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Le déclassement social est-il réel en France et quelle sont les facteurs qui influent sur ce déclassement social ?

Par   •  21 Août 2018  •  2 524 Mots (11 Pages)  •  605 Vues

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Le déclassement social est un fléau qui hante la société française et qui crée une certaine peur chez les membres de cette société ainsi l’Etat se doit de combattre ce fléau pour l’éviter, l’éradiquer ou du moins diminuer sa fréquence. En effet, les Etats en l’occurrence l’Etat français joue un rôle primordial afin de faire face à ce problème et usent de nombreux stratagème pour diminuer ce fléau : Tout, l’Etat verse des allocations aux ménages et aux individus en fonction de leur place dans la société afin de garantir une certaine cohésion sociale de la société et diffèrent individus et pour éviter les problèmes tel que des émeutes ou des crises sociales, ce qui diminue relativement cette peur du déclassement. De plus à travers l’école républicaine et publique, l’Etat français jour un rôle important dans la lutte contre le déclassement puisque comme on l’a dit percement il instaure des lois qui obligent la scolarisation des enfants afin d’avoir leur baccalauréat et envisager des études supérieures et des postes logiquement supérieurs que ceux de leurs parents (paradoxe d’Anderson) et donc lutter contre ce déclassement social ou du moins le réduire. Louis Chauvel, propose que la jeunesse prennent son destin en main et de rien attendre de la part de l’Etat, ainsi il conseille de quitter le territoire et la partie vers d’autre pays pour avoir plus de chance de travailler et de ne pas été déclasser socialement, il encourage , en plus, la créativité des et le génie des jeunes et leurs esprits qui leurs permettront de sortir de cette situation de déclassement sociale que Chauvel la compare au syndrome de stockholm c’est-à-dire que la France ne veut pas agir puisque cette situation est similaire chez tous les autres pays qui vivent la même situation(appart l’Allemagne et l’Angleterre).Quant à C.Peugny, il propose une transformation de la politique de redistribution actuelle a une véritable politique de redistribution pour contrer le discours méritocratique « quand on veut , on peut » cruel pour les déclasses « qui ont voulu, qui se sont donné les moyens de pouvoir, mais qui au final ne peuvent pas », mais aussi actualise les programmes scolaires qui sont aujourd’hui largement dépasse et inadéquat avec le marché du travail qui est marque par la montée de l’économie écologique et des énergies renouvelables et du développement durable. D’autre part, Éric Maurin propose de s’inspirer des pays scandinaves dans les formations que leurs système éducatif propose basé sur un « système universel de dotation initiale », ainsi ce système propose une formation et des études en fonction de ses dotations et capacités intellectuels et physique dans laquelle chacun pourrait travailler dedans tout au long de sa vie qui et de rendre moins irréversibles les sanctions scolaires et moins angoissante la perspective d’un licenciement et donc faire disparaitre cette peur du déclassement sociale. De plus, Nathalie Kosciusko-Morizet affirme que pour faire face à ce déclassement social, il faut favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, qui rappelons-le est un des facteurs majeurs de ce déclassement sociale comme on la montre lors de notre partie, puis favoriser l’accès a la propriété aux classes moyenne qui dans le cas d’un licenciement ou d’une tragédie professionnel auront ce patrimoine qui leur garantira au moins l’immobilité sociale et non le déclassement. Cependant, les crises identitaires et la crise migratoire mais aussi la montée du radicalisme et la période de récession que connait le monde depuis 2008, empêche et menotte l’Etat français de mener ce genre de politiques puisque la priorité est de retrouver la croissance économique à n’importe quelle prix tout en dénigrant le cote social de la société et dès la situation précaires dans laquelle vivent certains citoyens, sans oublier les critère de Maastricht qui empêchent l’Etat français à redistribuer plus et la doctrines du libéralisme qui prône sur le monde entier. Ainsi les solutions afin de mettre fin à ce fléau semblent bien loin de la réalité malgré les nombreux débats à propos e cette question.

En somme, la France, pays connu pour sa devise et ses valeurs républicaine « liberté, égalité, fraternité » à chercher à assurer une mobilité sociale et une certaine fluidité sociale. Dans ce sens on peut conclure, comme nous l’avons montré à travers notre analyse que le déclassement social est bel et bien réel et non un mythe, cependant on n’assiste pas seulement à un déclassement mais aussi à une ascension dû a de nombreux facteurs comme on les a montrés, analyser et expliquer (école, conjoncture économique etc…). Ainsi, ce fléau a été sujet de nombreux débats et réflexions de la part de plusieurs sociologues qui sont arrivés à plusieurs pseudo-solutions, comme on les a montrés précédemment, cependant aucune d’entre n’est adapté à la situation française sans oublier le contexte international qui freine ces solutions.

En effet, une des principale solutions à ce déclassement sociale est d’améliorer le système de redistribution, or comme nous le savons tous la France comme tous les pays de la zone euro (union économique et monétaire) reste limite à cause des critères de convergences ( déficit ne doit pas dépasser 3% du PIB ou encore la dette publique ne doit pas dépasser les 60% du PIB , ainsi on peut se demander si sortir de la zone euro ne va-t-il pas être un moyen efficace contre le déclassement dans la mesure ou l’Etat français se verra dans la capacités de creuser ses déficits et ainsi créer des emplois et augmenter la somme d’argent octroyé aux personnes susceptible de connaitre un déclassement sociale.

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