Analyse fondamentale du titre boursier
Par Matt • 14 Novembre 2018 • 2 103 Mots (9 Pages) • 482 Vues
...
Étant plus faible que le secteur, l’action pourrait générée une performance supérieure que les autres actions.
Pour ce qui est du ratio de distribution en dividendes (1-b), il influence le ratio C/V directement. Pour Eli Lilly, ce ratio est plus bas que la moyenne du secteur et il se trouve même à être le deuxième ratio le plus faible au sein des six entreprises observées. On remarque donc une cohérence entre le ratio C/V et le ratio de distribution en dividendes, puisque les deux sont faibles par rapport au secteur. Donc, le titre d’Eli Lilly se trouve à être sous-évalué.
Ensuite, la croissance anticipée des dividendes de l’entreprise (g) influence elle aussi le ratio C/V selon une relation directe. Théoriquement, le «g» d’Eli Lilly serait censé être un peu plus bas que celui du secteur puisque son ratio C/V est légèrement plus faible que le secteur. Par contre, le «g» d’Eli Lilly est le meilleur des six entreprises choisies pour constituer les données du secteur. Donc, le ratio C/V devrait être plus élevé et se rapprocher du ratio du secteur, du fait que le «g» d’Eli Lilly est le plus élevé du secteur.
Pour ce qui est du ratio B/V d’Eli Lilly, il se trouve en dessous de la moyenne du secteur. Par contre, on peut remarquer qu’une donnée biaise un peu ce ratio, puisque le ratio B/V de Novartis se situe à 35,31% ce qui fait augmenter la moyenne du secteur. En tenant compte des données telles qu’elles sont, ce ratio est pour sa part, lui aussi en lien direct avec le ratio C/V, donc le lien ici tient la route, puisque ces deux ratios sont sous la moyenne du secteur.
En résumé, le ratio C/V d’Eli Lilly démontre que les investisseurs sont disposés à payer 3,86$ par dollar de ventes que l’entreprise devrait réaliser au cours de la prochaine année. Étant donné le ratio C/V d’Eli Lilly plus faible que la moyenne sectorielle, on peut conclure une sous-évaluation du titre. De plus, le ratio B/V faible de l’entreprise vient appuyer le ratio C/V faible ainsi que le ratio (1-b), qui est lui aussi faible. Ces deux paramètres confirment que le ratio C/V est correctement évalué. Note : 7/10
Le Ratio cours-bénéfice / taux de croissance des bénéfices
Ratio C/B g Ratio CBG
Eli Lilly 33.03 3.74% 8.83
Merck 34.10 3.62% 9.42
Pfizer 27.48 3.44% 7.99
Bristol-Myers 69.85 3.25% 21.49
Abott 13.78 2.70% 5.10
Novartis 10.20 3.52% 2.90
Moyenne du secteur 31.41 3.38% 9.29
Selon les analystes, les titres avec un ratio CBG plutôt faible sont attrayants, car les bénéfices de l’entreprise augmentent à un taux annuel supérieur à la valeur du ratio Cours/Bénéfice. C’est pourquoi un ratio CBG faible (donc égal ou inférieur à 1) indique une sous-évaluation de l’action, donc qu’il est intéressant d’acheter le titre. Dans notre cas, on voit que le ratio CBG de Eli Lilly est de 8.83, ce qui correspond quasiment à la moyenne du secteur même s’il est en dessous (9.29). D’autre part, les ratios CBG des autres compagnies de ce secteur sont relativement élevés. En comparant notre ratio d’Eli Lilly avec le secteur, on peut penser que l’action devrait évoluer dans un sens positif, donc que son prix augmentera très légèrement.
Ratio valeur marchande de l’action / valeur comptable de l’action
Ratio C/VC 1 – b RAA g
Eli Lilly 5.29 88,50% 16.07 3,74%
Merck 3.27 115,76% 9.53 3,62%
Pfizer 2.73 100,90% 10.05 3,44%
Bristol-Myers 7.60 159,85% 11.09 3,25%
Abott 2.71 55,81% 12.13 2,70%
Novartis 2.26 92,57% 9.5 3,52%
Moyenne du secteur 3.97 102,23% 11.40 3,38%
Le ratio C/VC de notre compagnie est de 5.29. Il s’agit, par rapport aux autres ratios calculés, du ratio le plus fort de son secteur après celui de Bristol-Myers (7.60) qui se place très nettement au-dessus de la moyenne. Les autres compagnies ont des ratios assez similaires les unes des autres, et on voit ainsi que Eli Lilly à son ratio C/VC au-dessus de la moyenne du secteur. En tenant donc compte de ces données, on peut déduire que cette entreprise est surévaluée. Afin de valider cette hypothèse, examinons les différents paramètres influençant le ratio C/VC :
On rappelle la formule suivante :
On constate que le ratio est proportionnel au ratio de distribution des dividendes, donc comme le ratio C/VC d’Eli Lilly est l’un des plus élevés du secteur, son ratio de distribution devrait être également important. Or, on voit que ce dernier est en dessous de la moyenne, le ratio C/VC est donc relativement mal évalué.
En ce qui concerne le rendement de l’avoir des actionnaires, le RAA, il est en relation directe avec le ratio C/VC. Le RAA d’Eli Lilly est le plus important du secteur, nettement au-dessus de la moyenne (16.07 >> 11.40), donc selon la relation entre les deux variables, le ratio C/VC devrait donc être le plus important du secteur. On voit ainsi que le ratio C/VC est au-dessus de la moyenne, mais n’est pas le plus élevé du secteur (celui de Bristol est supérieur (5.29 < 7.60). Cela veut donc dire que le ratio C/VC devrait très légèrement diminuer prochainement.
Enfin, le ratio C/VC est en relation avec le taux de croissance (g). Vu que le ratio C/VC est l’un des plus élevés du secteur, le g devrait l’être également. Effectivement, on voir bel et bien que le g d’Eli Lilly est l’un des plus élevés (voire même le plus élevé) du secteur. Ceci vient confirmer que le ratio C/VC trouvé est correct.
Pour conclure, deux des trois variables viennent confirmer que le ratio C/VC est correctement évalué (seul le ratio de distribution des dividendes nous propose une surévaluation). Nous pouvons donc affirmer que la valeur du C/VC est relativement assez proche de ce qu’elle devrait censé être. En conséquence, puisque ce ratio suggère une légère surévaluation de l’action Eli Lilly, on peut attribuer la note de 3/5. Note : 3/5
Bénéfices
...