La sociologie du corps
Par Ninoka • 21 Août 2018 • 1 597 Mots (7 Pages) • 520 Vues
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Nous venons de voir que le corps est un élément très important de notre société, c’est le support de nombreux processus interindividuels. Le corps est conçu afin d’être analysé mais encore jugé, il est au cœur des rapports sociaux. Malgré cela, le corps ne serait-il pas un obstacle propre à notre société ?
Au préalable, nous pouvons mettre en avant Michel Foucault, un philosophe français ayant inspiré de nombreux sociologue au sujet du corps. Foucault a rapporté le fait que les corps sont en contraintes permanentes. Les corps sont dominés psychologiquement, nous sommes en quelques sortes dominées par des logiques sociales. L’individu, mais surtout les corps ne sont pas libre au sein de notre société. Jean-Marie Brohm a quant à lui beaucoup insisté sur l’utilisation du corps par notre société au sein même du monde sportif. Pour lui, le corps est totalement dominé par les classes supérieurs et les rapports sociaux dans le domaine sportif. Le sport empêche la liberté, car il expose d’énormes contraintes pour notre corps tel que les gestes institutionnalisés, le règlement. A ses yeux, le sport est en quelques sortes le synonyme même de capitalisme. Nous pouvons prendre en exemple les événements sportifs mondiaux comme les JO, les nations utilisent les corps pour les nations, elles recherchent la lumière à travers les corps sportifs. Nous pouvons caractériser les individus comme les marionnettes de la société sportive qui subit la pression des classes dominantes. Enfin, David le Breton à étudié ce qu’il appelle la mise en jeu du corps autour d’une question, pourquoi les jeunes risquent leur vie dans le sport ? La réponse est presque simple, les jeunes corps sont attirés par les sports extrêmes car ils recherchent une certaine liberté à travers le sport. Nous pouvons même parler d’ordalie, qui signifie mettre sa vie entre les mains du hasard. La question de liberté est très compliquée dans le domaine sportif. Les corps sont dominés psychologiquement mais surtout institutionnellement.
Pour conclure, nous avons vu que le corps fait partie intégrante de notre culture. Il anime nos rapports sociaux. Le corps est un support matériel, mais aussi de communication, c’est la véritable interface entre deux individus. Le corps permet de réfléchir, se reproduire, ce qui est indispensable à la survie. Cependant, le corps varie en fonction de la culture, de l’époque, de la religion mais surtout des groupes sociaux. En réalité, le corps est un véritable facteur de différenciation sociale. Les individus ont besoin de constamment porter des jugements qui permettent de se rattacher ou se comparer aux autres afin de trouver leur place social. Chaque personne est socialement inégale, néanmoins, la classe sociale de chacun joue un rôle prédominant dans les habitus. Au final, malgré toutes ces différentiations sociales, le corps ne serait-il pas dominé par notre propre société ? Le corps est soumis à de nombreuses contraintes que l’individu cherche constamment à dépasser, essentiellement dans le domaine sportif. Nous pouvons conclure par une citation de Louis de Bonald, qui illustre ce travail, je cite «“L'homme n'existe que par la société et la société ne le forme que pour elle. ”.
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