Titre Intimité et dignité en Ehpad
Par Junecooper • 3 Mai 2018 • 1 354 Mots (6 Pages) • 836 Vues
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collectifs et les animations se passent au mieux, l’unité Alzheimer a mise en place deux types de prise en charge, une prise en charge productive et une autre relationnelle.
Pour cette liberté dans les actes de la vie quotidienne et pour l’épanouissent es résidents en entre eux , Nicolas Rullière attribue le terme de « Flexibilité », qui règne au sein de l’établissement de l’Ehpad du Pont-de-Veyle.
Dans un second temps Nicolas Rulliére oriente son article sur l’intimité du résident, mais aussi sa liberté, sa dignité et le respect lui est apporté.
Les périodes d’agitation sont très fréquentes pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, il est fréquent que dans les établissements qui traitent les personnes atteintes de cet maladie, un recours aux contentions soit exigé afin de les maitriser et des le protéger d’eux même.
Cependant, il nous est expliqué dans cette article, que l’unité Alzheimer de l’Ehpad Pont-de-Veyle, n’a jamais eu recours aux contentions sur un résident depuis son ouverture.
Comme nous l’avons dit précédemment la prise en charge repose d’abord sur la dignité et le respect , ce qui amène les résidents à faire de gros progrès « Nous avons même pu restaurer l’autonomie à la marche d’une patiente maintenue au fauteuil […] »
Les patients peuvent se balader à leur aise dans des espaces spécialisés et sécurisés.
En ce qui concerne la sexualité et l’intimité des patients, le personnel est tolèrent. Plusieurs couples au sein des résidents se sont formés. Le personnel reste néanmoins vigilent, afin qu’il ne se passe pas d’incidents. Mais les résidents ont le droit à leur intimité .
L’unité Alzheimer de l’Ehpad de Pont-de-Veyle, met tout en œuvre pour le bien être de ses résidents. Nous pouvons constater qu’il se produit une approche plus psychologique que médicale.
Le but est l’épanouissement des résidents qui permettra par la suite la possibilité de retrouver une part d’autonomie par exemple.
Dns cette structure, ont lutte contre la perte d’autonomie, en favorisant les repères, en les adaptant à la maladie d’Alzheimer, en encourageant la communication aussi bien verbale que non verbale, et en s’adaptant toujours au patient.
Les mots d’ordre de cette unité d’Alzheimer sont donc, la dignité, le respect, la flexibilité, et le respect de l’intimité.
3) Les commentaires personnels
Pour ma part ce document me fut très enrichissant, c’est un article complet qui nous donne une autre vision des Ehpad et notamment une approche différente de la prise en charge de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Je ne savais pas qu’une approche plus psychologique que médicale pouvait avoir autant d’impact sur la maladie, ainsi que son évolution.
En effet pour le bien du patient atteint de cette maladie, il est important de poser des questions simples et fermées.
Mais aussi de lui laisser le choix, de ne rien décider à sa place, on l‘oriente seulement si cela est nécessaire. Ce que j’ai trouvé intéressant dans le fonctionnement de cette Ehpad est la liberté qui est laissée aux résidents, ils ne sont pas dans une institution, ils sont chez eux. Ce système de liberté ne pose pas la personne en tant que malade mais en temps que personne.
Ce qui permet aux résidents de ne pas se renfermer sur eux même, de ne pas se sentir mal à l’aise vis-à-vis de la maladie ou gêné par rapport aux autres patients.
Ce qui permet par la suite de progresser ou du moins d’empêcher la maladie de gagner du terrain.
Dans cet article « Intimité et dignité en Ehpad » il nous est prouvé qu’une approche plus humaine et moins médicale permet parfois de faire retrouver à une personne dépendante une certaine autonomie.
4)Objectifs opérationnels
Je retiens de cet article que pour soigner une personne il faut prendre la personne dans sa totalité, et ne pas se fixer que sur la maladie du patient.
Un patient est d’abord une personne, qui a droit au respect de son intimité, de sa dignité, et de sa liberté. Dans son article « Intimité et dignité en Ehpad », Nicolas Rullière nous prouve que pour la maladie D’Alzheimer, une approche moins médicalisée et plus axée sur la personne permet parfois de meilleurs résultats au niveau de l’évolution de la maladie, ou du moins dans l’acceptation de cette dernière .
Pour ma part, mon objectif lors de mes prochains stages ou pour ma future carrière d’infirmière sera, de donner autant sur le cotés humain, psychologique que médical.
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