ADM 2205 TN2, le système Québécois de la santé et des services sociaux
Par Ramy • 19 Octobre 2018 • 1 933 Mots (8 Pages) • 1 272 Vues
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- Lorsqu’un gestionnaire fait l’implantation d’un réseau de services intégrés il se doit de le faire avec tact et avec un certain savoir-vivre. Tout d’abord, il y aura beaucoup de personnes et d’établissements concernés qui ont déjà leurs façons de desservir les services de santé et services sociaux. Le gestionnaire se doit de croire en son projet d’intégration et de faire preuve de leadership envers son équipe afin de diriger tout le monde vers les mêmes objectifs soit la mise en œuvre de soins de santé et de services sociaux améliorés pour la population de leur région. Il se doit aussi de créer des liens de confiances solides avec les membres de son équipe pour que les professionnels concernés se concentrent sur les effets escomptés du réseau de service intégré soit les enjeux humains et cliniques et pas organisationnels et structurels.
QUESTION 2
- Lors de l’implantation de réseaux de services intégrés, les gestionnaires ont beaucoup de nouveaux défis à relever. Ce réseaux constitue un vaste projet d’intégration de services qui visent à offrir aux habitants d’une même région des services de santé et des services sociaux plus accessibles, mieux coordonnés et sans rupture. Pour ce faire, l’un des défis des membres cadres du CSSS est de faire en sorte que l’intégration des services, malgré la taille des organisations, se fassent sans trop d’embûches ou de répercussion sur la clientèle ou les employés. Pour ce faire, il faut que toutes ces personnes partagent la même vision. Il faut donc faire la création d’une direction de la planification, de la communication et des relations avec la communauté. De cette façon la vision sera partagée et connues de tous, ce qui pourra impliquer le plus grand nombre d’acteurs possible pour en tirer une plus grande réussite.
Pour pouvoir aussi réussir ce genre de projet, le gestionnaire doit savoir connaître la situation démographique de sa région. Il doit être à l’affût des besoins de ses citoyens pour que ceux-ci adhèrent à la nouvelle vision de leur CSSS et s’impliquer dans la réussite du projet. Ce défi peut paraître très futile, mais peut régler bien des problèmes. Par exemple, si un gestionnaire qui connaît bien les besoins de santé et de services sociaux des habitants de sa région veut intégrer un nouveau projet qu’il croit adéquat dans son CSSS, il saura facilement mobiliser son personnel autant que ses concitoyens parce qu’il pourra leur démontrer que cette vision sied bien à leur région avec de bons arguments.
- Pour garantir l’intégration des services, le ministère de la santé et des services sociaux à identifier les leviers de changements suivants.
L’allocation des ressources financières qui vise à passer à une allocation définie sur une base populationnelle, selon les programmes-services. Cette façon de faire permettra d’assurer une répartition plus équitable des ressources financières entre les régions.
La gestion et la mobilisation des ressources humaines. Avec le manque de main d’œuvre, le gouvernement se doit d’accroître la disponibilité et la mobilisation de ses ressources humaines pour faciliter leur répartition dans les différentes régions qui ont un grand problème de pénurie pour ainsi favoriser un meilleur partage des responsabilités entre les différents professionnels visés.
Le mode de rémunération des médecins qui devra être adapté pour soutenir leurs interventions auprès surtout des clientèles dont l’état nécessite une plus grande attention. Ce qui permettra de garder nos effectifs de médecins en valorisant leur travail.
Une gestion axée sur les résultats. L’organisation des services et l’allocation des ressources financières seront données à des cibles mesurables dans chacun des programme-services. C’est sur la base des résultats attendus que se fera l’évaluation des comptes devant le gouvernement et la population desservie par ces services.
QUESTION 3
- Quand on regarde les problèmes soulevés par la Commission Rochon de 1987, ils sont différents mais encore présents dans la Commission Clair de 2000. La croissance des effectifs de 1987 est devenue à l’an 2000 une pénurie importante de personnel nottament pour les médecins et les infirmières. La Commission Rochon notait déjà en 1987 une diminution des emplois régulier ce qui est traduit en 2000 par la Commission Clair en terme de problème important de précarité de l’emploi, de détérioration des conditions de la qualité de vie des travailleur et des difficultés de recrutement. Au moment où on se parle, ces problèmatiques sont malheureusement encore très présente dans le domaine de la santé et des services sociaux et cela dans plusieurs sinon toute les régions de notre province.
- Je crois que le bilan est aussi sombre douze ans après la Commission Clair de l’an 2000. L’amélioration de l’organisation des services par une nouvelle approche était au cœur de cette commission. Tant qu’à moi, il reste bien des améliorations à apporter. Malgré la création de nouveaux postes (infirmières cliniciennes, infirmières praticiennes…), un meilleur partenariat entre les cliniciens et les administrateurs; on assiste de plus en plus au déclin du moral des travailleurs de la santé et de la déresponsabilisation des gestionnaires. Il faudrait motiver les troupes et que les gestionnaires prennent leurs rôles de rassembleur et ainsi, atteindre les objectifs d’un nouveau développement qui sera peut-être avantageux pour tous.
QUESTION 4
Voici un tableau démystifiant deux grand aspects négatifs des emplois dans le domaine de la santé au sein du Ministère de la santé et des services sociaux.
Mythes
Réalité
La rémunération : La rémunération offerte aux employés du réseau de la santé et des services sociaux est moindre que celle offerte dans les mêmes services privés.
En tant que travailleur du réseau de la santé, il est vrai que si l’on regarde le salaire horaire il est moindre qu’un travailleur en milieu privé, mais en travaillant pour le réseau de santé et de services sociaux, le travailleur a droit à des avantages sociaux, des congés payés, un régime de retraite et une sécurité d’emplois que le réseau privé n’offre pas.
Les jours de congé pour vacances et les congés pour maladie représente 19% de rémunération additionnelle.
Il
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