Bonheur illusoire et malheur lucide
Par Ninoka • 16 Janvier 2018 • 1 663 Mots (7 Pages) • 635 Vues
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ne cherchent pas à le savoir. Dans ce cas là la faute est a
l'ignorance. Mais dans tout les cas il s'agira d'un bonheur
illusoire, soit car l'on n'est pas au courant, soit car on se
voile volontairement la face. L'illusion est donc une
contribution au bonheur et le bonheur illusoire est donc le
seul type de bonheur possible. Le bonheur étant l'objectif
final d'une vie, cela voudrait dire qu'il faille jouer du
masque pour profiter de la vie. La vérité matérialise
l'absence de vie, et donc la mort. Sans illusions la vie n'est
pas. J'en conclurai donc que l'illusion, les apparences et le
paradoxe sont nécessaire au bonheur, et que sans cela, le
bonheur est impossible. Donc le bonheur est
obligatoirement illusoire, et le bonheur lucide est donc
impossible dans le monde où l'Homme vit. Alors cela
voudrait dire que le bonheur lucide n'est pas une chose
néante mais bien une chose dépendante de certaines
conditions ? Et donc, il y aurait certaine solution pour
arriver au vrai bonheur lucide ?
Le paradoxe de la question « le bonheur illusoire vautil
mieux qu'un malheur vécu lucidement ? » réside dans
l’éventuelle existence d'un bonheur lucide. Car le bonheur
illusoire vaut mieux que le malheur vécu lucidement
cependant le jour ou cette illusion prend fin, si elle prend
fin, ou si elle a une finalité, ce bonheur se transformerai en
malheur beaucoup plus intense que le malheur lucide
originel. En effet les gens vivant dans un malheur, mais qui
en ont conscience, peuvent interagir avec leur
environnement et ne peuvent qu'aller de l'avant, c'est a dire
que quand l'on a rien on n'as rien a perdre non plus, tandis
que plus le trône est haut plus la chute depuis celui ci est
lourde et il est donc beaucoup plus difficile de s'en remettre
que si l'on est lucide dès le début. Mais le vrai bonheur
lucide semble inatteignable, voire inexistant, sauf pour les
personnes ayant foi en une divinité. En effet la croyance en
un Dieu, et donc en un jugement dernier donnerai donc une
explication a toutes injustices et toutes misère. Car chez le
croyant, le mal est en soit une absence de foi en Dieu, tout
comme l'obscurité est un terme que l'homme a inventé pour
représenter l'absence de lumière, ou bien comme le froid
que l'homme a inventé pour identifier le manque de chaleur,
le froid et l'obscurité n'existe pas en réalité, ces deux
conditions ne représente aucune énergie, mais plutôt
l'absence d'une énergie. Et donc le croyant choisi de vivre
une vie, certe malheureuse, mais lucide. Mais ce bonheur
repose sur le paradoxe de l'existence ou non de Dieu. Et
encore une fois il y a un paradoxe. C'est pourquoi je dirait
que tout bonheur illusoire est préférable au malheur lucide
pour les gens ne croyant pas en Dieu, car ces gens là
réalisent ou essayent de réaliser tous leurs désirs, et donc
essayent d'être heureux. Cependant pour le croyant en une
vie de l'au delà le malheur lucide est préférable au bonheur
illusoire, car en effet le croyant ne croit pas en cette vie,
pour lui cette vie n'est qu'éphémère, elle n'est qu'un test
durant lequel il doit se priver de ses désirs pour garantir ou
non sa place au paradis, et se priver des ses désirs revient a
se priver du bonheur. Si Dieu existait vraiment alors ces
gens là pourrait un jour goûter au bonheur vécu en toute
lucidité, car ce bonheur est ultime, c'est pourquoi ils
préfèrent ici bas se priver et vivre dans un malheur lucide.
Dans ces deux types de vie règne un paradoxe, pour le non
croyant le paradoxe est celui de la vie qu'il mène, c'est a
dire que son bonheur doit se construire d'illusions, ainsi que
pour le croyant, qui lui ne voit pas l'existence de Dieu
comme un paradoxe mais bien comme une évidence, qui
laisse sa vie reposer sur un paradoxe que seul la mort
lèvera. Pour résumer, le croyant
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