Une compariason transnationale de la solidarité intergénérationnelle

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3 de l’article « Les normes de responsabilité familiale » Les différences entre les pays sont  calculées par le  tests du chi carré.Ce teste prononcé « khi-deux » ou « khi carré », « est un test statistique permettant de tester l’adéquation d’une série de données à une famille de lois de probabilités ou de tester l’indépendance entre deux variables aléatoires. »La deuxième méthode est la méthode statistique de régression elle est utile pour analyser des relations de variables par rapport à d’autres.Elle relève l’impact des caractéristiques démographiques, familiales et sanitaires pour les composantes de la solidarité. Les variables de la solidarité étant dichotomiques, on utilise des régressions logistiques. Le premier tableau présente la  Répartition comparative des variables socioculturelles des personnes de 75 ans et plus dans les cinq pays couverts par le projet Oasis. La substitution des échelles de solidarité en indicateurs dichotomiques (qui repose sur un principe de division) facilite la comparaison entre les cinq pays sur les six dimension de la solidarité .Silverstein, Bengtson utilisent  une stratégie analogue (qui présente de l’analogie, des rapports de similitude avec une autre chose )surtout pour   les variables relatives au soutien.Le tableau est constitué par des caractéristiques socioculturelles comme le genre homme ou femme , la situation familiale des parents âgés ,mariés ou non mariés, le nombre d’enfants adultes vivants (de plus de 21 ans), le niveau d’études (primaire, secondaire et supérieur), le niveau de vie confortable ou inconfortable, l’état de santé perçu par rapport à l’année dernière amélioration où dégradation, le degré d’accomplissement des activités de la vie quotidienne. L’échelle va de 1 à 100. Plus le score obtenu est élevé, plus la capacité fonctionnelle est grande.

Les données révèlent que dans les cinq pays les  variables socioculturelles sont différemment associées aux formes de solidarité. en Norvège et en Angleterre, le nombre d’enfants est lié à   la proximité, les visites et l’aide reçue. En Espagne et en Allemagne, le genre est associé aux  visites car les femmes sont plus proches , mais en Espagne e elle est aussi lié à la  solidarité consensuelle, et en Allemagne à  l’aide reçue. En Israël, la situation financière  est associée l’affection la proximité  et les visites. L’état de santé perçu n’est en relation qu’avec deux aspects en Allemagne, mais pas dans les quatre autres pays. en Espagne aucune des caractéristiques socioculturelles  n’est associé a la solidarité proximité. Dimension associative : ( visites ) Les espagnols sont en tête avec au moins une visite ou plus par semaine ( 90 pour cent) suivie par Israel ( 83 pour cent ) et les derniers sont les Allemands .Dimension affective ou affectionnelle: ( proximité affective) , c’est Israël qui est en tête avec 87 pourcent , suivis par les Anglais et les Espagnols. Ce sont les Allemands qui sont les moins affectifs . Dimension fonctionnelle ( aide financière ou autre pour les activités quotidiennes ) ce sont les parents qui aident les enfants , le taux le plus élevé d’aide est l’Allemagne et le plus bas est Israël.Dimension structurelle : ( proximité du domicile ), tous les membres des différents sont plus ou moins proches , les plus proches sont les Israeliens et les derniers sont les Allemands .Dimension consensuelle ( les opinions , valeurs proches ) Tous les pays partagent plus ou moins les avis et valeurs des générations plus âgées sauf l’Espagne. La recherchent et les résultats ont révélé que certains critères sont plus prédominants que d’autres selon les pays . Les plus récurrents sont le nombre d’enfants, la situation financière et le genre de la personne ..qui influe sur la solidarité intergénérationnelle.Le critère le moins pris en compte ou le moins important c’est le niveau des études .En effet , selon les pays , et l’importance des critères ou des dimensions vont influer sur le type de solidarité présentedans les familles. Vous verrez que pour la Norvège et l’Angleterre , c’est le nombre d’enfants qui va déterminer la relation et la solidarité, mais aussi la proximité et l’aide. En Espagne et l’Allemagne dépendent du genre ( homme ou femme , il est bien connu que les femmes sont plus proches de leurs familles que les hommes ). En Israël , cela dépend de la situation financière.

Cette étude nous démontre que malgré l’éclatement de la famille traditionnelle et l’apparition de nouvelles formes de famille , la solidarité intergénérationnelle reste malgré tout assez forte , si on se base sur les 6 dimensions déterminées par l’étude. Bien sûr , l’étude est limitée à quelques pays et un petit échantillon de personnes, mais elle nous a quand même donné une idée assez optimiste sur les liens et la solidarité qui persistent entre les différentes générations. Et même si les critères mis en avant sont assez différents d’un pays à l’autre , il reste malgré tout une entraide , de l’affection et du soutien entre les différentes générations.C’est une étude utile, car elle a permis de recentrer le débat sur l’avenir des familles et des relations intergénérationnelles et qui a permis de déterminer que les liens familiaux sont encore importants dans notre société moderne malgré son évolution