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Pauvreté familiale, l'une des causes de l'abandon scolaire...

Par   •  18 Octobre 2018  •  7 826 Mots (32 Pages)  •  550 Vues

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à ma problématique, nous devons situer notre sujet dans le temps et dans l’espace, c’est-a-dire de savoir sur quelle époque et dans quel endroit du pays nous allons nous baser pour effectuer ce travail. Nous nous concentrons sur le département de l’Artibonite, plus précisément dans la ville des Gonaïves, particulièrement dans la zone de Raboto pour pouvoir faire part d’une petite étude qui se basera sur les expériences des personnes de cette zone. De plus, nous limiterons notre travail à la pauvreté familiale et l’abandon scolaire puisque le sujet pourrait prendre beaucoup plus d’ampleur.

L’objectif de cette étude consiste précisément à retracer l’abondante littérature écrite sur le sujet, les liens qui existent entre la pauvreté familiale et l’abandon scolaire.

Bilan historiographique

Cadre conceptuel

Pauvreté

La pauvreté est à la fois un phénomène économique, social et culturel. Du point de vue économique, elle consiste en la privation de biens essentiels répondant aux besoins vitaux : se nourrir, se loger, se vêtir. Du point de vue social, c’est l’absence de contrôle sur les institutions et la dévalorisation. Du point de vue culturel, c’est l’imposition des valeurs des classes dominantes, la dépendance, la frustration ! La pauvreté n’est donc pas uniquement une privation de biens matériels - nourriture, logement, vêtements - et de biens culturels - loisirs, instruction, communications - mais aussi une absence de contrôle et de pouvoir social. Approches sur la pauvreté

Selon le PNUD : « la pauvreté n’est pas un phénomène unidimensionnel – un manque de revenus pouvant être résolu de façon sectorielle. Il s’agit d’un problème multidimensionnel qui nécessite des solutions multisectorielles intégrées » [2000a : 34].

De même, la Banque mondiale affirme que la pauvreté a des « dimensions multiples », de « nombreuses facettes » et qu’elle est « la résultante de processus économiques, politiques et sociaux interagissant entre eux dans des sens qui exacerbent l’état d’indigence dans lequel vivent les personnes pauvres » [BM, 2000,p. 1].

L’Approche monétaire soutenue par les Utilitaristes ou Welfaristes

- Les Approches non monétaires

L’Approche monétaire ou de revenu

Selon cette approche le bien-être résulte d’une insuffisance des ressources monétaires qui entraîne une consommation insuffisante. Elle s’appuie soit sur le revenu, soit sur la consommation traduite en valeur monétaire. Cette approche est dominante et la plus utilisée par les institutions internationales, notamment la Banque Mondiale.

La théorie du bien-être est la référence pour l’analyse de la pauvreté monétaire. Les Welfaristes font soit référence au bien-être économique directement lié au concept d’utilité économique ou soit indirectement comme l’utilité générée par la consommation totale. En pratique le bien-être économique n’est pas quantifiable directement car les agents économiques ont des préférences différentes en conséquence l’approche monétaire de la pauvreté s’appuie sur l’utilisation de revenu ou de consommation comme mesure de bien-être.

Les Approches non-monétaires

Les approches non-monétaires, contrairement aux utilitaristes, se basent sur la définition du bien-être d’un point de vue social, en effet le bien-être n’est pas traduit en termes de ressources monétaires, mais en termes de libertés et d’accomplissements.

L’approche par les besoins de base :

Cette approche met en avant l’identification des besoins communs à tous les êtres humains nécessaires pour atteindre une certaine qualité de vie. Ces besoins sont des besoins de base tels que l’éducation, la santé, l’hygiène, l’assainissement, l’eau potable et l’habitat. En effet une personne est considérée comme pauvre lorsqu’elle ne satisfait pas ses besoins de base par rapport à un certain standard de vie. Un des inconvénients de cette approche est la définition même des besoins de base qui comme la pauvreté reste assez relative.

L’approche par le cumul de privations, une approche multidimensionnelle :

C’est une méthode qui consiste à l’analyse d’une source homogène, par exemple : des enquêtes ponctuelles auprès des ménages, pour identifier les individus qui sont privés simultanément de certains biens et services nécessaires pour assurer un niveau de vie « normal ». Suite à ces enquêtes un « score » relatif est construit par rapport à ces privations pour chaque unité statistique. Les pauvres sont les personnes qui ont un nombre de privations récurrentes et fixes. L’inconvénient avec cette approche réside dans la définition de ces biens et services nécessaires et la fixation d’un score minimale.

L’approche par les capacités ou « capabilites » :

Conduite par Amartya Sen (1987) : Cette approche repose sur le concept de « Justice Sociale ». Ici la « chose » qui manque n’est pas l’utilité ni les besoins de base, mais les habilités ou capacités humaines jugées fondamentales pour pouvoir accéder à un certain niveau de vie. Le bien-être ce n’est pas la possession de biens, mais d’être bien nourri, bien éduqué, en bonne santé, de participer à la vie collective etc. Un pauvre est une personne qui n’a pas les capacités d’atteindre un certain sous-ensemble de fonctionnements. En finalité, la pauvreté est donc la privation de cette fonctionnalité.

Famille

La famille est un groupe social caractérisé par la cohabitation, la coopération et la procréation. Elle inclut des adultes des deux sexes, dont deux au moins entretiennent des relations sexuellement approuvées, ainsi qu’un ou plusieurs enfants-enfantent ou adoptent-issues de cette union, peut nous servir de point de départ

Toute entité sociale qui comporte au moins un lien parent-enfant, auquel peuvent s’ajouter d’autres liens entre proches, ceux que partagent les conjoints et la fratrie par exemple. Le lien familial peut être biologique ou social et s’exercer ou non en corésidence. Il fonde une relation de responsabilité qui se concrétise dans la prise en charge et le soutien réciproque des membres de la famille, à divers âges de la vie.» (Ville de Québec)

Abandon

L’abandon

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