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Socialisme et communisme allemand

Par   •  8 Octobre 2018  •  4 533 Mots (19 Pages)  •  412 Vues

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Au niveau syndical, Le ADGB (Confédération générale syndicale allemande) qui est proche du SPD ( au niveau politique) qui obtient d’importantes avancées comme l’institution de conseils d’entreprises en 1920. L’augmentation du paiement des heures supplémentaires en 1926 et la création de l’assurance chômage en 1927. L’apparition syndicale révolutionnaire RGO (opposition) liée au KPD organise des grèves industrielles qui sont durement réprimées : par exemple, dans la Ruhr en 1920 (référendum pour obtenir et annexer cette région) (= en 1918 la France a occupé 2 régions allemandes : la Ruhr et la Bavière) les français veulent annexer ces deux régions ; ils organisent donc un référendum et c’est « non » ; [il y a un individu (un clochard) qui va être arrêté dans la Ruhr : c’est Hitler Adolph mais on le relâche car ce n’est qu’un clochard à l’époque].

- L’écrasement du mouvement ouvrier par le nazisme

Les divisions mais aussi la dépression économique des années 30 fragilisent la gauche face à la montée du nazisme. En 1932, l’Allemagne compte 6 millions de chômeurs. Les communistes (NKP) suivent les consignes du Kominterm et refusent de s’aligner au SPD qu’ils considèrent comme les défenseurs du capitalisme au même niveau que le fascisme.

Le SPD lui, fait campagne contre le parti nazi mais il échoue. Les élections donnent 33% au parti nazi, 20,4% au SPD SPD. En 1928, lors des dernières élections, le SPD avait 28,7% des votes et le KPD, 16,8%. C’est l’absence d’alliance (KPD et SPD) à gauche qui donne la victoire à Hitler. Il devient chancelier le 30 janvier 1933. Il promet le redressement économique de l’Allemagne mais aussi un renouveau politique et international.

Sur le terrain des groupes paramilitaires, les SA (sections d’assauts) liés aux nazis, brutalisent les militants de gauche. L’incendie du Reichtag, dans la nuit du 27 au 28 février 1933 est attribué à un complot communiste, qui interdisent donc le KPD. Le NSDAP (le parti d’Hitler) sera bientôt le seul parti autorisé en juillet 1933 ; le 2 mai, les syndicats sont dissouts et leurs biens sont saisis. Des députés de gauche sont assassinés, d’autres sont forcés à l’exil. Les dirigeants des partis de gauche et les syndicats sont envoyés dans des camps de concentration. Le mouvement ouvrier est dans une période de répression mais aussi de résistance jusqu’en 1945.

- Deux visages du socialisme pour deux Allemagnes de 1945 à 1989

- Le socialisme allemand après la chute du 3ème Reich

L’Allemagne occupée voit renaître le socialisme. En 1946, le SPD et le KPD réapparaissent dans les 3 zones d’occupations occidentales. Dans la zone soviétique, Moscou (qui contrôler ces zones) impose à ces 2 partis de fusionner (le SPD et le KPD). Cela donne naissance au SED qui fonctionne selon les règles de centralisme démocratique (parti communiste et interdiction des autres partis).

En 1949, 2 Etats allemands sont créés : à l’ouest la RFA et à l’est la RDA qui confirme la division du socialisme. A l’est, le communisme domine totalement : il est imposé ; alors qu’à l’ouest, la sociale démocratie devient la principale force de gauche.

A partir de 1956, le KPD est interdit à l’ouest.

Au niveau syndical, 2 conceptions s’opposent :

- en RFA, la DGB (réformiste) est la principale formation syndicale. Dès 1949, avec 6 millions d’adhérents, c’est un mouvement réformiste proche du SPD ;

- En RDA, le FDGB est la seule formation syndicale autorisée. Elle est proche du SED et elle ne cherche pas à défendre les droits des travailleurs. Elle veut stimuler leur productivité et éviter les revendications salariales.

- La RDA est un Etat communiste sous l’emprise soviétique

Le 7 octobre 1949 est fondée la RDA sous tutelle du SED. C’est un socialisme centralisé (communisme pour la vision française) basé sur la planification, la centralisation et la collectivisation.

Les dirigeants du SED Walter Ulbricht (1950 à 1971) et Erich Honecker (1971 à 1989) industrialisent la RDA pour en faire la vitrine du monde soviétique. La RDA, adhère au Kominform, au pacte de Varsovie et au Comecon.

Seules 2 classes sont reconnues : les ouvriers qui représentent 82,5% de la population active, les paysans 13,5% de la population active, en 1964 et les 4% restant sont une petite catégorie de dirigeants, de cadres privilégiés par le parti ce qui va à l’encontre de l’idéal d’une société sans classe……

La société est sous contrôle, la jeunesse est embrigadé FDJ (jeunesse libre allemande). La police politique la Stasi veille, surveille. Il y a un climat de peur, du coup tout le mode surveille et soupçonne tout le monde (En 1989 les dossiers de la Stasi, 60% de la population on déjà collaboré avec la police politique). C’est un climat de peur, toute opposition est écrasé le 17 juin 1953, à lieu une revote ouvrière (mort de Staline) le régime, aidé des chars soviétiques du Pack de Varsovie, ils écrasent le mouvement. Le « socialisme réel » cache un état autoritaire et une économie de pénurie (les Allemands de l’Est manque de tout). Entre 1949 et 1989. 3,8 millions de citoyens Est allemands fuient vers l’Ouest malgré le rideau de fer et le mur de Berlin en 1961.

- La RFA : la sociale démocratie sans Marx

Le SPD réapparaît le 19 avril 1945 à Hanovre sous l’impulsion de Kurt Schumacher. Au congrès Bad-Godesberg en 1959. Le SPD abandonne officiellement le Marxisme. La sociale démocratie accepte la démocratie libérale et le capitalisme. Deux de ces dirigeants vont être chancelier de RFA. Le 1er c’est Willy Brand de 1969 à 1974, il faut l’Ost Politique et le 2ème chancelier Helmut Schmidt de 1974 à 1982.

De 1966 à 1969 le SPD était en coalition avec le CDU. À l’extrême gauche se trouve l’APO (car le KPD à été interdit) dans les années 60, il prône la révolution et la libération de la femme. Certain de ces membres basculent dans le terrorisme avec la fracturation « armée rouge » ou « la Bande Bader » qui multiplie les actions violentes dans les années 70. Au niveau syndical la DGB siège dès 1952 au conseil de surveillance des entreprises.

La loi du 11 octobre 1952 met en place la cogestion patronat-syndicats une amélioration continue des conditions de travail et de salaire, le plein emploi

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