Conscience-Inconscience / dissertation
Par Ninoka • 12 Février 2018 • 2 836 Mots (12 Pages) • 644 Vues
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par exemple un cas de délit grave comme un accident pour un policier qui ne fait qu’arrêter des voitures pour excès de vitesse.
On a là le lien conscient-inconscient qui peut être utile à la quête de bonheur. Le fait d’être toujours conscient de ce qu’on fait pourrait peut-être être lassant au bout d’un moment, et certaines personnes trouvent la vie lassante car elles croient toujours que la conscience dirige leur être entièrement, mais c’est faux. C’était le point inconscience.
Il ne faut pas définir bonheur par plaisir, le bonheur exprime un jugement que l’homme émet face à ce dont il est confronté. C’est là que la conscience prend place, car un jugement est impossible sans la conscience.
On peut par contre définir le bonheur comme la quête de la vie humaine, la quête des autres animaux étant basée sur la reproduction, l’Homme est, avec une ou deux autres espèces, le seul à vraiment considérer le bonheur. Le bonheur va de paire avec la conscience, mais dans un instant même elle peut aussi amener à la prise de conscience du temps …
II - La prise de conscience de notre condition mène à penser le contraire
Nous sommes l’animal le plus développé sur Terre, le seul à avoir une vrai conscience de lui-même, le seul à savoir avec quoi il pense, mais malheureusement nous possédons une conscience, c’est surement ce qui fera notre malheur. La prise de CONSCIENCE de certaines choses, comme le temps, nous en tant qu’humain ne pouvons rien y faire, le fait de vieillir nous rend faible, c’est la que notre CONSCIENCE nuit à notre existence. L’humain est le seul sur Terre à avoir CONSCIENCE de la mort, aucun autre animal n’a CONSCIENCE de la mort. La prise de CONSCIENCE de notre mort est ce qui nous fait soit avancer soit reculer, notre temps sur Terre est limité, nôtre quête du bonheur n’est pas éternelle, cette prise de CONSCIENCE face à la mort nous mène à y penser tout le temps, quand va-t-on mourir ? Qu-y-a-t’il après la mort ? Avec le désir de vouloir, on a une envie de vie éternelle, la peur n’existerait pas et toutes ces questions posées sur la vie et la mort qui nuisent à nôtre existence n’existeraient pas puisque nous en serions ignorants, comment peut on oser dire que si la vie éternelle nous avait été donnée, nous nous lasserions de vivre ? Aucune personne mise à part celles qui se suicident, et ces personnes sont celles qui n’ont pas compris la valeur de la vie, aucune personne ne peut savoir ce que l’immortalité pourrait procurer, surement plus de religion, aucunes guerres, le monde serait telle que nous ne penserions même pas au paradis. Mais la vie nous a été donné avec la mort, et il faut l’accepter.
Pour palier à cela, on cherche à trouver un autre moyen de faire : notre expérience personnelle nous montre que certaines choses que nous savons ou que nous croyons se révèlent fausses comme le Père Noël ou la Petite Souris. Comment savoir alors si quelque chose est vraiment vraie, ou si ce n’est qu’un artifice de notre esprit ? Et nous nous mettons à penser que la conscience n’existe pas et que nous n’existons pas, mais il est impossible de concevoir un tel fait … Démontré par Descartes au XVIIème siècle, il établit dans les Méditations Métaphysiques l’existence irrévocable de la conscience, on ne peut pas douter de l’existence de la conscience, puisque le doute vient lui même de la conscience. C’est là que la citation «Je pense donc je suis» de Descartes prend tout son sens.
Donc on est obligé d’avoir conscience de la mort et du temps
Le désir est aussi une condition à l’homme, qui croit arriver au bonheur en comblant tous ses désirs, mais désirer, c’est croire qu’un objet quelconque est capable de combler le manque ressenti. Or, aucun objet particulier ne saurait satisfaire le désir. Après avoir reçu ce qu’on désirait, on n’a plus le même sentiment, exemple prenez une commande sur internet, après avoir commandé vous attendez chaque jour votre colis avec impatience en regardant chaque jour dans la boîte si il est arrivé et une fois qu’il est arrivé, il n’est plus là, on ne s’y intéresse plus, en fait le sentiment d’attendre était peut-être meilleur que celui de recevoir. Le fait d’ouvrir la boîte aux lettres et de recevoir ou non, le fait de croiser les doigts n’y change rien, mais il faut le faire. Le hasard d’avoir ou non reçu ce colis est insupportable, mais qu’il est bon. C’est du désir et du hasard que nait un des plus gros vices chez l’homme, le jeu, gagner ou perdre, avec le désir de gagner bien-sur, souvent les gagnants des casinos continuent à jouer, montrant que le désir n’est jamais satisfait.
Et donc il est possible de résumer une des «conditions» humaines les plus importantes par la phrase suivante «Le désir désire désirer le désir» Le désir est facile à résumer par la conscience, on croit avoir dépasser le terme de désir quand on arrive à le définir. Mais il faut faire preuve d’une grande sagesse que seulement certains sur Terre possèdent pour passer au delà du désir et vivre de seulement «d’air pur et d’eau fraîche». Mais hélas, c’est là qu’est l’os, on ne peut pas abandonner le désir, il est un cercle vicieux, car vouloir ne plus désirer le désir, c’est cela-même la définition du désir. Jacques Rousseau à dit «Malheur à celui qui n’a plus rien à désirer». Donc au final il vaut mieux avoir des désirs à combler que des désirs comblés, savoir simplement les restreindre e quantité.
Nous ne savons pas vraiment ce qu’est l’inconscient, quand nous essayons de réfléchir sur l’inconscient c’est le conscient qui réfléchit et peut-être a-t-il tort. Et si Sartre avait eu raison de nier l’inconscient, qu’il ne serait que lâcheté du sujet à ne pas assumer la vrai responsabilité de sa liberté et de se rejeter sur son inconscient. La conscience étant la liberté de l’homme. Esclave qui se sait esclave ne l’ai plus.
La conscience de l’homme nuit effectivement à une partie de son existence, comme Blaise Pascal l’a dit dans ses pensées, «il veut être grand, il se voit petit; il veut être heureux, il se voit misérable; il veut être parfait, il se voit plein d’imperfection» Pour être heureux, l’homme ne doit pas faire que penser il doit faire, et passer au dessus de la prise de conscience de la condition humaine.
III - Il est tout de même possible d’arriver à vivre en dépassant ce point
La prise de conscience de la condition humain
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