EN QUOI LA SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION A MODIFIER LE LIEN QUE L’ON ENTRETIEN AVEC L’OBJET ?

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C’est une chose que l’on peut retrouver dans le document de Paul ARIES et Bernadette XOSTA-PRADES, qui nous parle de l’obsession de l’objet et du « toujours en vouloir plus », ils estiment que les foyers de la classe moyennes contiennent plus d’objet que nos ancêtres du 19ème siècle, nous sommes passés de 300 objets hier à 10 000 aujourd’hui. Ce qui était un besoin matériel pour nos ancêtres et aujourd’hui un besoin d’omniprésence de l’objet de nos vies. De plus, dans le document 4, on remarque que depuis quelques temps, l’objet est de plus en plus dématérialisé, par exemple les premiers ordinateurs était gros comme une maison, puis comme pavillon de banlieue, ensuite il faisait la taille d’une armoire, maintenant il fait la taille d’une enveloppe et bientôt il se glissera sous notre peau. L’objet va finir par disparaître totalement pour devenir totalement immatériels. Les gadgets actuels tels que l’Iphone et l’Ipad remplacent tout (GPS, le bottin, la télévision, etc.), ils sont voués à remplacer 90% des objets qui nous entourent.

La surconsommation de l’objet

Dans le document n°2, nous pouvons constater que nous achetons des choses inutiles et non vitales car les publicités des mass media nous y poussent, ainsi les médias nous incite à une surconsommation perpétuelle de l’objet. Si nous comparons ce qu’étaient les entreprises d’avant, qui était plus fixés sur la vente de l’objet et celles aujourd’hui qui utilisent l’objet de manière à vendre encore plus l’objet, il y a là une façon différentes de voir les choses, une évolution des morses qui pousse à une consommation de l’objet. C’est dans ce contexte de surconsommation de l’objet dans notre vie quotidienne que nous accueillons la nouvelle génération qui sera forcément encore plus en proie à ce besoin de surconsommation, ces idées sont véhiculées par les mass media via la publicité, qui fait en sorte que l’objet fasse partie intégrale de leurs existences.

Alors que l’objet est de plus en plus comparé à un produit de consommation dont l’utilité est parfois remise en question, l’objet peut se définir de deux façons différentes selon Philippe Starck dans le document 4 : il y a l’objet « utile » et l’objet « beau », l’objet « beau » est éphémère et pousse à une surconsommation, par exemple la mode pousse à l’achat à chaque nouvelle collection (ou mode), si l’objet « beau » peut se définir comme un produit de surconsommation éphémère, l’objet « utile » ou « bon » peut se définir comme un produit, qui apporteraient dans la vie de chacun, qui rendrait plus intelligent, plus créatif, plus amoureux.

Pour finir, je dirais que l’objet est parfois nécessaire à notre existence, il nous facilite la vie, bien que tous les objets ne soient pas indispensables.