L'étude de la philosophie
Par Andrea • 15 Mars 2018 • 2 975 Mots (12 Pages) • 444 Vues
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Si nous devons définir la conscience immédiate nous pourrions simplement mettre dans la peau d’une pierre qui s’éveillerait pour la première fois.
On pourrait penser premièrement qu’elle sentira : vue, ouïe, touché lui viendrons simultanément. Toutefois elle sera vite limitée par son absence de facultés motrices.
La conscience immédiate c’est ce que je sais sans vraiment y avoir réfléchit. Je sais que je suis présent au monde, sans penser ma place dans le monde.
Cet état est autant partagé entre des végétaux, des animaux et l’être humain. Lorsque je prends du recul face à ce flux perceptif la conscience change d’état. Je ne me contente plus des sensations immédiates, mes me rends compte que j’en sent.
Dès lors, on considère la conscience réfléchit comme celle que nous utilisons, comme une conscience par excellence.
Etre conscient de manière réfléchit ce n’est donc plus de se contenter d’être au monde, mais c’est de savoir que l’on sait que nous le sommes.
La conscience réfléchit conduit donc à distinguer des éléments de conscience que sont l’objet(s) et le sujet. C’est à die un être qui pose sa faculté de réflexion sur un objet de conscience (de savoir).
20eme siècle, existentialisme, JP Sartre
- De quoi ici le philosophe est-il état (de quoi il parle) ?
- Qu’est-ce que le « je » pour JP Sartre ?
Ici il est fait d’état d’un homme, voir d’un robot qui joue à être garçon de café. Sartre assis en terrasse du café de flore, entreprend une description pointilleuse.
Il est une somme de paradoxe, aériens et terre à terre, précis et rapide, il est un alliage entre Conscience Immédiate et Conscience Réfléchit, il est donc non conscient des gestes qu’il réalise – comme dans une mécanique – et pourtant il sait ce qu’il fait.
On parle alors de corps mécanisé ou d’habitus corporel.
La dualité qu’entraine la conscience réfléchit fait que nous somme de manière simultané sujet et objet. Dès lors, comme le prouve JP Sartre dans l’épisode du garçon café, nous somme condamné à être en constante représentation de nous-même dans le petit théâtre qui est notre conscience.
Sartre L’Être et le Néant « toute conscience est comédie »
- Une conscience proprement humaine ?
# Un psychisme animal est-il une incohérence de terme ?
Est-ce que l’homme partage une forme de conscience avec l’animal ?
On considère que les animaux domestiques qui nous entourent possèdent de matière incontestable une vie intérieure riche. On leurs suppose des émotions (joie, peine, peur, attachement), on leur suppose aussi des souvenirs, des facultés d’intellect (capables d’apprentissage comme le prouvent les animaux de cirques.
Dès lors, on a tendance à leurs accorder une forme de conscience, de pensée et qu’au pire la différence entre eux et nous n’est que quantitative.
A une époque où l’on place parfois l’animal au statut de personne, voir d’enfant à sa maman, où l’affectivité envers la bête est exacerbée ; penser un Homme roi du système de la création n’est plus aussi simple qu’au 17ème siècle (siècle moderne où l’on compare les animaux voir les Hommes à des machines).
Si l’on suppose : [pic 1]
- Que la conscience est liée au cerveau,
- Qu’elle serait commune à l’Homme et à l’animal.
Nous pouvons conclure qu’il y aurait des proximités entre le muscle cérébral humain et animal.
Pour autant les études biologiques entreprises ces dernières années montrent que l’Homme possède au mieux de sa forme 100 milliards de neurones.
En revanche, l’animal le plus savant correspond au chimpanzé qui culmine 10 milliards de neurones.
L’écart béant de ces deux mondes, entre ces deux formes de perception suggère que l’on ne peut donc placer l’animal au même stade de développement de conscience que l’Homme et qu’il est donc possible dans tirer profit.
René Descartes, théorie de l’animal-machine.
Dans sa lettre au marquis de Newcastle du 23 novembre 1646, Descartes avance qu’un artefact créé par l’Homme n’est pas ontologiquement distinct d’un animal.
Il compare l’animal à une horloge composé de pièces (organes), de ressorts (muscles) et d’attaches (tendons)
Pour lui l’animal n’a ni âme ni raison et c’est pourquoi, considérant la proximité de fonctionnement entre animal et Homme, Descartes se targue d’être philosophe résolument novateur (sans pouvoir le dire du fait de la vindicte religieuse, l’Hommes pourrait aussi être ce type de machine).
Toutefois, il écrit que l’Homme est d’une « plus parfaite proximité de Dieu » que l’animal, et que la proximité entre Dieu et l’Homme est plus grande que celle entre l’Homme et les animaux.
Descartes mesure, si ce n’est un gouffre anatomique, un gouffre de conscience. Dès lors qu’est ce qui va vraiment définir l’originalité de celle-ci.
# Originalité de la conscience
Est légitime l’hypothèse selon laquelle la conscience incarne une dimension spécifique de la réalité liée à la nature de l’espèce.
Ainsi nous pouvons penser qu’un monde X de neurones construit une réalité Y.
Cette hypothèse peut se prouver par l’exemple des animaux qui ne voient qu’en noir et blanc, que la conscience du monde environnant est déterminée par notre corps. De même comparé l’homme à la mouche, la mouche sera évitée plus facilement une bonne claque que notre voisin.
De même Denis Diderot, dans sa lettre sur les aveugles où il démontre que la moralité des Hommes est immensément liée à leur perception du monde environnant (un aveugle ne percevra pas la nudité comme offensante, de même Nekfeu ne peut être offensant pour un sourd).
Il y a donc aussi une
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