l’existence de Dieu. Nous pouvons également accéder à des vérités par le biais du débat, comme nous le montrent Platon et Gorgias. Contrairement aux Sophistes (qui eux pourraient renvoyer aux dogmes religieux ), ces philosophes pratiquent l’art du débat car ils sont en recherche de vérités universalisables. Pour ce faire, ils écoutent tous les arguments que pourront trouver les passants, collègues à leur dire. C’est dans cette perception du doute, que ces philosophes parviennent à la vérité universalisable.
Enfin, il est difficile de se prononcer sur une question aussi importante et discutable. Si la croyance se veut d’éclairer et de guider l’homme dans la poursuite de vérité, elle a aussi néanmoins été principalement d’obscurantisme volontaire, puis aussi de manipulation, dans le but de conserver une vérité qui se révèle être sur certains points
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