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La démocratie participative

Par   •  22 Août 2018  •  2 238 Mots (9 Pages)  •  410 Vues

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De plus, ce mode de représentation permet une augmentation de la confiance entre le peuple et la sphère politique gouvernementale. Un bon exemple de cela est l’exemple de la ville de Porto Alegre au Brésil. Le maire de cette municipalité a mis en place un système permettant à tous les habitants de la ville de se prononcer sur les décisions politiques et de faire des changements. Par exemple, les habitants les plus démunis ont eu la possibilité de renverser certaines décisions qui avantageaient les gens des classes plus aisées. Le maire de Porto Alegre, étant celui qui a pris la décision d’intégrer ce système de représentation politique est resté maire pour une durée de trois mandats vu la confiance que les gens du peuple lui accordaient. Si un tel système était mis en place dans le gouvernement québécois, il serait possible d’éviter beaucoup de mécontentement envers notre gouvernement et donnerait la possibilité à tous ceux en désaccord de réellement changer le futur de notre société. De plus, cela éviterait des changements de représentants politiques dû à un manque de communication (ex : forcer Jean Charest à déclarer des élections).

En résumé, un des points positifs majeurs de la démocratie participative est qu’elle empêche les abus et injustices des classes sociales supérieures qui sont élues et qui ne représentent pas efficacement le reste de la société et, par le même fait, permet une plus grande confiance entre la population et la sphère politique.

4. Le mauvais côté de la médaille

Malgré tous les avantages que la démocratie participative possède, il reste quand même qu'il y a des incovénients face à ce mode politique. Premièrement, le fait de devoir toujours consulté la population amène des coûts très élevés. Par exemple, on peut lire sur le site du référendum de l'Écosse de cette année que celui-ci a coûté environ 13 700 000 livres sterling. Ce qui équivaut à 24 233 930 $ en argent canadien. Déjà que la population grognent car des élections amènent des coûts, je suis loin d'être convaincu que ces personnes seront d'accords d'adoptés un système démocratique qui amènerait encore plus de coûts que la démocratie représentative. Pour avoir plus de chances de pouvoir implanter ce sytème, il faudrait informer la population et leur faire comprendre que même si la démocratie participative amène plus de coûts, ce système est meilleur pour la collectivité. Deuxièmement, étant donné qu'il a plus souvent des consultations dans lesquelles les gens doivent voter, il y a plus de chance que ces votes soient traffiqués. Par exemple, lors du dernier référendum sur la souveraineté du Québec, le nombre de vote annulé fut anormalement haut. Dans le comté de Chomedey, 11,6 % des votes furent déclarés nuls. Ceci est quand même très anormal quand que la moyenne des votés non comptabilisés lors de ce référendum furent de 1,8 %. Il y a eu une enquête par la suite et certaines personnes furent accusés d'avoir annulé des votes injustement. C'est certain que justice a été rendu dans ce cas mais devoir faire des enquêtes à chaque fois que l'on demande l'avis de la population serait très lourd. En plus, le fait de devoir enquêter à chaque fois qu'il y a un scrutin pourrait amener la population a douter de la démocratie. Ce serait donc un bémol de la démocratie participative comparativement à celle représentative. Mais il ne faut tout de même pas oublier que dans les démocraties représentative il y a aussi de la corruption mais parfois les gens semblent l'oublier et ont peur du changement. Troisièmement, comme vous le savez, lors de campagne électorale, les parties politiques doivent respecter des lois électorales. Malheureusement, lors du référendum de 1995 au Québec, plusieurs personnes ont soupçonné les deux camps, du OUI et du NON, d'avoir financé des activités pour promouvoir leurs camps. Cependant, selon plusieurs, le financement de certaines de ces activités ne respectaient pas ces mêmes lois électorales. Donc dans le cas de la démocratie participative, il faudrait beaucoup de contrôle pour être certain que les campagnes référendaires se déroulent dans les règles de l'art. Malgré que la démocratie participative serait un très bon choix pour notre société, quelques lacunes pourraient empêcher ce mode de démocratie de fonctionner à bon escient comme le coût des scrutins, la corruption autour des scrutins et tout ce qui entoure les campagnes avant le vote. Ces éléments pourraient amener les gens à douter de cette manière de faire.

5. Conclusion

Donc, après avoir analysé les pour et les contre de la démocratie participative, il est vrai de dire que cette dernière pourrait bel et bien être bénéfique aux sociétés et ainsi, aider à améliorer le monde. En plus de permettre aux citoyens d’exprimer leur opinion sur la vie politique de leur communauté, elle pousserait les gens à aller voter et à s’impliquer dans les débats et les prises de décisions politiques, car ils auraient un pouvoir plus direct qu’avec la démocratie représentative. De plus, elle permettrait de répondre aux besoins spécifiques de chaque région en donnant plus d’indépendance à chaque comté. La démocratie participative peut aussi aider à réduire les abus de pouvoir des classes dominantes de notre monde. En effet, les classes dominante, qui à ce moment même occupe le pouvoir, ne représentent pas la majorité de la population, c’est seulement elle qui a le plus de richesse. Cela a pour effet que les décisions prises par celle-ci ne sont pas du tout représentatives de la population en entière et la situation se fini souvent par des abus de pouvoir. Si, avec l’instauration de la démocratie participative, les projets de lois sont votés par la communauté, les chances d’abus de pouvoir sont diminuées de beaucoup, car au lieu de laisser tout le pouvoir reposer dans les mains d’un seul député, il est plutôt réparti à toute la société en âge de voté. Dans ce cas, les habitants auront une plus grande confiance en la sphère politique, car ils auront la possibilité de changer les choses en faveur des intérêts collectifs de la communauté à laquelle ils appartiennent.

5. Bibliographie

A) Michel Koebel. Les travers de la démocratie participative, « Les grands dossiers N°6 (Peut-on changer la société?) », Science Humaine, mai-mars 2007, (p.30-34), consulté le 22 septembre 2014, http://medsci.free.fr/docsderef/Koebel2007_Les%20travers%20de%20la%20de%CC%81mocratie%20participative.pdf.

B) Cini Lorenzo,

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