Qu 'est ce que le désir?
Par Christopher • 22 Mars 2018 • 1 180 Mots (5 Pages) • 443 Vues
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Face aux hédonistes on trouve Epicure, une autre philosophie du plaisir. Cette philosophie vise à accepter le plaisir quand il vient, on ne doit pas avoir peur du plaisir, on ne doit pas désirer ce qui est superflus de peur de créé une castration, une frustration car le plaisir mène parfois à la douleur donc on s’abstient. C’est le plaisir de la mesure, l’équilibre entre le plaisir et la mesure qui donne pour résultat le bonheur.
Epicure établit des distinctions pour les différents plaisirs. Le plaisir de tous les jours, celui qui procurent un plaisir immédiatement signalés par l’absence de trouble : l’ataraxie, l’absence de souffrance. Et le plaisir en « mouvement », celui qui sont possiblement recherché et qui nuisent à la paix du corps. Il établit également une primauté des plaisirs de l’âme sur ceux du corps et une idée de trois plaisirs : les plaisirs naturels ceux que je dois combler, qui sont nécessaires pour le bon fonctionnement du corps et de l’âme, les plus simples, qui ne doivent pas être excessif mais combler avec tempérance, par exemple si je dois boire je bois de l’eau. Epicure n’interdit pas les excès mais pour lui, si je dois m’en séparer c’est pas grave, je serai tout de même heureux car ce sont les plaisirs simple qui me conviennent. Le deuxième type plaisir d'après la pensés serait celui des plaisirs naturels non nécessaire dont nous avons déjà parlé plus tôt, ce sont les désires qui ne me sont pas vitaux et que je dois combler avec modération pour éviter les maux. Et le troisième est celui des plaisirs non naturelles et vains, ce sont les désirs à éviter, ils sont dut à une mauvaise représentation du vrai bonheur. C'est par exemple la richesse, l'honneur, l'excès, etc. Epicure pense, comme beaucoup de philosophe que le plaisir est un prémisse du bonheur, il les différencie toutefois, tout comme il différencie l'illusion du besoin et le besoin réel comme dans les plaisirs non naturels et vains. Par définition le plaisir est le plus souvent conçu négativement comme un despote qui éloignerais l'homme de la raison et de la sagesse, mais c'est plutôt l'excès de plaisir qui éloignerait l'homme de la raison et de la sagesse; le bonheur est quand à lui définit comme un état de plénitude et de satisfaction. La philosophie antique en fait le souverain bien, c'est la dire la fin suprême de la vie humaine, indissociable de la vertu. C'est exactement ce que préconise Epicure, le plaisir ne doit pas être en excès car je dois les contrôler et mon but est le bonheur car le bonheur est le synonyme de l'ataraxie qui est le summum du bonheur pour épicure. Ce bonheur s'atteint avec le quadruple remède, le « tetrepharmakon » qui énonce les principes suivant: il ne faut pas avoir peur des dieux et de la mort, ce qui est bon pour moi et facile à se procurer et si ce n'est pas facile a se procurer je dois m'en méfier car je pourrais en abuser et ne plus être maitre de mes désirs et enfin le mal est facile a endurer si je suis courageux. Ces quartes règles sont celles que je dois suivre si je veux enfin être heureux en atteignant le bonheur
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