ADM 2205 TN3, le système québécois de la santé et des services sociaux

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Question 4

Ce qui nous frappe tout d’abord c’est que dans le dernier siècle la profonde transformation de la médecine se fait d’abord par le développement de la science et de la technique. En effet la médecine dépasse maintenant l’étape artisanale et prend un statut scientifique.

Voici quatre de ces changements majeurs.

Premièrement les changements médicaux se sont spécialisés créant ainsi des pratiques médicales plus précises que la médecine générale pratiquée au début du siècle. On voit même la création de l’ordre des médecins spécialiste qui se dissocie des médecins omnipraticiens.

Deuxièmement la technicisation de la médecine a fait un grand bon au courant du dernier siècle. L’apparition de nouveaux instruments comme les microscopes et les appareils de radiographie font faire un à la médecine un essor gigantesque, ainsi la vision du corps et de la maladie évolue en conséquence.

Ensuite le fait que les soins de santé se sont dissociés des mouvements religieux ont fait en sorte que la façon de soigner est différente. La venue des laïcs surtout à ce qui a trait à la santé mentale, les soins et les recherches se fait de façon plus poussé et nous permet de soigner la personne dans son intégralité du physique à la psyché de la meilleure façon possible.

Ce qui m’amène à mon dernier point, aujourd’hui contrairement au début du siècle, les enjeux socio- économique et démographiques sont aussi pris en compte lors du traitement d’un patient. Les années de recherche nous ont montrées que plusieurs facteurs peuvent influencer ou être à l’origine d’une même maladie. La médecine moderne ne traite donc pas seulement la personne dans toute sa globalité mais aussi son environnement direct et indirect ce qui amène au bout du compte de grands changements au niveau d’une même population.

Question 5

Depuis toujours la profession infirmière est majoritairement féminine. En 2001 les hommes comptaient 8,9%de l’ensemble des personnes inscrites au tableau de l’OIIQ (OIIQ 1992,2001). Selon les auteurs, les soins infirmiers tournent autour de valeurs associées à la féminité et les conditions de travail sont caractéristiques d’une occupation féminine.

Selon Ashley (1976) le rôle de l’infirmière dans un hôpital est très comparable à celui d’une mère de famille. Dans cette vision de la «famille de l’hôpital» le médecin est le père de famille, l’infirmière, la mère et les patients les enfants que l’on doit soigner.

Ce qui nous amène à dire que la profession infirmière exige des qualités proprement féminines comme le dévouement, la compassion, la patience, la discrétion etc. Le savoir médical est scientifique et le savoir infirmier est pratique et intuitif; le travail du médecin est clinique et scientifique, celui des infirmières est de soutien. C’est donc comme ça que les auteurs, ont pu démontrer que certaine structures politiques et sociales peuvent opprimer les infirmières.

Question 6

La famille

Le médecin qui décidera de déménager en région fera cette aventure avec sa famille. Il faut donc penser que le conjoint ou la conjointe devra aussi changer de travail, les enfants d’école, donc décrire les établissements scolaires proches et les activités parascolaires ne serait pas une mauvaise idée. Offrir du soutien à la nouvelle famille en lui indiquant les bureaux pour la recherche d’emploi par exemple.

Le milieu de vie

Quand nous voulons attirer un nouveau médecin, nous accueillons aussi un nouveau touriste. La promotion des attraits touristiques (pistes cyclables, festivals, parcs de villégiatures, activité familiale, etc.) est très importante. Un professionnel n’ira pas travailler dans une région qui ne l’attire pas puisqu’il ne fera pas qu’y travailler.