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Le mal logement

Par   •  18 Octobre 2018  •  2 584 Mots (11 Pages)  •  416 Vues

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Le parc social est devenu la principale destination finale des revenus pauvres. Les logements du parc social sont des logements appartenant à des organismes de HLM (Habitation à loyer modéré), qu'ils soient ou non soumis à la législation HLM pour la fixation de leur loyer, des logements des autres bailleurs de logements sociaux non HLM (sociétés immobilières d'économie mixte, État, collectivités locales et établissements publics) et non soumis à la loi de 1948. On observe un décalage croissant, à la fois quantitatif et qualitatif, entre l’offre et la demande. En effet, le rôle joué par le parc social dans les logements des ménages en situation de précarité s’est fortement accru : en 2002, le tiers des ménages pauvres y réside, contre moins de 20% en 1988. Cependant le parc social ne parvient pas à répondre à la demande sociale, de plus les ménages à bas revenus qui vivent dans des HLM occupent sa fraction la plus ancienne et la plus dégradée. Ce décalage entre l’offre et la demande de logements sociaux conduit à un véritable sentiment de déni de droit, exprimé dans diverses enquêtes menées auprès de personnes pauvres. Ce sentiment est alimenté par les refus d’attribution non motivés, les attentes longues et sans information, l’impossibilité de choix, les refus de mutation et la persistance de logements vacants dans certains quartiers. Les pouvoirs publics offrent donc des solutions aux ménages démuni de solution sans pouvoir répondre à toutes les demandes. Des aides financières sont données afin de maintenir des ménages à leur domicile.

Les aides au logement sont des prestations sociales françaises qui visent à permettre aux ménages à faible revenu d’accéder à un logement ou de s’y maintenir, qu'ils soient locataires ou accédant à la propriété. Leur montant dépend du revenu, de la situation de famille et du loyer ou de la mensualité de remboursement d'emprunt du bénéficiaire, ainsi que de l'âge (personne âgée), de la santé (invalidité), du type de logement (foyer, appartement, chambre, meublé ou non, etc.). Il existe trois types d'aides au logement, par ordre : APL, ALF, ALS.

L’aide personnalisée au logement est destinée à toute personne : locataire d’un logement neuf ou ancien qui a fait l’objet d’une convention entre le propriétaire et l’État fixant, entre autres, l’évolution du loyer, la durée du bail, les conditions d’entretien et les normes de confort, accédant à la propriété ou déjà propriétaire, ayant contracté un prêt d’accession sociale, un prêt aidé à l’accession à la propriété ou encore un prêt conventionné pour l’acquisition d’un logement neuf ou ancien, avec ou sans améliorations, l’agrandissement ou l’aménagement du logement.

L’allocation de logement à caractère familial concerne les personnes qui n’entrent pas dans le champ d’application de l’APL et qui ont des enfants (nés ou à naître) ou certaines autres personnes à charge ou forment un ménage marié depuis moins de 5 ans, le mariage ayant eu lieu avant les 40 ans de chacun des conjoints.

L’allocation de logement à caractère social s’adresse à ceux qui ne peuvent bénéficier ni de l’APL, ni de l’ALF. La plupart des conditions d’ouverture du droit sont identiques pour ces trois prestations. Vous pouvez également bénéficier d'une aide au logement : si vous vivez dans un foyer, à l’hôtel, dans un meublé ou dans une résidence universitaire ou si vous êtes âgé ou handicapé et que vous êtes hébergé non gratuitement chez des particuliers, ou bien hébergé en foyer, en maison de retraite, voire en unité de soins de longue durée.

On remarque qu’il existe donc beaucoup d’aide pour aider les ménages seulement le chiffre de mal logé ne diminue pas. Ces personnes rencontrent de très lourdes difficultés à subvenir à leurs besoins, les conséquences sont donc nombreuses. Les pouvoirs publics s ‘efforcent de trouver des solutions seulement le nombre de personne en précarité augmente plus vite que de solution sont trouvées. Les travailleurs sociaux viennent en aide pour offrir plus de solution.

- L’intérêt du partenariat dans les expériences d’auto-réhabilitation et comment améliorer les situations de mal logement.

La remise en état de son logement est une pratique très en vogue chez les Français, qu’ils soient locataires ou propriétaires. Nombreux sont ceux qui font eux-mêmes des travaux d’amélioration ou d’embellissement de leur cadre de vie : peinture, isolation, plomberie ou électricité. Cependant nombreuses aussi sont les personnes mal logées, habitant un logement très dégradé ou inadapté, qui ne sont pas en mesure de l’améliorer. Ressources financières insuffisantes, incompétences techniques, isolement social, difficultés relationnelles, démotivation, perte de dynamisme, handicaps physiques : autant de facteurs qui contribuent à renforcer les risques d’exclusion.

- Les problématiques

Les pouvoirs publics, s’appuient sur les actions des travailleurs sociaux afin de mieux réponde à la demande. Cependant il y a beaucoup plus de demande que d’offre. Beaucoup de bâtiment en France sont ancien ils auraient donc tous besoins d’un coup de fraicheur et d’une remise aux normes de beaucoup d’appareil. Cependant les travaux coutent chère et beaucoup de ménage n’en ont pas les moyens. Il est important de trouver des partenaires afin de mieux répondre à la demande qui est en forte hausse d’année en année. Les ménages peuvent être propriétaire comme locataire, les besoins de rénovation se font ressentir dans beaucoup habitations : des logements mal isolé, des murs qui tombent en ruine, des fenêtres qui laisse entrer tout la fraicheur. Les factures grimpent et les impayés s’entassent.

- Partenaires et solutions

L’auto-réhabilitation est une action qui mène à donner un encadrement technique et un accompagnement social à la réalisation de travaux par des chantiers d’entraide et des ateliers pédagogiques. Ce dispositif d’auto-réhabilitation accompagnée est porté par le Centre communal d’action sociale (CCAS) de la Ville. Les chantiers reposent sur la participation des familles aux travaux qui se déroulent chez eux et sur l’adhésion à l’accompagnement social proposé. Les familles sont donc parties prenantes des travaux et non spectatrices. Chaque chantier se conçoit de manière individuelle et de façon à répondre au mieux aux difficultés rencontrées par les familles. Les travaux réalisés peuvent donc être de nature

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