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Partie socialiste

Par   •  27 Septembre 2017  •  1 035 Mots (5 Pages)  •  705 Vues

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ce qui lui conférera d’immenses pouvoirs et une très grande marge de manœuvre. En effet, la présidence Mitterrand instaurera de très nombreuses et importantes réformes, notamment au niveau social, qui sont toujours en place aujourd’hui : abolition de la peine de mort, dépénalisation de l’homosexualité, cinquième semaine de congé payé, relèvement du Smic...

Le PS est extrêmement influent, non seulement parce que le président est un membre du parti mais également car il possède la majorité au parlement, ce qui lui donne le contrôle à la fois du pouvoir l’exécutif et du pouvoir législatif.

b) L’abandon des réformes et la victoire des institutions :

Cependant, Mitterrand ( auteur entre autre du « Coup d’État permanent » et adversaire acharné du gaullisme) ne réformera pas du tout la fonction présidentielle et se complaira même dans son rôle de monarque républicain, notamment lorsqu’il poussera son premier ministre Michel Rocard à la démission car celui-ci devenait trop indépendant. Alors qu’il se voulait un réformateur des institutions (notamment de la fonction présidentielle) durant les élections, c’est finalement lui-même qui s’adaptera aux institutions de la Vème République. Il ne supprimera d’ailleurs par l’article 16 de la constitution qui donnerait les pleins pouvoirs au président en cas de période de crise.

Le PS a ainsi achevait sa mue en parti présidentiable et capable d’assumer le pouvoir : on y retrouve un chef charismatique dont la légitimité n’est pas remise en cause ( François Mitterrand achèvera 2 septennats et refusera de démissionner lorsqu’il perdra les élections législatives et sera forcer de nommer Jaques Chirac premier ministre sans que cela soit remis en cause par la classe politique) qui exerce le pouvoir de façon personnelle ( contrôle la nomination et démission du premier ministre, peut dissoudre l’assemblée) et surtout qui à sous ces ordres un parti qui agit comme une machine de guerre lors des élections et comme un soutien à sa politique durant les périodes de contrôle du pouvoir : il n’y plus de guerre des chefs ni de débats idéologiques.

Conclusion :

Nous pouvons ainsi conclure que le parti socialiste à réussi à s’intégrer dans les institutions de la Vème république en se réorganisant en une « machine à gagner les élections » dont le but primaire et de remporter les élections présidentielles. Le PS ne remet désormais plus en en question le régime ou ces institutions (notamment la fonction présidentielle) mais se contente de proposer des alternatives aux questions sociales, économiques, écologiques etc..., ce qui est le fondement de la bipolarisation droite-gauche française : les deux courants sont d ’accord sur la forme actuelle des instituions de la république mais diffère sur l’utilisation qu’il faut en faire.

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