La conscience
Par Junecooper • 14 Mars 2018 • 748 Mots (3 Pages) • 411 Vues
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A l’opposé, de nombreux philosophes (Platon/Socrate/Descartes/Kant) considèrent que l’individu se définit par sa capacité à dire JE, à s’élever au-delà des expériences, à prendre du recul. Le Je transforme le Moi, il prend du recul et de la hauteur par rapport à lui.
- La personne et son identité :
- Personne en latin = « persona » : masque. → Une personne porte différents masques pour s’adapter à la vie en société, mais derrière se dissimule un seul visage + vulnérable qui révèle sincérité/fragilité de l’être. Chaque personne possède son unicité, sa singularité. → La personne possède également une part d’intériorité, de profondeur qui échappe toujours un peu à autrui et même souvent à soi-même.
- La personne peut également se définir par rapport aux autre.
- Conscience morale.
- = Capacité à évoluer ou discerner le bien et le mal, le bon et le mauvais. Elle permet à l’individu de reconnaitre la légitimité des valeurs établies.
- Mais cela n’empêche pas l’humain d’être tenté par le mal = angoisse existentielle car le mal est toujours possible et parfois attirant ; combat entre instinct/ pulsions et conscience morale/ principes valeurs.
- Contre-nature ?
→ Elle se retourne contre nos instincts et désirs.
→ Ou, on peut considérer que la véritable nature de l’Homme est relative à sa conscience morale.
LES LIMITES DE LA CONSCIENCE
- La résistance du corps.
[pic 6]
→ Il existe un lien étroit entre la conscience et le corps = côté psycho-physiologique.
Mais pour Descartes, il y a certaines activités où nous sentons bien une certaine indépendance de la conscience par rapport au corps (méditation, prière).
- L’influence de la société :
Marx défend que c’est la société, l’histoire, le milieu social qui définissent tous ensemble la conscience d’un individu. D’après lui, la conscience serait déterminée par le contexte matériel, social, historique et culturel.
Le déterminisme montre qu’on ne peut pas échapper à une certaine forme d’évolution, alors que l’influence nous laisse une certaine marge de manœuvres.
La conscience garde toujours une certaine liberté. Grâce à notre conscience, nous pouvons toujours évoluer différemment que les autres individus d’un groupe.
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