En quel sens la philosophie a-t-elle pour fonction de nous inquiéter ?
Par Junecooper • 11 Novembre 2018 • 856 Mots (4 Pages) • 1 056 Vues
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On sait par Platon, qui met en scène Socrate dans ses dialogues que le savoir c’est pour Socrate, connaître ce qui est éternellement valable et, donc, comprendre qu’il est conditionné temporellement. Si Socrate prétend ne pas posséder un tel savoir, il sait qu’un tel savoir existe. Mais où ? Peut être en chacun de nous, car la vérité n’est pas produise par un maître, elle est première, toujours déjà là, mais dissimulé, enfouie, voilée on peut donc supposer que notre âme a eu la connaissance de la vérité, mais, en étant plongée dans un corps, elle l’a oubliée.
Si l’on envisage une interrogation de telles interrogations, on aboutit à une population qui, prend conscience de son manque de savoir , soit constate que le savoir n’est jamais définitif. C’est bien l’objectif de la philosophie, puisqu'elle se considère bien souvent comme à la portée de tout le monde (« populaire »), la philosophie : c’est Socrate interrogeant un esclave, c’est Descartes affirmant le caractère exemplaire de sa démarche, c’est Kant espérant toucher un vaste public avec ses fondements de la métaphysique des moeurs, c’est Sartre écrivant dans les journaux, etc. Si l’on est en accord avec tout cela , la généralisation de l’inquiétude correspond a celle d’une prise de conscience de la réel situation de l’homme. Si la philosophie inquiète, c’est pour amener chacune des personnes a assumer ses propres responsabilités, ses capacités de réflexion et d’action. Il s’agit de faire de du lecteur l’anonyme un citoyen responsable puisqu’il porte de l’intérêt aux différentes réflexions des philosophes.
En conclusion, la philosophie peut donc paraître inquiétante par le manque de vérité dans certaines philosophies mais peu également être symbole de quiétude par la recherche de la sagesse et de la vérité ainsi que l’enseignement des connaissances.
Cependant, la contradiction de certaines idées communes, qui donc fait que la inquiétante, permet aux Hommes de progresser et d’améliorer leur société. L’inquiétude philosophique est positive : elle encourage à se défaire de l’opinion pour mettre en question le monde imposé et mieux cerner ce qu’il est possible de maîtriser. Elle ne mène pas au désespoir ou à l’impuissance mais élabore une responsabilité. C’est pourquoi le pouvoir peut s’en méfier, pourvue qu’il se veuille lui-même sans contestation possible.
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