LA POLITIQUE ÉTRANGÈRE DES ÉTATS-UNIS : GEORGE W. BUSH, BARACK OBAMA
Par Andrea • 10 Octobre 2017 • 2 276 Mots (10 Pages) • 730 Vues
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une relation plutôt tendue avec la Russie. Les intérêts de ces deux puissances divergeaient : La volonté de créer un bouclier anti-missile par les États-Unis était un projet défavorable aux yeux de la Russie. En ce qui concerne l’Union européenne, l’administration Bush encourage l’intégration de la Géorgie et de l’Ukraine, deux pays sous influence soviétique, à l’UE et à l’OTAN. Finalement, en ce qui concerne la Chine, l’administration Bush cherche à éviter toute forme de confrontation avec la Chine afin de maintenir la bonne relation économique entre ces deux pays.
L’administration d’Obama, quant à lui, souhaite augmenter les effectifs de l’armée de terre et de la marine à 65 000 et à 27 000 respectivement. Par contre, l’administration Obama ne cherche pas à déployer d’autres troupes au Moyen-Orient. Le président Obama cherche, en ce qui concerne les relations entre la Russie et les États-Unis, à détendre les relations avec celui-ci afin d’éviter toute affrontement. Il s’engage d’autant plus à diminuer d’un tiers l’arsenal nucléaire et limite le nombre d’ogives nucléaires à 1 500. Il abandonne aussi le projet d’installation d’un bouclier anti-missile, une des raisons du froid entre ces deux grands pays. D’ailleurs, l’administration d’Obama est favorable à l’admission de la Russie à l’OMC. En ce qui concerne la relation avec l’Union européenne, durant le premier mandat d’Obama, il était plutôt défavorable à l’idée de l’intégration de l’Ukraine et de la Géorgie comme membre de l’UE et de l’OTAN.
Par contre, durant son deuxième mandat, Obama est alors en faveur de l’intégration de ces deux pays et de la Moldavie à l’UE. Celui-ci souhaite aussi un traité de libre-échange avec l’Europe ayant comme possibilité pour les entreprises de déposer des plaintes. La République populaire de Chine est perçue comme étant un concurrent, et non un allié économique. Lors des négociations de l’accord de libre-échange de l’Asie-Pacifique, la Chine était exclu du caucus, mais la coopération entre ces deux puissances est souhaitée.
Pour conclure, la politique étrangère du président Bush et du président Obama est différente sous plusieurs aspects. George W. Bush prône plutôt l’unilatéralisme tandis que Barack Obama ne cherche pas à utiliser cette politique étrangère. En effet, l’administration Bush prône plutôt le hardpower dans ses relations internationales. En ce qui concerne la doctrine d’Obama, celui-ci modifie les procédures lors de son premier mandat. Il cherche à désamorcer plusieurs situations de tensions avec les pays tels que la Russie, l’Iran et l’Irak et durant son deuxième mandat, il a recours au smartpower et au softpower.
4. Quel héritage laissera le président Obama quant à l’influence des États-Unis en Amérique latine, en Europe, au Moyen-Orient et en Asie centrale?
Le président Obama laissera un grand héritage. Parfois critiqué comme étant trop mou, d’autre fois pointé du doigt pour les problèmes économiques, il a su tout de même gérer un pays immense, que ce soit sur le plan géographique ou économique. Pour l’héritage que laissera Obama quant à l’influence des États-Unis en Amérique latine, il est plutôt absent. En effet, l’administration d’Obama semble avoir laissé l’Amérique latine à elle-même. Malgré ce manque d’intérêt envers l’Amérique latine, ça ne veut pas nécessairement dire que les États-Unis ont décidés de tout abandonner. En effet, lors d’une visite au Costa Rica en mai 2013, Obama a parlé de la nécessité de renforcer les liens économiques entre eux-mêmes et l’Amérique latine. Il a également évoqué les besoins qu’ont l’Amérique centrale en énergie, tout en se demandant s’ils devraient exporter du gaz naturel à des pays qui n’ont pas conclu d’accords de libre-échange avec eux. Ce projet est encore à suivre, car ce projet n’a pas été encore conclu.
Quant à l’héritage de l’Asie centrale, il est principalement existant d’un point de vue militaire. En effet, Obama, en renforçant la présence militaire en Afghanistan en 2009, a favorisé un retour de l’influence américaine dans l’Asie centrale. Cependant, le projet d’Union eurasiatique fait par le président russe Vladimir Poutine, la forte croissance de l’influence économique chinoise ainsi que le retrait de la FIAS en Afghanistan prévue pour ce mois changent la situation actuelle. Il est à noter que depuis 2012, il y a eu un recul de l’influence américaine en Asie Centrale. En effet, l’Ouzbékistan a décidé tout d’abord de se retirer de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) en juillet 2012. Puis, en juin 2013, le parlement kirghize a voté pour fermer la base aérienne américaine de Manas, qui fut pourtant un centre de transit important servant au transport de matériel militaire vers l’Afghanistan. Pour ce qui est de l’axe Afghanistan-Pakistan-Iran, il n’y a rien de clair par rapport à cet axe. En effet, compte tenu du fait que les États-Unis sont coincés entre la Chine et la Russie, ils veulent profiter de la volonté des pays de l’Asie centrale de garder une certaine autonomie. Cette stratégie vise à maintenir un minimum d’influence dans cette région.
Ensuite vient l’héritage que laissera Obama sur l’Europe. Généralement parlant, il y a un recul relatif de l’influence américaine. En effet, des pays comme la Tchécoslovaquie, la Hongrie et la Bulgarie ont critiqué les sanctions économiques décidées à l’endroit de la Russie. De plus, Angela Merkel, a déclarée le 21 novembre 2014, que la paix européenne à moyen et long terme ne pourrait pas être garantie sans la participation de la Russie. Il s’agit clairement d’un message qui va contre l’influence américaine et l’administration d’Obama, qui a pourtant soutenu l’entrée à l’UE de la Géorgie et de la Moldavie, ainsi que son support ouvert pour le gouvernement provisoire de Kiev ainsi que celui d’Iatseniouk. En ce qui a trait à l’économie, les États-Unis négocient en ce moment-même un traité de libre-échange avec l’Europe. Pourtant, l’Allemagne est contre certaines dispositions du traité, une autre preuve que l’influence américaine à descendue. Il y a également l’héritage des États-Unis au Moyen-Orient. Obama mène une stratégie intitulé Leading from behind. Il s’agit de se désengager directement, tout en demandant à ses alliés d’en faire plus pour régler les conflits. En ce qui regarde la Syrie, l’administration d’Obama semble opter pour un armement de l’opposition au régime de Bachar el-Assad, car selon lui, l’EI ne pourra être vaincu que si le régime d’Assad est renversé. Pour l’Afghanistan,
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