Descarte, et autres notions de philosophie
Par Andrea • 13 Octobre 2018 • 1 607 Mots (7 Pages) • 652 Vues
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2éme méditation et première certitude : LE COGITO
Lignes 70-74 : il récapitule la démarche passée. Il va douter de sa mémoire, qui rien n’a jamais été. En conclusion, il n’y a plus de certitudes, j’ai tout détruit et je ne pourrai plus rien reconstruire.
Ligne 75 : Argument de Dieu est inutile, je peux me fourvoyer. Ma pensée existe qu’elle soit vraie ou fausse, c’est le « je » qui pense qui donne apparition au cogito.
« Est-ce que je n’ai rien oublié qui puisse échapper au doute ? »
Il rappelle le malin génie et se rend compte qu’il n’en a pas besoin pour produire des pensées.
« Ne suis-je pas qqch ? » mais j’ai déjà défini que je n’ai ni de sens (sensitif), ni de corps.
Du coup Puis-je exister sans mon corps
Mes pensées sont remplies de faux comme de vrai, mais le fait est que ma pensée existe. JE PENSE DONC JE SUIS. Il ne doute pas du fait qu’il existe.
Morale provisoire : il faut toucher le fond pour rebondir
Essence, existence
Existence : dans ce cas, l’âme, le cogito
Essence : définition (de l’âme) donc la pensée.
À ce stade, il pose le fait que l’on n’a pas besoin de son corps pour se définir DONC la définition, l’essence est questionnée. L.92 : c’est quoi ce cogito ? L.116 : mais qui suis-je ? il tente de se définir
Il constate que la pensée seule existe, mais se permet de douter de tout le reste. Le doute va donc nous faire plonger jusqu’au socle, le cogito, et c’est à partir de là que nous allons remonter.
On a découvert l’existence et l’essence du cogito, ce qui fait surgir l’expérience de l’évidence et donc de la vérité. La vérité, elle, se définit par la clarté (analyse = en distinguant des parties simples et synthèse = en récupérant l’ensemble complexe qui ne l’est plus car on a distingué des parties simple auparavant) et la distinction. Ainsi, à partir de cette vérité insatisfaisante de la pensée solitaire (solipsisme), il va trouver un moyen de regagner ce monde qu’il a mis entre parenthèses. Cela pose la question de l’infini.
- La découverte de l’existence est réflexive, elle revient sur elle-même.
Penser = conscience ⇒ immédiateté avec soi-même
- Intuition : sensible ou intellectuelle (=/ raisonnement) ⇒ vérité indubitable
2ème évidence par déduction : l’existence de Dieu
Au début du texte, la seule certitude qu’on a c’est toujours le cogito. Il y a une tentative de retourner vers le monde, les corps ⇒ d’où viendraient ces idées qui sont une duplication du monde extérieur ? (notion de représentation. Il y a des idées comprenant l’imagination ce qui implique aussi nos perceptions.
3 types d’idées
Idées adventrices : reflet de ce que les sens amènent spontanément, involontairement au mental. De l’extérieur
Idées factices : idées fabriquées par moi-même, imagination. Il se peut qu’elles surgissent également de l’entendement.
Idées innées : surgissent de l’intimité de mon esprit. De l’intérieur.
Il semble dans un premier temps ne pas faire de différences entre les idées.
Substances : idée d’un sujet grammatical auquel on va attribuer des qualificatifs. (Caroline a les yeux verts = attributs)
Dualisme cartésien :
Substance étendue, les corps. Indéfiniment divisible. Elle est flexible (peut changer de forme) et muable (peut être mis en mvmt). Physique cartésienne.
Substance pensante, la pensée. Indivisible, unité pleine. Si divisée, elle est malade = schyzophrénie. Descartes a failli perdre la raison lorsqu’il a douté de son corps.
Le monde se structure avec ses deux substances. Ce pourrait être un socle pour faire avancer la science.
Le sujet pensant est au centre et non Dieu.
Tout ce qui est sensoriel (qualitatif) n’est pas pris en compte. Il faut que des causes quantitatives (entendement, rationnel).
Expérience du morceau de cire : le morceau de cire est une étendue. Il va mettre à nu la cire. Son apparence est méconnaissable si on approche la cire du feu mais c’est toujours le même morceau de cire. ⇒ Occupation d’un espace.
Substance = qui persiste à tout changement
Pensée = intangible.
Preuves de l’existence de Dieu
- L’idée d’infini : moi qui suis fini, je ne peux pas avoir implanté l’idée d’infini.
Ligne 197 : on ne peut pas déduire l’infini du fini. Il y en a un qui englobe l’autre.
- L’argument ontologique : On postule son existence en lui octroyant un attribut dès le départ : la perfection. Dieu existe parce que, en tant qu'être parfait, s'il lui manquait l'existence, il ne serait pas parfait. Donc, il existe. C'est un syllogisme. On pose Dieu comme “étant parfait” dans la prémisse.
- L’idée du parfait : « Moi qui suis un être imparfait, il y a dans mon esprit une notion de perfection. Qui d'autre, sinon Dieu lui-même, a-t-il pu me donner cette notion de perfection ? ».
- Liberté d’indifférence : suspension du jugement ⇒ Doute.
- Quand on fait un choix, on est déterminé.
- Quand la question du choix ne se pose pas ⇒ Doute
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