"L'hypothèse de l'inconscient" est-elle justifiable?

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Processus qui permettent de s’intégrer à la réalité à l’aide de règles et de mœurs. Distinction permet d’écarter certains désirs et d’en éprouver d’autre. Caractéristique de morale acquise selon Freud, édification de la conscience morale. Le bien et le mal seraient-elles des morales transcendantes ? Rôle de l’éducation est de permettre au moi de ne plus se laisser dominer par le principe de plaisir mais de se conformer au principe de réalité. Apprendre à différer le plaisir voire à supporter certaines peines et les accepter. Jouissance de l’acceptation dans un groupe (reconnaissance, banalité). Dans l’éducation, part négative puisqu’il s’agit de renoncer, d’abandonner… Apprendre à sublimer. Sublimation= processus qui va détourner l’énergie fournie par certains instincts primitifs. Frustration car instincts détournés du but recherché. Le désir de l’enfant cherche à transgresser : c’est la limite qui oblige à l’intégrer. Processus éducatif grâce à principes éducatifs. Conscience morale quand on a intégré des interdits. Comment un individu parvient-il à intérioriser des interdits ? Expérience d’une autorité externe ; empêche l’enfant d’atteindre les premières satisfactions. Cette autorité (adulte) incarne la présence de l’interdit. L’enfant se soumet alors car besoin psychologique de rassurance : résister à l’autorité c’est prendre le risque de perdre la protection ainsi que la peur de voir l’adulte l’écraser. La rencontre avec cette limite génère une forme d’agressivité qui se trouve introjectée (retombe contre soi)

- La fonction structurante de l’interdit

Vie en communauté possible que s’il y a des lois, des règles et que les individus demeurent bornés dans leur tendance individualiste. Le moi primitif est un moi plaisir. Plaisir et agressivité sont à la source de la vie psychique : sentiment océanique (source d’une immense satisfaction d’être deux) s’exprime à l’encontre d’une menace. Pas culturel décisif : soumettre les êtres humains à des conditions. Borner l’Homme aux limites. En même temps que cela est nécessaire, il inclue l’insatisfaction. Orientation vers des buts supérieurs de l’énergie de l’enfant. (désir) Le désir (expérience liée au manque) se structure aussi par la frustration= le manque. Donc la frustration participe au désir. Cependant si non frustration, c’est ne pas laisser au désir la possibilité de désirer. Société dans laquelle on cherche à répondre à la demande avant qu’elle soit formulée. Situation extrême qui recherche le manque : anorexie. M. Blanchot : « la loi (qui renvoie à l’interdit, frustration) tout en surveillant voire en interdisant certaines manifestations, s’affirme comme essentiellement constitutive du désir ». La limite permet d’inventer les voies de la propre réalisation du désir. Elle amène la maturité psychique car la réalité ne plie pas devant le désir // l’enfant n’interfère pas les limites. « La résistance est le critérium du réel » S. Veil. (temps) Expérience d’être fini, limité. Etre fini= être qqch et n’être pas tout. Désir= quête infinie, mais renvoie à la finitude car expérience de la frustration. F. Dolto : les enfants qui ont été préservés de l’expérience de la frustration développent des comportements limites car psychisme perdu (pensent qu’il n’y a pas de limite) ; peuvent devenir violents car violence conséquence de la pensée que les limites peuvent plier.

III- En quoi l’hypothèse de l’inconscient est-elle problématique ?

- Le problème de la liberté

- Le moi est sujet de ses actes

Inconscient réévalue le statut du moi. Or en faisant cela la liberté peut être également remise en question. « Le moi n’est plus maître dans sa demeure » Freud. Dans quelle mesure un sujet est-il maître de ses actes ? P. Ricoeur : « une certaine utilisation du freudisme peut servir à fragiliser, remettre en cause la responsabilité de l’être humain ». « La conscience serait le phénomène chiffré de l’inconscient » dans le volontaire et l’involontaire. Thèse de l’auteur : incrimine un certain rapport à la psychanalyse (freudisme qui apparaît comme une caricature : brouillage de la signification du moi / prétention à une explication totale de l’Homme / principe de déresponsabilisation. « Il faut affirmer que c’est moi qui pense, moi qui donne sens, moi qui apprécie mes motifs ». Centralité du moi, c’est lui qui décide.

- La libération psychanalytique

T8 p.50 : Alain, Eléments de philosophie

Qui est le sujet de mes actes ? Dans quelle mesure l’hypothèse de l’inconscient prive le sujet de sa liberté ?

- L’importance accordée au principe de plaisir

T9 p.51 : Sartre, La mauvaise foi

« Savoir, c’est savoir qu’on sait » Alain

Thème : L’activité du surmoi

Thèse : la censure est conscience de soi ; le phénomène de la censure ne peut être inconscient

Dvp : pour opérer le tri entre désirs licites et illicites, besoin de la conscience. Le refoulé doit être reconnu comme devant être refoulé. La censure entend un refoulé. Inconscience du processus n’est qu’apparente ; le surmoi équivaut à une sorte de conscience qualifiée de mauvaise foi. Raison justifie/ l’excuse disculpe. Mettre en lumière la disculpation. Restituer au sujet sa liberté.

La vie psychique humaine est-elle à ce point conditionnée par le principe de plaisir ? Contestation du principe de plaisir : Frankl (logothérapie) recherche d’un sens à la vie. Adter : volonté de puissance qui motive (se prouver à soi-même). Force motivante fondamentale : recherche du sens sans l’interpréter comme une sublimation des pressions.

- Une théorie scientifique ?

Analysant (patient) // analyste

Catharsis= processus qui permet la réintégration de l’oublié dans le conscient

Il n’y a pas de déterminisme (relation de causalité nécessaire entre a et b. La conscience n’est pas dévaluée puisqu’il faut prendre conscience du refoulé. Lien entre souvenirs oubliés et ce qu’il sait encore. Processus d’anamnèse, condition