Pas de titre

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de l’anomie. Les individus, parce qu’ils manquent de repères, peuvent être amenés à adopter un comportement de déviants sans même en avoir conscience.

Déviance : enfreindre des normes sociales 
 Délinquance : non-respect des normes juridiques

Pour Merton, la déviance est l’excès de conformisme. Dans une société qui valorise la richesse, sans donner aux agents des moyens d’y accéder, les individus peuvent être amenés à faire des actes de déviance par conformisme.

Dans une société post-industrielles et jusqu’aux années 70, on pouvait constater que l’intégration sociale reposait sur des instances de socialisation (Famille, Ecole et Travail)
La capacité de réflexion et de critique se développe : la part des personnes qualifiées a augmenté e nos jours et leur capacité de raisonnement s’est élargi au même titre.

Il est donc devenu de plus en plus difficile de faire admettre à tous des valeurs et normes communes mais aussi une étique commune.

Dans nos sociétés actuelles (solidarité organique), les liens communautaires (mécanique) ont-ils totalement disparu ?

De nouveaux liens sociaux qui renouvellent d’anciens liens communautaires.

Les liens communautaires sont des liens associatifs, religieux ou amicaux : ce sont des liens de proximité.

Les associations permettent de tisser des liens puisqu’elles favorisent la rencontres, l’échange et donc se rassemblent autour d’intérêts communs. Elles permettent donc de s’intégrer dans des réseaux sociaux ce qui facilite l’intégration sociale.
La religion permet d’établir des liens intragénérationnels et intergénérationnels.

Le sentiment religieux n’a pas disparu, mais a diminué : il est passé de 80% en 1986 à 60% en 2012 (- 20 points de %)
Ce sentiment se transforme, les individus ont différentes manières de vivre ce sentiment et de plus en plus souvent au dehors des églises particulières.

Nous pouvons dire que les TIC renforcent les liens sociaux à condition que les relations réelles aient été instaurées auparavant.

Groupe social : Ensemble d’individus qui rentrent en communication.
Réseau social : Ensemble des relations que tissent les individus.

Question de synthèse :

Dans quelle manière la solidarité organique n’a-t-elle pas fait disparaitre la solidarité mécanique ?

Le lien communautaire s’est transformé, nos sociétés sont des sociétés dans lesquelles la cohésion sociale dépend moins de la contrainte que de la volonté +/- affirmée de vivre ensemble.

Pour Simmel, dans les sociétés modernes, le lien communautaire est le fruit d’un choix, une adhésion volontaire d’individus devenus plus autonomes (individualiste). Les liens sont donc plus forts.

L’évolution des instances d’intégration mettent en cause le lien social.

Les difficultés rencontrées par ces instances d’intégration (famille, travail et école) reviennent mettre en cause la cohésion sociale.

Transformation des instances d’intégration.

Analysons dans quelles mesures les évolutions sociales et la crise économique ont affecté le rôle des principales instances d’intégration ?

La famille.

C’est une instance d’intégration qui assure la socialisation primaire : celle qui a lieu au cours de l’enfance. (Rappel définition de socialisation)

La famille transmet les premières règles sociales telles que la propreté ou les règles de vie.
De plus, la famille définit les droits et les devoirs entre ses membres et distribue des rôles, confère un statut et une identité sociale.

Rôle : Comportement de l’individu en fonction de son statut.
Statut : position occupée dans la hiérarchie sociale.

La famille transmet aussi un capital économique (Niveau de richesse), un capital social (Carnet d’adresse/Réseau relationnel : népotisme) et un capital culturel (Le niveau de savoir, diplôme, formation, niveau de langage).

Habitus : manière d’être, d’agir, de penser propre à un groupe auquel on appartient (Selon Bourdieu)

La famille créée des liens sociaux et affectifs entre ses membres.

Groupe primaire : Groupe de petite taille dans lequel les relations sont fréquentes, intenses voire intimes.
Groupe secondaire : Groupe de grande taille dans lequel les individus entretiennent des relations formelles voire professionnelles.

La famille construit des liens d’entraide et de solidarité : le soutien financier et moral.
Mais, les transformations familiales depuis une trentaine d’années ont fragilisé son rôle intégrateur. On évoque même un processus de désinstitutionalisation de la famille parce que les normes et les valeurs sur lesquelles était fondée cette famille ont évolué (la famille traditionnelle = nucléaire)
Certains nouveaux modèles familiaux (famille monoparental & recomposées) remettent en cause ces formes traditionnelles d’intégration.

D’autres instances de socialisation peuvent concurrencer et non compléter le rôle de la famille lorsqu’elles ont des influences contradictoires : on parle de conflit de socialisation : l’opposition des groupes sociaux, les instances de socialisation se contredisent (niveau de langage différent entre l’école et la maison par exemple)
Mais, la famille reste une instance de socialisation primordiale dans nos sociétés, d’autant que l’intégration par le travail devient de plus en plus difficile, (Hausse de la précarité/Dualisme/Hausse du chômage  désaffiliation) et plus tardive et l’espérance de vie augmente. 
La famille reste un rempart important contre la pauvreté et l’exclusion.

La famille permet de pallier les difficultés économiques par des aides matérielles et financières. Elle reste un pilier des relations sociales : elle permet de s’appuyer sur un réseau relationnel fort car c’est un groupe primaire. Elle peut offrir un soutien moral.

L’école

L’école est une puissante instance d’intégration sociale :

- Elle favorise l’intégration économique par l’accès au savoir, à la formation et au diplôme. Elle permet aux jeunes issues de milieux moins favorisés,